Chambellan Jag

[curTis newTon]

"Ma bonne amie,

Quelle foule pour accueillir ce matin notre nouveau Roi, le bon Philippe VII !
Tous ces courtisans, aux visages jeunes ou vieux, connus ou moins !
Tous ces destins qui vont se jouer !
Il y a comme un air de jeunesse et de plein soleil qui flotte sur Versailles... Philippe VII d'Orléans sera-t-il "le Roi Soleil", et sa récente épouse.... Tiens, oui au fait, sa récente épouse, quelle est-elle ? Et que ferons-nous pour célébrer le Roi ? Chasser à Marly ? Ou danser à Versailles ?"

:hello:

Cotes, reines, ressuscités et autres changements d'ici un moment :hello:

"Ma bonne amie,

J'étais partie me soulager quelques instants d'une potée mal digérée.Me revoilà, et je reprends la plume dans la main (de l'autre, j'agite quelques bâtons d'encens) pour vous apprendre la plus grande nouvelle : notre nouvelle reine est une ancienne reine. Notre très sage roi Philippe, afin de maintenir l'alliance espagnole, a choisi de sortir de son couvent l'infante Marie-Thérèse, épouse de son défunt frère. Un reine quelque peu usée par le pouvoir, comme me le confiait le chevalier de Lorraine, mais qui peut encore servir."

[jagermeister]

Je me présente Mademoiselle Cunégonde de la Jaguerie, je suis la fille de l'illustre Chancelier de la Jaguerie et je suis également la jeune épouse de l'évéque de la Perfydie.

Mon défunt papa m'ayant laissé sans fortune il m'a fallu trouver un homme à marier et comme il n'en restait qu'un....... :(

J'en fait le serment je vengerai la mort de mon papa et la catin qui en est responsable connaîtra bientôt la fraicheur des geôles de la Bastille. :=(:

[Coelio]

Ma belle-fille chérie, vos paroles raisonnent en moi, je vous aiderai à venger mon malheureux époux. Et mon père aussi, car, en vérité, malgré la prison purgée par la catin, elle n'a pas fini de payer sa dette :o:

[curTis newTon]

"Ma bonne amie,

Marly étant de trop mauvais souvenir pour la maison des Lys (c'est là que Louis XIV fut pris de la langueur qui entraîne sa perte, c'est là que Louis XV mourut d'une escopette mal chargée), Mademoiselle Cunégonde la Jaguerie, organisatrice des fastes royaux, choisit Versailles comme lieu de réjouissance.

Tout fut merveilleux : le Roi Philippe dansa un ballet, où il figurait le Soleil. D'autres gentilshommes de sa maison jouaient les satellites, tournant autour du soleil et le pourchassant avec de petits cris galactiques. La Reine tenait les chandelles, et le tout fut très joli, même si le sens complet de l'allégorie m'échappa quelque peu.

Après les malheurs qui ont frappé les Lys, tant de réjouissances et de frivolités est tellement salutaire. L'ambiance à Versailles, à l'image du Roi, est plus gaie et plus pimpante que jamais.

Les moeurs plus licencieuses aussi : je viens d'apprendre que l'évêque de la Perfydie s'est défroqué publiquement pour les beaux appas de Mademoiselle de la Jaguerie. Leur mariage fut beau, léger et insolite, puisque l'officiant fut Monseigneur de la Perfydie, qui tint son rôle jusqu'à ce qu'il endosse celui d'époux.

Et moi, je demeure seulette, comme la feuille tombée de l'arbre à l'automne... Mon Dieu, que vous écris-je, ma bonne amie ? Je veux dire : je suis seulette, comme les bulles de Monseigneur Pérignon qui se pourchassent dans une course folle, dans la lumière dorée de Versailles - voilà qui est plus en accord avec le ton de la Cour !"

1 pioche + 1 requête de mariage acceptée avec le Comte de la Perfydie

A Messire Mad ! :hello:

[jagermeister]

Comme cette journée fût meveilleuse, monsieur de la Perfydie est un homme si doux, si attentionné, si fort, capable de combler une jeune femme pleine de santé comme moi (il pue du bec et il pête au lit :yeux: ).

Mais les affaires de la Cour ont la priorité et j'espère que mon époux demandera la charge de Chancelier qui lui revient de droit (je ne supporterai pas tout çà pour des nèfles :( ).

[Kevinus Pontifex]

Mademoiselle de la Jagueryie,


oncques ne fut plus attristée que moi du deces accidentel de feu votre père.
Eut il accepté de présenter ses excuses, apres avoir renié sa promesse de mariage à moi formulée, que nous n'en serions point arrivé a cette fatale issue.
Eut il été meilleur escrimeur, il eut egalement survécu, voire meme remporté ce duel avec panache!
Apres tout, vous voila a Versailles, un peu grâce à moi! :o:



(bon c'etait pas de chance : 1/10 de mourrir, il a fallut que cela soit 10)

[curTis newTon]

"Ma bonne amie,

Enfin ! Enfin, nous connaissons les causes de l'apparent célibat de Mademoiselle Rouqmouton ! Elles furent révélées hier ! Cette fraîche jeune fille, voici déjà quelques années, a embrassé puis épousé en secret la passion du théâtre :o:

:mrgreen:

Que représente ce bonhomme turquoise aux dents effilées qui se glisse dans ma lettre, ma bonne amie ? Il s'agit d'une sorte de blason inventé par Monsieur de Smaillelet. C'est de la dernière mode à la cour en ce moment, mais cela je le crains ne durera guère. "Ptdr" comme dirait Monsieur de Lol (une autre tocade à la cour en ce moment, je vous expliquerai, mais revenons à notre sujet).

Oui, Mademoiselle Rouqmouton est éprise de l'art théâtral, et enfin ! elle nous présenta hier la pièce qu'elle commença d'écrire pour le couronnement de notre bon Louis XIV, et qui tombe à point nommé pour célébrer notre bon roi Philippe.

Le titre en est Les Précieuses imaginaires contre Athalie ou L'Ultime estocade. Elle fut représentée hier devant Leurs Majestés. La Reine s'est fort divertie, affichant de temps à autre un sourire, et le Roi lui-même a fort apprécié. Il a non seulement applaudi à la fin de la représentation, et a en plus adressé quelques mots à Mademoiselle Rouqmouton au sortir de la salle.

Voilà Mademoiselle Rouqmouton fort en grâce. Ce matin, même, le Roi, parcourant la grande galerie, et apercevant Madame Rouqmouton qui déambulait, l'entraîna par le bras jusqu'à une alcôve, afin d'avoir une conversation privée avec elle.

Evidemment, tous les courtisans se rapprochèrent sans en faire mine, mais suffisamment pour que la teneur de la discussion me soit parvenue. Eh bien, figurez que Sa Majesté, qui est fort férue d'art dramatique, a proposé que Madame Rouqmouton enseigna aux héritiers des Lys les vers de nos poètes, la métrique, et la règle des trois unités. Madame Rouqmouton accepta de bonne grâce. Sa nouvelle charge, apparemment, lui donne ses entrées dans les appartements royaux, où elle accède souvent, et avec la plus grande facilité.

Il ne lui reste qu'à trouver un bon époux, mais mon petit doigt me dit (à l'unisson avec les quatre autres) que Madame Rouqmouton a de bonnes raisons de ne pas être si pressée...

Requête acceptée pour la charge de Gouvernante des Enfants Royaux
+ 1 carte "Favorite" jouée
+ pouvoir spécial : hausse de 3 points la cote de Danton auprès du Roi

A Messire Antonius ! :hello:

[GA_Thrawn]

La Roue tourne à ce que je vois...:choc:
Attention au retour de baton....:siffle2:

[Coelio]

La Roue tourne à ce que je vois...:choc:
Attention au retour de baton....:siffle2:

Et Dieu sait que vous aimez le bâton....

Préparez vous a en tater :o:

[curTis newTon]

"Ma bonne amie !

Comme l'air de Dieppe est frais, pur et bon pour l'organisme ! Mes joues en sont toutes rosies, et mes poumons, purifiés. Mais, me direz-vous, qu'allais-je faire à Dieppe ? Bonne question, ma bonne amie, car elle me permet de vous narrer une de ces historiettes que vous savez que j'affectionne.

Je vous parlais de l'assiduité de Mademoiselle Rouqmouton auprès du Roi, et de l'harmonie qui règne entre le protecteur des arts et leur plus illustre pratiquante. Eh bien, cette harmonie n'a guère plus à la Reine.

Sa Majesté s'en est ouverte à notre Secrétaire d'Etat à la Guerre, Monsieur le Comte de la Perfydie. Celui-ci, en habile stratège, a perçu immédiatement la brèche, et a proposé à la Reine une tournée d'inspection des cantonnements royaux. Qui sait si l'ennemi n'investissait déjà la place ?

Voici notre Reine et notre Secrétaire d'Etat se dirigeant prestement vers les appartements royaux. La Reine ne prend pas la peine de s'annoncer, et ouvre les portes à la volée. Que voit-elle ? Mademoiselle Rouqmouton, faisant répéter le Roi pour un rôle de sa nouvelle pièce, assise sur ses genoux !

Le scandale fut immense, et malgré toute l'affection que le Roi porte à Mademoiselle Rouqmouton, il s'est trouvé contraint de lui prier d'aller faire connaître les beautés des pièces de Monsieur Racine à nos bons amis les Hurons.

Le comte de la Perfydie s'est trouvé bien récompensé, pour avoir su dépister, découvrir et dénoncer un tel scandale. Le Roi (quoiqu'en maugréant un peu) a accordé une pension à son plus fidèle ministre."

Requête accordée pour une pension (2000)
+ carte jouée : "Exil de la Favorite"

A Messire Danton ! :hello:

[Kevinus Pontifex]

Le scandale fait les gorges chaudes du tout Versailles...

"l'affaire des bijoux" comme on l'appelle ou du "Royal Baton" nous diverti bien plus que les pièces de la Rouqumouton!

Ma bonne amie de Curtis, quelles sont donc les conséquences de l'exil de la Favorite ?

[marlouf]

Ma trés chére soeur,

Voila la crasse ignorance des flagorneurs de ce Royaume. Moi, qui fut la cause de la récente sortie de guerre (victorieuse) contre les Flandres, je suis désormais exilée par un Secrétaire d'Etat dont le monde aura oublié le nom dans quelques mois (et qui a défaut de savoir comment gagner les guerres, savait en revanche les provoquer)
Nos sujets méritent ils ces gouvernants ? Apparement pas, et les Lumiéres nous diront si le Royaume est digne d'être dirigé par quelques nobliauds d'opérettes.

A propos d'operettes ... ma passion pour les Flandres est connue, et m'est venue une proposition interessante des Amériques : que je produise mes piéces en Nouvelle-Amsterdam, où un public averti pourra suivre mes oeuvres qui me sont les plus chéres (dépassant les 90mn, elles n'avaient aucune chance d'attirer l'attention du public Versaillais qui est réputé pour la versatilité de son attention, que ce soit au Théatre ou au Bordel - c'est ainsi que l'on a renommé tout l'aîle gauche de Versailles...)

Bien entendu, j'ai pu faire fructifier les quelques sous que j'avais péniblement économisé en France : pour paiement de mes représentations, les autorité locales m'ont vendu de larges parcelles en Nouvelles Amsterdam, le long de l'Hudson. Qui sait, ces terres deviendront peut être le centre du monde d'ici quelques années ?

Enfin ne te désole pas, ma soeur : j'ai quitté la France sans regrets, et juré de ne plus jamais y mettre un pied. J'ai même réussi à débaucher un jeune acteur, Monsieur Jean Baptiste Poquelin, dont le talent me semblait bien prometteur. Celui là non plus, les Français ne l'auront pas !
Je suis juste navré pour les enfants royaux, dont j'avais la charge. J'ai néanmoins oeuvré comme j'ai pu, rappelant aux royaux marmots que les valeurs du travail valaient plus que la fénéantise et les fastes surannés. Le jeune Louis, surtout, développe une passion pour la mécanique et la serrurerie, et je l'ai orienté vers ses passions : aprés tout, il ne devrait logiquement pas être roi, et l'éducation politique n'avait aucune valeur pour lui - J'espére ce choix judicieux pour sa réussite future et son épanouissement personnel.

Nous foulons désormais la terre d'Amérique, où la saveur sauvage des élements n'a rien à voir au marécage versaillais où pataugent allegrement les vestiges perimés d'un siécle qui s'effondre. Nobles ou ecclésiastiques, en verité ces gens là sont condamnés - et le plus drôle est qu'ils ne le savent pas encore, mais que leur descendance payera toutes leurs erreurs.

Sur ce je te fais mes adieux, ma soeur : avec Jean Baptiste, nous allons divertir un public digne de nos piéces. Ci joint quelques louis d'or, afin que tu puisse toi aussi embarquer et nous rejoindre, peut être, en ces contrées où tout est à faire...

[GA_Thrawn]

:ok: :roule:

J'ai comme l'impression que les descendants de M. Rouquemouton ne seront guère royalistes...:siffle2:

[marlouf]

:ok: :roule:

J'ai comme l'impression que les descendants de M. Rouquemouton ne seront guère royalistes...:siffle2:

L'avenir nous le dira ! Avec mon mari Jean Baptiste, nous avons décidé de construire un théatre du côté de l'Hudson, où nous pourrons passer nos comédies sans plus connaitre la censure et les baillements versaillais.

Quant à ma trés chére soeur, elle m'a écrit qu'elle embarquait directement des Flandres - elle devrait donc arriver d'ici moins d'un mois.
Cela tombe bien, car un propriétaire terrien de mes amis, Monsieur Lawrence Washington, a vu une aquarelle que j'avais faite d'elle, il y a quelques années.
Il semble être tombé sous le charme et, je l'espére, nous aurons avec eux la premiére descendance américaine des Rouqmouton ...

La Perfydie, de la Jaguerie ou de la Moustacherie ... ses noms disparaissent peu à peu dans mon esprit comme la brume lorsque le soleil enfin parait - et pour les torts que l'on m'a fait, je les plaint. Il faut avoir connu de prés le malheur pour, enfin, vivre pleinement.

[GA_Thrawn]

On m'a dit beaucoup de mal de ce monsieur poquelin, qui parait-il est fort médiocre auteur et acteur. Néanmoins malgré nos différents passés j'ai gardé une certaine affection pour vous et j'ai versé quelques larmes en vous voyant partir. J'espère pouvoir convaincre un jour le Roi de vous faire revenir de cet exil. :hello:

[curTis newTon]

Monsieur Poquelin, n'est-ce pas ce drôle qui a pris toute une scène à Monsieur de Bergerac ? Eh ! mais qu'il parte donc aux Amériques, car comme le disait souvent notre regretté Roi Louis XIV : "La Cour, tu l'aimes ou tu la quittes !"
Quel bel équipage vous accompagne ! J'apprends par le maître-espion royal, le marquis d'Assange, qui me l'a déposée ce matin à mon logis, la liste des passagers qui embarquent avec vous... Des marchands, des avocaillons... J'y vois les noms des familles Arouet, Marivaux, Beaumarchais... Tous gens à peine nobles et sans grande fortune...
Eh bien, bon débarras, car le Royaume des Lys n'a point besoin d'eux, et nous restons entre gens de bonne compagnie. :o:

(Mad, j'adore tes RP :jumpy: :ok: )

[marlouf]

Dois-je préciser qu'en femmes de lettres, je ne laisse aucune bassesse impunie ? (Madame de la Chouinerye se rappele comment, sur quelques mots et une incompréhension mutuelle, elle s'était retrouvée en la Bastille)

Pour avoir intrigué à mon exil, le comte Evéque de la Perfydie en paiera le prix : il perdra charge, puis tête, et ce dans l'année, avant d'avoir pu agir avec plus de veulerie. Madame la comtesse de la Perfydie, préparez votre veuvage, car déjà votre mari n'est plus et votre fortune est faite !

Quant à m'atteindre, n'y comptez plus : nul poignard ne peut traverser les mers, mais ma vengeance sera, elle, homérique - et rentrera, je n'en doute pas, dans la Pléiade !

[curTis newTon]

"Ma bonne amie,

Hier soir, je me suis précipitée en grand équipage au Théâtre-Français. J'y voulais voir la pièce de Mademoiselle Rouqmouton avant qu'elle ne soit retirée de l'affiche. A ma grande surprise, c'était déjà le cas, et la troupe proposait une tragédie héroïque, "Phocée subjuguée", sans nom d'auteur.

M'étant déplacée, je surpassai ma déception et entrai. Je fis bien, car le Roi était présent également, et je pris soin de me faire remarquer alors que je gagnai ma place.

La pièce - que j'ai fort apprécié - est une allégorie quelque peu obscure décrivant le triomphe et la gloire du génie français en butte à ses ennemis, dont une sorte de chimère au rendu fort impressionnant, grâce à une machinerie sophistiquée.

La fin, surtout, me prit le tripes - je veux dire, ne manqua pas de me susciter quelque émoi. L'incarnation du Triomphe descend les marches d'un escalier de marbre immense, une large cape pourpre déployée autour de lui, et tenue par plusieurs jeunes vierges en habit de lin blanc. Une couronne de lauriers dorés lui ceint la tête, et il tient dans ses mains une lyre percée d'une épée, les palmes de la victoire, des chaînes d'argent pour asservir ses ennemis, et le flambeau de la gloire. Certes, cela fait beaucoup, mais l'acteur les tint avec tant de grâce et de conviction que cela passa très bien. Alors que mille colombes s'envolent et que le tonnerre retentit, que Zeus et les autres dieux de l'olympe s'agenouillent à ses pieds en implorant son pardon, les choristes entonnent un puissant chant évoquant des sillons abreuvés de sang impur par des corbeaux sur la plaine.

Le public - même le Roi ! - était debout, et les applaudissements durèrent vingt bonnes minutes. On scandait : "L'auteur ! L'auteur !". Alors, tel un lion puissant et généreux, l'incarnation du Triomphe, ôta ses lauriers, s'avança et les déposa au pieds du Roi. Quel étonnement ! Cet acteur, c'était l'auteur, c'était Monsieur du Marseillicide !

Le Roi, sous le charme, murmura : "Quel magnifique acteur !" et ajouta sur un ton plus haut, avec un sourire : "Tant de justesse ne peut demeurer sans récompense... Monsieur le Marquis". Sa Majesté ceignit lui-même sur la tête du nouveau Marquis la couronne de lauriers d'or qui lui avait été remise, lui fit l'honneur d'une accolade, et quitta le théâtre sous les murmures et les cris d'enthousiasme."

Monsieur du Marseillicide devient Marquis
+ 1 pioche dans la Maison du Roi

A Messire Palpat ! :hello:

[Coelio]

Et moi ? :loose:

[curTis newTon]

Aaaaaah pardon :loose:
Bin oui, tu peux jouer, Coelio :console:

A Messire Coelio, donc ! :hello:

[curTis newTon]

"Ma bonne amie,

Depuis l'accession au trône du Roi Philippe, qui se pose en protecteur des arts et des lettres, des talents insoupçonnés se révèlent à la Cour, surtout chez les dames. Des talents artistique, j'entends. Afin de tromper son veuvage, et sans doute piquée au vif par les succès théâtraux de Mademoiselle Rouqmouton, la Duchesse de la Jaguerie a décidé de révéler au monde son affinité pour la peinture. On dit qu'elle a tout appris du grand peintre qui a embelli le palais des Romanov, Monsieur de Choukalovsky.

L'artiste a ainsi proposé au Roi de réaliser son premier portrait en majesté, et le Roi a trouvé l'idée amusante. Après quelques jours de travail, pendant lesquels le modèle posa de bonne grâce, l'oeuvre fut enfin livrée à l'appréciation de la Cour :

http://images.ados.fr/divers/photo/5175298517/chouchou/c-mae-1208373203.jpg
Portrait du Roy Philippe VII
par la Duchesse de la Jaguerie
(huile sur toile)



Le résultat fut jugé très "moderne". Monsieur Poussin se récria devant cette "baroquité". La Duchesse de la Jaguerie expliqua qu'elle était surtout, plus que peintre, une tisseuse d'espace, une dissolutrice de vide, une étayeuse de déséquilibre, une sursoyeuse d'infini, avant qu'on ne la fît taire.

Quoi qu'il en soit, le Roi apprécia hautement les oeuvres de la Duchesse, et le temps passé avec elle. Il se murmure que l'atelier ducal accueille à nouveau le Roi, pour une nouvelle séance de pose. Cette fois-ci, il s'agirait d'une statue, représentant (je cite) "Priape en majesté."

Grisé par ses talents, le Roi fait de la Duchesse de la Juristerye sa Favorite
+ 1 pioche

Cette fois-ci, c'est à Palpatounet ! :hello:

[jagermeister]

Ma Grande Reine,

Il se murmure dans les couloirs du Palais que la Duchesse de la Jaguerie à peine veuve se serait vite consoler auprès de nostre Roy, on dit même qu'un bâtard pourrait venir au monde très bientôt.
Ceci causerait un énorme scandale dans le Royaume, je vous suggère donc, ma Grande Reine, d'écarter aussi vite que possible celle qui vous remplace désormais dans le coeur du Roy.
Un serviteur fidèle anonyme...

[curTis newTon]

Mademoiselle de la Moustacherye reste assises sur ses sacs d'or en se frisottant des anglaises : deux pioches pour Palpat

A Messire Latiatia ! :hello:

[curTis newTon]

"Ma bonne amie,

Ne croyez pas que notre bon Roi, Philippe le Mécène, Philippe le Magnifique (car tel est le surnom qui lui est déjà accolé dans toutes les cours d'Europe), néglige l'activité favorite des rois ; je veux parler de la chasse.

Le Roi a ainsi ordonné, hier, une grande courre au daim, dans la forêt de Compiègne. On dit cependant que Sa Majesté a vite perdu la piste de la bête, et qu'il s'est retrouvé perdu en compagnie de la Duchesse de la Jaguerie, dans quelque clairière retirée. On murmure aussi que le Roi n'a pas été perdu pour tout le monde.

Quoi qu'il en soir, c'est le Maréchal de la Noobitude qui, aussi fin tacticien sur le front hollandais que sous les ombrages de Compiègne, a su débusquer la bête et l'a ramenée en trophée, trophée qui a été déposé au pied du Roi. La Duchesse de la Jaguerie a immédiatement proposé d'immortaliser la scène, par une grande peinture du Roi "en majesté au retour de la chasse". Sa Majesté a approuvé, et les séances de pose ont sur le champ commencé dans l'atelier de la Duchesse. Tous deux sont en train en ce moment, le vent apporte jusqu'à ma fenêtre les exclamations royales, sans doute provoquées par l'extase devant les talents artistiques de cette grande artiste.

Ne vous l'ai-je point dit ? Avant de pénétrer les intérieurs de la Duchesse, le Roi a tenu à récompenser la vaillance du Maréchal en lui attribuant la charge vacante de Maître de Chasse. Le Maréchal s'en est trouvé fort content, et sa fortune ne s'est point arrêtée là, puisque le soir-même, au jeu de la Reine, Monsieur de la Noobitude a empoché la coquette somme de 5000 louis. Stratège, robuste et béni de la fortune, le Maréchal est le prototype de la vaillance française. Nul doute que son épouse doit le chérir, et que la Duchesse de la Jaguerie tiendra bientôt à venir le faire poser dans son atelier."

Requête accordée pour la charge de Maître de Chasse
+ 1 carte "gain au jeu" jouée

C'est à Messire Sent Kevinus ! :hello:

[Kevinus Pontifex]

Bravo mon gentil mari! :o:


cette somme est bien entendu a séparer en 2, a moins que vous ne me l'offriez totalement ? :o:

[latiatia]

Ne rêvassez point ma bonne épouse, cette somme sera pour nous deux, et j'attends aussi que vous me fassiez dont de la moitié de votre fortune pour dot, car votre besoin de luxe et de faste m'a couté cher sachez le :o:

[Kevinus Pontifex]

Mon cher mari,

Non content de vous voir jouer les poux pubiens et autre sangsue sur mes revenus, voila que vous devenez fâcheux et collérique! :mrgreen: ...

ma gentille mère hollandaise me l'avait bien dit! :o:

[curTis newTon]

"Ma bonne amie,

J'ai décidé ce matin d'aller rendre visite à l'atelier de cette bonne duchesse de la Jaguerie. Je l'y trouvai barbouillée de peinture, en compagnie de Sa Majesté, incongrûment barbouillé lui aussi. Je ne dis rien, bien évidemment, mais n'en pensai pas moins.

La toile représentant Sa Majesté accompagnée de son trophée de chasse était presque achevée. Fière de son oeuvre, la duchesse avant de la dévoiler, nous expliqua qu'elle avait surtout voulu retranscrire un moment d'intemporalité, jouer sur les non-dits, déstructurer la lumière, et fixer l'immanescence des êtres dans un faisceau d'immuabilité. Nous la fîmes taire, et la pressâmes de montrer son nouveau chef-d'oeuvre, ce qu'elle fit. Le roi y jeta un oeil et blêmit.

http://img35.imageshack.us/img35/2783/sanstitre9wk.jpg

Sa Majesté ne dit pas un mot, mais adressa un regard plein de dédain à la pauvre duchesse avant de tourner les talons. Je n'essayai point de trouver les mots pour consoler l'artiste incomprise, mais m'empressai de suivre le Roi, qui tenta de cacher son désappointement jusqu'aux appartements de la Reine.

La Reine ne s'y trouvait point, mais nous y rencontrâmes Madame de la Noobitude. Celle-ci, une fois informée de l'histoire, adjura le Roi de ne plus accorder sa confiance aux gens de bohème. Ce qu'il fallait à Sa Majesté, c'est, ajouta-t-elle, de robustes soutiens, des femmes capables de l'éclairer dans les moments obscurs, des femmes de bien, ayant des appuis solides à la Cour, des maris couverts de gloire mais peu regardant, des charges importantes qui donnent influence sur la Reine.

J'ignore si telle femme se rencontre à la Cour ; je laissai Sa Majesté, quelque peu attristée par sa déception, aux bons soins de Madame de la Noobitude, qui su apparemment trouver les mots pour réconforter Sa Majesté. On m'apprend que le Roi, plein de gratitude, lui a accordé les lettres patentes qui érigent la seigneurie de la Chaste-en-Feüye en baronnie. Je vous tiendrai informée, ma bonne amie, mais déjà méditez cet adage, qui veut que souvent Roi varie et que bien folle est qui s'y fie."

Madame de la Noobitude devient la nouvelle favorite royale
Variations de cote : -5 auprès du Roi pour la Duchesse de la Jaguerie, +2 pour la nouvelle favorite
+ 1 requête "Baron" acceptée pour Mme de la Noobitude

A Messire Thrawn ! :hello:

[Kevinus Pontifex]

Le Roy a n'en pas douter, a des gouts surs tant en Art qu'en Chair! :o:

Une question, Ma bonne Amie : l'animal à corne representée sur la somptueuse peinture de Mme de la Jaguerie, est il son mari ou le mien ? :o:

[curTis newTon]

Lol, ma bonne amie, cette peinture est de fait prémonitoire :lol:

[latiatia]

Une question, Ma bonne Amie : l'animal à corne representée sur la somptueuse peinture de Mme de la Jaguerie, est il son mari ou le mien ? :o:

J'espère au moins que votre tromperie et votre immoralité aiderons notre nom à devenir plus importants encore.

Sachez nez en moins (:mrgreen:) que vous risquez l'échafaud pour votre trahison. :o:

[Kevinus Pontifex]

Monsieur Mon Mari,


si je fais cela, ce n'est point de gaité de coeur, mais bien pour avancer notre fortune commune.

Contre quelques argent, je puis vous vendre ou echanger une carte pour devenir l'amant de la Reine, si vous le voulez ?

[latiatia]

Monsieur Mon Mari,


si je fais cela, ce n'est point de gaité de coeur, mais bien pour avancer notre fortune commune.

Contre quelques argent, je puis vous vendre ou echanger une carte pour devenir l'amant de la Reine, si vous le voulez ?


Restez donc au près de notre bon roi, le moment venu il se souviendra de ce que nous avons fait pour lui :o:

[GA_Thrawn]

Notre Majesté semble beaucoup apprécier la gente féminine et il a de gros besoins à combler. Il s'est lassé bien vite de cette campagnarde duchesse de la jaguerie. Mme de la Noobitude tiendra elle plus longtemps? :beuh:
Peut être devrais-je moi aussi aller frétiller de la croupe devant notre majesté. Je commence certes à accuser mon âge mais je compense cela par mon expérience. :o:

[Kevinus Pontifex]

l'on eut pu vous comparer a la du Barry, si cela n'etait anachronique.

[curTis newTon]

"Ma bonne amie,

Voici neuf mois que je ne vous ai pas écrit. Neuf mois durant lesquels il s'en est passé de belles à la Cour. Sa Majesté a embelli Versailles, en faisant construire à l'extrémité du parc un magnifique palais, qu'il a nommé Trianon, et qui fut inauguré par la baronne de la Noobitude.

Mademoiselle de la Chouinerye en eu vent par le moyen le plus extraordinaire qui soit. Alors qu'elle s'arrangeait la coiffure devant son grand miroir, demandait comme à l'ordinaire à son cocher, encore au lit, si elle était la plus belle femme de Versailles, celui-ci eut une réponse extravagante : certes, Mademoiselle de la Chouinerye conservait bien des grâces, mais la baronne de la Noobitude, en son palais de Trianon, était bien plus belle, et surtout, plus comblée d'honneurs, de charges, de titres et de fortune.

Cette réponse n'eut pas l'heur de plaire à Mademoiselle de la Chouinerye, qui renvoya sur le champ son impudent cocher. Elle fit bien plus : ayant eu l'honneur de convier Sa Majesté à une promenade dans son verger, elle lui présenta ses plus beau fruits, et bientôt tout deux croquèrent la pomme a belles dents.

Si elle sait assiéger des forteresses, Mademoiselle de la Chouinerye s'y entend également pour les conserver, et maintenir ses avantages. Car écoutez la nouvelle qui vient de me parvenir, et que vous jugerez magnifique, ou scandaleuse - en tous cas inouïe : Mademoiselle de la Chouinerye vient de mettre au monde un bâtard royal, au grand déplaisir de la Reine, bafouée, et au grand plaisir du Roi, comblé. Tant comblé qu'il combla à son tour Mademoiselle de la Chouinerye en lui accordant une mirobolante pension. Décidément, le règne de notre bon roi Philippe, que l'on croyait pourtant davantage porté au vice italien, est celui de Vénus : il a pour l'heure, conquis plus de femmes que son frère Louis n'a conquis de citadelles."

Ca défile dans le lit royal :o: : Mademoiselle de la Chouinerye est la nouvelle favorite
Variations de cotes pour Sent (-5) et Thrawn (+2)
+ la Favorite donne naissance à un garçon

[GA_Thrawn]

Vous ne saurez concevoir le bonheur que m'a donné la joie d'être grosse des oeuvre du Roy et la naissance du petit Louis Auguste. Sa Majesté l'a titré Duc du Maine et m'a fait force compliment sur la bonne santé et le bon teint de notre enfant.
Le bambin est rose, vif et fort bien formé. Il se montré déja impétueux et audacieux tout comme son père.
Chacun à la cour me regarde désormais avec grand respect mais aussi avec haine. M. d'Argenson, le lieutenant de Police m'a fait porter d'immondes libelles qu'on écrit sur moi dans Paris.Certains osaient rappeler quelques erreurs de jeunesse qui avaient conduit à ma mise en cause devant le parlement. :enerve:
M. d'Argenson m'a promis qu'il ferait châtier les coupables mais je devine que les dames de la cour n'y sont pas étrangères.
Si d'un regard Mme. de la Noobitude et de la Jaguerie pouvaient me tuer, je serais déja morte 100 fois. :froid:

[Coelio]

Ah les garces....

La Chouinerye qui trahit et retrahit, ca ne m'étonne pas plus que cela, mais l'autre gueuse, je l'avais épargné auparavant, je ne vais plus me gpener.

[curTis newTon]

Fi donc, Madame la Duchesse, le dépit vous égare en des termes peu choisis. Prenez garde au gros nourrain que l'Ordonnateur des Fastes Royaux, mon cousin du Capelovichy, pourrait vous agiter sous le nez :o:
:éventail:
:fidonc:
:pasbien:

[jagermeister]

La rumeur était donc vraie même si çà n'était pas pour la bonne favorite. :siffle:

[GA_Thrawn]

Il se chantonne cette plaisante comptine :o:.

La Rouqmouton exilée,
Notre sire avait rechargé
Sur la Moustacherie ne put s'exercer
De peur d'un retour de flamme acéré
La Noobitude était encrassé
Et le Roy ne voulu point tirer
Il préféra alors viser
La Chaste en Foeuye, hébétée
Mais de son arquebuse ne savait point tirer
Car c'est la Chouinerie qui se trouve engrossé.

[curTis newTon]

"Ma bonne amie !

Quelle joie de revoir enfin Mademoiselle Rouqmouton en terres de France ! Le Roi a jugé que son exil immérité avait assez duré (Madame de la Perfydie aurait, paraît-il, plaidé sa cause avec vigueur).

Immédiatement, je suis allée accueillir à Dieppe cette vraie amie qu'est pour moi Mademoiselle Rouqmouton revenant d'exil. Savez-vous bien qu'elle a fait aux Amériques des choses merveilleuses ? Un théâtre, par exemple, où se jouent les plus belles, les plus modernes pièces du répertoire, écrites par une brigade de jeunes auteurs aux noms déjà illustres. Comme j'ai hâte de les voir jouées à Paris !

A dire vrai, je crains pourtant que le climat maussade de Nouvelle-France n'ait déteint sur le caractère de Mademoiselle Rouqmouton. Comme je l'accueillais à bras ouverts, elle a à peine daigné me jeter un regard. Quelle ingratitude ! Moi qui l'ai toujours chaleureusement soutenue lors de son exil.

Je ne désespère point de rentrer en ses grâces néanmoins, d'autant plus que le Roi, bien aimablement, l'a nommée Chambellan pour la saison qui vient. Quelle gloire, quel honneur pour elle ! Et quel plaisir pour moi qui suis sa seule vraie grande meilleure amie, ainsi que je l'ai toujours clamé !"

Jag joue "Gloire aux colonies" sur Mad, qui revient d'exil et reçoit de nouvelles cotes
+ 1 pioche

A Mad, pour son premier tour de Chambellan ! :hello:
Attention ! Avant-dernier tour de la partie ! :o: