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Voir la version complète : Chambellan Palpat


curTis newTon
09/01/2011, 14h25
Une question, monsieur le Chambellan : Cour ou Versailles ? :hello:

curTis newTon
09/01/2011, 21h15
"Ma bonne amie.

La Cour est à Versailles. Le Chambellan de la Moustacherye en a décidé ainsi. Sans doute était-ce plus sage. Une crise de phtisie a saisi le Roi. Chacun ici tremble pour lui, et attend le diagnostic des archiatres à son chevet.

Ma bonne amie, cette tache que vous voyez sur cette lettre, c'est une larme. J'en ai suspendu l'écriture quelques instants, je la reprends maintenant. Il fait nuit - nuit effroyable où, comme l'a dit Monsieur de Bossuet, retentit comme un éclat de tonnerre cette étonnante nouvelle : "Le Roi se meurt ! Le Roi est mort !"

La douleur m'empêche d'écrire plus. Louis le Victorieux, Louis le Triomphateur n'est plus. Voilà un fardeau bien lourd pour son jeune fils Louis, Monseigneur, qui n'a que douze ans. La Reine a été nommée Régente il y a quelques instants, jusqu'à la prochaine majorité de Monseigneur.

Tout Versailles est sens dessus dessous. Monsieur de la Moustacherye, accablé par le deuil, a néanmoins trouvé la force de requérir auprès de la Reine la charge de Maître de Chasse, qu'il considérait aller naturellement de pair avec la fonction de Chambellan. Il aura la lourde tâche d'assurer la bonne organisation des cérémonies de deuil.

Nous sommes tous ici, à Versailles, accablé de douleur, et hanté par la mémoire de celui qui, s'il eût vécu plus longtemps, eût été appelé "le Grand"."

La Reine est Régente jusqu'à la fin du tour de Latiatia-Chambellan (plus de cote auprès du Roi pendant ce temps, requêtes à adresser à la Reine)
+ Requête réussie pour la charge de Maître de Chasse.

A Messire Latiatia :hello:

GA_Thrawn
09/01/2011, 21h26
:ko:
Seigneur...Ayez l'âme de sa Majesté en votre sainte garde.
Je ne sais que dire sinon que mon âme est dévastée par le chagrin.
Je me retire prier. :(

Kevinus Pontifex
09/01/2011, 21h28
je vous accompagne dans la chapelle, nous pourrons gloser ... prier a souhait

jagermeister
09/01/2011, 23h07
Le Roy n'est plus, quelle bien triste nouvelle :( mais quelle idée aussi d'aller guerroyer alors que sa santé semblait déclinante. :yeux:

Mon Dieu la Reine si seule maintenant, proie bien trop fragile pour tout les coupes gorges qui sévissent à la Cour mais heureusement Monsieur de la Jaguerie est là pour la conseiller (et aussi la consoler) comme il se doit. :siffle:

curTis newTon
11/01/2011, 10h47
(Latiatia pioche deux fois)

"Ma bonne amie,

Décidément, si Dieu nous a ôté d'un bienfait en rappelant à Lui Sa Majesté Louis le Victorieux, Il nous a comblé d'un autre en permettant l'accession de notre bonne reine Marie-Thérèse à la gouverne du royaume. Il est vrai que celle-ci, malgré ce qu'on eût pu supposer, a pris en main avec fermeté les rênes royales, et impose avec la meilleure des grâces ses volontés au sein de la Cour.

Il n'est que justice que les femmes trouvent enfin la juste place qu'il leur revient. Sa Majesté la Régente y contribue grandement, en créant pour sa confidente de chaque instant, Mademoiselle Charlotte-Cyprine de la Chaste en Foeüye, la charge de Dame d'Atours. Cette dernière confirme ainsi de manière éclatante l'ascendant qu'elle possédait sur notre bonne souveraine.

D'ailleurs, un "parti de femmes" n'est-il pas sur le point de se former à la Cour ? Autour de la Régente, ce n'est que babils, froufroutements de soie, sourires mutins et propos plaisants. Grâce à l'intercession de Mademoiselle de la Chaste en Foeüye, Mademoiselle de la Chouinerye a été admise au plus près de l'entourage royal ; elle est à présent très-bien considérée par notre souveraine. Cela n'est-il pas évident ? Si les femmes peuvent monter les marches de la Bastille, il n'est que juste qu'elles puissent également monter sur le trône."

Requête accordée pour la charge de Dame d'atours
+ louanges auprès de la Reine : la cote de Thrawn monte de 2

A Messire Thrawn, précisément ! :hello:

Kevinus Pontifex
11/01/2011, 11h09
Ha que je suis aise de pouvoir me dire Dame de la Cour la plus proche de notre Souveraine en ces tristes temps de veuvage. J'ai proposé mon affection a la Reine afin d'alleger sa souffrance, en faisant don de ma personne au Royaume (cependant pas de la meme faconde que Melle de la Chouinerye) ... Qui peut se dire plus francaise que moi, nonobstant mes origines de Zeelande (je tiens d'ailleurs mon prénom Cyprine des regions fort arrosées de ce plat pays) ?

Nos recueillements conjoints en la chapelle royale, ont considérablement rapprochées Melle de la Chouinerye de ma personne.
Cette dernière s'est moult repentie de ses ecarts ( :o: ) passés, mais j'ai du faire nombres assauts de charmes et de douceurs aupres de la Reine afin d'améliorer les vues Royales sur la personne de De la Chouinerye.
Je sais qu'il n'est quasi rien que la Reine ne puisse me refuser.

curTis newTon
11/01/2011, 11h29
"Ma bonne amie,

Décidément, que les femmes sont habiles quand elles sont dégagées du joug pesant des hommes ! Sa Majesté la Régente multiplie les attributions de charges, gagnant ainsi tous les coeurs - de celles qui en reçoivent.

Certaines dans l'entourage de la Régente murmurent d'ailleurs beaucoup contre cette loi antique qui empêche aux femmes l'accès au trône des Lys. Qu'importe.... la Régente avance ses pions sur l'échiquier du pouvoir. Vous le savez, la charge de précepteur de Monseigneur Louis, notre roi dès sa majorité, sera une charge très importante à honorer, de par son prestige et son importance. Nous étions tous fort curieux de voir qui la Régente choisirait.

Notre éclairée Marie-Thérèse a choisi de ne pas choisir, mais pour ne point laisser Monseigneur sans éducation ni affection, elle a nommé sa nouvelle bonne amie, Mademoiselle de la Chouinerye, au poste de Gouvernante des Enfants de France. Celle-ci, tout à la joie de cette nomination, n'a pu s'empêcher d'exprimer ses travers habituels, c'est-à-dire de jouer de ses lèvres. Elle fit ainsi remarquer à la Reine que le maquillage de Mademoiselle Rouqmouton était, somme toute, vulgaire et inconvenant, surtout en cette période de deuil. Mademoiselle de la Chouinerye a vitupéré les tenues excentriques et découvertes, les comportements frivoles et aguicheurs, les sous-entendus libertins et les poses inappropriées. En disant cela, par ma foi, je ne sais dire qui elle visait. Probablement pas Mademoiselle de la Chaste en Foeüeye, sa meilleure bonne amie, à qui elle a adressé au contraire un billet de remerciements pour toutes ses bonnes grâces."

Requête accordée pour le poste de Gouvernante des Enfants de France
+ 1 carte adressée à Sent
Pouvoir : -3 à la cote de Mad

A Jag :hello:

marlouf
11/01/2011, 11h41
Déciemment Mademoiselle de la Chaste en Foeüye à trouver bonne amie, à aider des gouvernantes et méprisant ainsi celles de son même clan. Judas fut plus judicieux, lui qui gagna pour sa traitrise au moins quelques monnaie. Celles là, par ma foi, ne gagneront que mon mépris.

Ah, mon cher Monsieur de Racine, que ne voudrais-je plus être femme en Versailles - car toutes celles qui s'y trouvent ressemblent à leurs dents: gatées par l'ambition, mangées par la cupidité, se vendant pour ce qu'elles n'ont pas : de l'honneur et de l'esprit. Les particules permettent bien des vices, que ces dames accumulent comme les titres. Le Seigneur, le Roi et la Raison y apporteront, je l'espére, quelque ordre - malheureusement les deux derniers ont depuis longtemps deserté ce Palais.

En vérité mon cher ami, la piéce que je gageais de proposer à notre bon Roi est mal engagée : plus de Roy, plus de crédit, et seulement quelques ennemies. Enfin vous avez vous même connu cela, avant de devenir un des plus Grands. Que votre exemple me montre la voie !

curTis newTon
11/01/2011, 20h13
"Ma bonne amie,

Savez-vous le bruit fâcheux, horrible, honteux, qui se répand à Versailles ? Notre bonne reine Marie-Thérèse, régente de France, ne serait qu'une nouvelle Marie de Médicis, distribuant à qui mieux mieux, titres et charges afin de s'assurer de nouveaux alliés et un contrôle plus ferme des affaires du royaume. Je n'en crois rien, bien évidemment, quoique ma propre demande de pension se soit vue refusée ; je ne fais que vous rapporter ce fâcheux bruit qui court.

Notre bonne et bien-aimée reine aurait-elle trouvé un nouveau Concini en la personne de Monsieur le Duc de la Jaguerie ? (car il faut bien l'appeler Duc à présent). Une telle ascension fait déjà jaser tous ceux qui lui prédisent le bâton de maréchal. Certains, pour ternir son image, n'hésitent pas à relayer cet autre bruit : Monsieur le Duc aurait été vu adressant un billet doux à Mademoiselle de la Chouinerye. Intrigue amoureuse ou intrigue politique, ma bonne amie ? Allez donc savoir ! Pour ma part, j'espère que la deuxième proposition est la plus valide : Monsieur le Duc est un bon parti, célibataire et plein d'allant, exactement comme je le suis."

Requête acceptée pour le titre de Duc
+ 1 carte envoyée à Thrawn
A messire Mad ! :hello:

curTis newTon
11/01/2011, 20h30
"PS : et Madame de Rouqmouton, me direz-vous ?
On la vit se dissimuler derrière une des larges tentures du palais, afin d'y épancher ses larmes en toute solitude. Je sais déjà ce que vous me direz, ma bonne amie : au moins, ces larmes feront disparaître ce fard inconvenant qu'elle porte aux paupières."

Double pioche pour Mad
A Messire Antonius

jagermeister
11/01/2011, 20h41
La Reine, notre grande Reine à reconnu mes mérites en daignant m'accorder le titre de Duc, je lui rend grâce et je ferai tout pour me me montrer à la hauteur d'une telle charge. :priere:

Je constate également qu'une fois les vils comploteurs mis au cachot la Cour semble retrouver le calme et la sérénité. :)

curTis newTon
11/01/2011, 21h16
"Ma bonne amie,

J'ai visité hier Monseigneur de la Perfydie à la Bastille. Grâce aux intelligences que le parti espagnol possède à la Cour depuis que notre reine Marie-Thérèse est devenue Régente, Monseigneur de la Perfydie n'est point soumis à l'inconfort. La liberté et la possibilité d'intriguer à la Cour lui manquent, mais non point les cailles farcies aux figues, les ortolans rôtis au beurre de Normandie, et le vin claret de Bordeaux.

Monseigneur m'a confié en toute discrétion que la Régente n'avait point oublié ses services passés, et lui avait garanti sa liberté pour bientôt, au plus tard le jour de la cérémonie de sacre de Monseigneur Louis. Il restera à considérer quel impact cet avènement aura sur les partis de la Cour ; tant de noms se murmurent quand à la future reine de France que j'y perds mon latin - ou plutôt, mon espagnol, mon anglais et mon hollandais."

Double pioche pour Antonius
A Messire Danton ! :hello:

curTis newTon
12/01/2011, 20h22
"Ma bonne amie,

Quel terrible effroi hier soir : j'ai vu un fantôme. Souffre que je vous narre cette historiette.

Je m'apprêtais à prendre repos, quand on frappe à ma porte : le laquais de Monsieur du Marseillicide ! Je le fais introduire, il me supplie de rendre visite à son maître. A peine vêtue d'un déshabillé de soie, j'y cours, arpentant les couloirs de Versailles, telle une ombre, jusqu'aux appartements de Monsieur de Marseillicide. Je le trouve au coin du feu, blâme, hagard, le regard vide contemplant la danse des flammes. Que marmonne d'une voix sourde ?

Il n'a plus de goût pour rien et a délaissé ses passe-temps. Comploter ? Point. Ourdir ? Encore moins. Tramer ? peut-être, mais point dans l'ombre, dans la lumière d'un grand matin d'été, et encore, du bout des doigts. Sa mine, ses paroles m'inquiètent... Incontinent, je balaie la pièce d'un regard, à la recherche d'un remède. Je le vois, et m'aide du laquais pour décrocher une épaisse tenture que je déploie sur Monsieur du Marseillicide. J'attends quelques minutes, et soulève l'étoffe : il ne se frottait pas les mains en ricanant comme le diable, mais resta prostré, un peu empoussiéré.

Je lui parle de grandeur, d'ors, de statues de marbre à son effigie, de triomphes en chars romains, d'imperators, de piédestaux et de dictatures. Il me répond pêche à la ligne, andouillettes et muscadet. Je compris que son état empirait d'heure en heure, et que je ne pouvais lui être d'aucune aide. Au moment de me retirer, je me détournai un moment pour lui adresser une dernière parole : était-ce un effet des flammes qui dansaient dans ses yeux ? Mais le regard qu'il m'adresse me sembla, une seconde, être celui d'un renard. Cette impression fugitive se dissipa en un éclair, et je regagnai mes appartements, guère d'un mon assiette, et saisie d'un frisson le long de l'échine."

Danton pioche deux fois

A Messire le Chancelier Coelio ! :hello:

Kevinus Pontifex
12/01/2011, 20h30
Qu'est ce à dire? Monsieur du Marseillicide souffrirait-il d'un excès de Lymphe en ses Humeurs hippocratiques ?

Je pense qu'un bel et neuf pourpoint de laine de Gent, en notre belle Hollande, pourrais lui remonter l'esprit et lui vivifier le corps en cette froidureuse saison!

jagermeister
12/01/2011, 20h35
J'ai bien peur que la disgrace de Monsieur de Marseillicide perdure encore un moment, n'est pas Chancelier qui veut. :siffle:

curTis newTon
12/01/2011, 20h46
"Ma bonne amie,

Si Monsieur du Marseillicide - je vous le disais - est une ombre, Monsieur de la Jurysterie a tout l'éclat du soleil. Je déambulais ce matin dans les jardins, où j'entendis les échos d'une conversation vite étouffée entre deux jeunes demoiselles. Il se dit - pouvez-vous le croire ? - que Monsieur le Chancelier a les bourses bien remplies. On ajoute que s'il ne possède - point encore ! - le bâton de Maréchal, il en possède un autre de fort belle mesure.

Monsieur le Chancelier jouit de tout : d'une santé parfaite, d'un emploi à la Cour, et plus encore des faveurs de la Régente. Celle-ci a trouvé en effet fort à propos d'ériger en baronnie son fief de Notariac, en remerciement de services rendus. Monsieur le Chancelier s'est fort réjoui de cette belle et digne érection.

Certains jasent de l'intimité qu'il a acquise auprès de la Régente. Les mêmes s'étonnent d'une si glorieuse fortune, qui ne serait probablement point survenue sans le décès du Roi. Ceux-ci ajoutent également que les hommes de la trempe de Monsieur le Baron de la Jurysterie savent forcer la fortune quand elle leur fait défaut. Ne les écoutez point, ma bonne amie : Monsieur le baron (même si baron n'est point duc) et un homme pourvu de tous les avantages, en ce compris celui d'être célibataire. Je ne sais d'où vient ce trouble qui me prend quand je croise sa haute stature dans les couloirs de Versailles, mais je m'emploie à résoudre cette question."

Requête acceptée pour le titre de baron
+ 1 pioche

curTis newTon
12/01/2011, 23h15
"Ma bonne amie,

Vous savez comme moi qu'à la Cour, les destins s'élèvent et se brisent au fil des intrigues.
Monsieur le Maître de Chasse de la Moustacherye a dû intriguer fort, car la Régente lui a ôté sa charge de Chambellan pour la transmettre au premier qui se trouvait là, c'est-à-dire Monsieur de la Noobitude, dont chacun s'étonne que, si en disgrâce, il ordonne les petits plaisirs de la Cour plutôt que de croupir à la Bastille.

Cela est fort disgracieux pour Monsieur de la Moustacherye, n'est-il pas ? La Régente (qui assoie son pouvoir chaque jour un peu plus en distribuant de nombreuses charges et titres autour d'elle), l'a consolé d'une babiole. Oh, si peu : notre éclairée souveraine l'a élevé à la dignité de Maréchal de France. Ce fameux bâton qui traînait dans sa besace a finalement été octroyé à celui qui, jusqu'ici arbitre des modes, sera désormais arbitre de la fortune en cas de guerre contre la France."

Requête acceptée pour le Maréchalat
+ 1 pioche

Latiatia devient Chambellan :hello: