Marco70
27/06/2009, 00h58
Un descriptif rapide du séjour que je viens de réaliser en Corse.
Fin mai, je suis parti pour faire le mythique GR 20 Sud, considéré comme le chemin de grande randonnée le plus dur d’Europe. En fait, la partie sud qui va de Bavella à Vizzavona est –si l’on en croit les guides- nettement plus accessible que la partie nord ou le relief est présenté comme beaucoup plus accidenté. Par ailleurs, nous avons inauguré la saison sur cet itinéraire.;)
Arrivée par Ajaccio et transfert dans un gite à Bavella, le lendemain, premier départ pour la « variante alpine » du GR20. En effet, sur ce tronçon, nous ne suivons pas le tracé originel, nous prenons un raccourci montagneux afin de rejoindre les Bergeries d’Asinao. La montée est raide, tour à tour, nous contournons les fameuses « aiguilles », véritables tour de granit, de Bavella. Un court passage équipé d’une chaine, afin de franchir une dalle de granit, une rapide halte près d’une rivière pour se restaurer et nous voici arrivés à destination:10:. Le moins que l’on puisse dire c’est que le confort est très sommaire : pas d’eau courante, pas d’électricité… :siffle2: C’est presque du camping ! Je n’ose imaginer les jours de mauvais temps dans cet hébergement. Par contre l’ambiance est sympathique et nous avons eu droit aux inévitables chants corses au crépuscule. La nuit, le ciel était tellement clair que la voute céleste est apparue superbe, avec une belle esquisse de voie lactée.:)
Deuxième étape : la plus longue du GR20 avec 9h30 de marche ! :goutte:Ascension au petit matin de l’Alcudina (2134m) le « toit » du parcours, une montée pénible, d’autant plus que le sommet se dérobe à la vue au fur et à mesure de la progression. Puis, traversée du plateau du Cuscionu avec ses forêts de hêtres centenaires, ses belles pelouses striées de ruisseaux que l’on croirait entretenues au carré. Enfin, longue marche sur la ligne de crêtes menant au refuge d’Usciolu. Celui-ci est visible près de 3 heures avant d’être atteint, rendant éprouvants les multiples obstacles à franchir : plaques de granit, éboulis et autres névés. :p: L’utilisation d’une poche d’eau de 2 litres avec tuyau est franchement recommandée, j’ai du boire au bas mot 3 l durant cette étape (il y a des sources pour se ravitailler sur le trajet). Les bâtons de marche suggérés dans la présentation du séjour, peuvent aussi rendre de grands services.
Très belle 3eme étape pour relier le refuge de Prati. Nous partons de très bon matin, car il y a un risque d’orage prévu pour l’après midi. A un rythme soutenu nous passons près du monte Furmicula (2000m), avant de franchir le col de Laparo (1500m). Malgré la crasse qui nous poursuit, très belles vues sur les villages dans la vallée et au loin, dans une magistrale perspective, le bord de mer. Arrivée finalement sans encombre au refuge ou une « bonne » douche froide nous attend… En ce début de saison l’affluence n’est pas maximale ce qui permet de prendre « ses aises » dans les refuges ; en été, cela doit ressembler à une grosse boite de sardines...:?:
L’avant dernière étape nous mène sans difficultés jusqu’au col de Verde, avec une belle descente en foret et la traversée du ruisseau de Marmanu. La fin de parcours est nettement plus exigeante : il nous faut faire la montée vers le refuge de Capanelle, via le col de Flasca. Mais cela en vaut la peine, des vues saisissantes de la montagne avec ses cascades d’un coté et un panorama jusqu’à la mer de l’autre, tout ceci égayé par les magnifiques pins Larici. :cool: Arrivée au Gite Fugone, planté dans un décor exceptionnel ; ici le confort est au rendez vous : Il y a des douches avec eau chaude !:banana:
Ultime étape, sans grandes difficultés, nous passons par Bocca Palmente (1640m) puis nous descendons au travers de la forêt de Vizzavona avec toujours, de superbes panoramas sur les montagnes environnantes.:hola:
Un rapide tour de ville d’Ajaccio, histoire de se remettre avant de reprendre l’avion : passage en bord de mer, dans le quartier historique et ses belles couleurs vives ; visite de la maison Bonaparte et de la très belle place Austerlitz, :ok: enfin ballade au crépuscule, afin de photographier les fameuses îles Sanguinaires. Comme chacun sait, la préfecture de Corse du Sud –ville natale de l’Empereur- :roi: est presque entièrement dédiée à la gloire de l’Empire, le parti bonapartiste ayant tenu la marie pendant plus d’un siècle.
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Poursuivant une habitude prise ces dernières années, j'ai réalisé une vidéo en compilant quelques clichés. Vous pouvez la visionner sur YouTube a l'adresse suivante :
http://www.youtube.com/watch?v=lCXqrtHobeU (http://www.youtube.com/watch?v=lCXqrtHobeU)
durée : 6 minutes
:)
Fin mai, je suis parti pour faire le mythique GR 20 Sud, considéré comme le chemin de grande randonnée le plus dur d’Europe. En fait, la partie sud qui va de Bavella à Vizzavona est –si l’on en croit les guides- nettement plus accessible que la partie nord ou le relief est présenté comme beaucoup plus accidenté. Par ailleurs, nous avons inauguré la saison sur cet itinéraire.;)
Arrivée par Ajaccio et transfert dans un gite à Bavella, le lendemain, premier départ pour la « variante alpine » du GR20. En effet, sur ce tronçon, nous ne suivons pas le tracé originel, nous prenons un raccourci montagneux afin de rejoindre les Bergeries d’Asinao. La montée est raide, tour à tour, nous contournons les fameuses « aiguilles », véritables tour de granit, de Bavella. Un court passage équipé d’une chaine, afin de franchir une dalle de granit, une rapide halte près d’une rivière pour se restaurer et nous voici arrivés à destination:10:. Le moins que l’on puisse dire c’est que le confort est très sommaire : pas d’eau courante, pas d’électricité… :siffle2: C’est presque du camping ! Je n’ose imaginer les jours de mauvais temps dans cet hébergement. Par contre l’ambiance est sympathique et nous avons eu droit aux inévitables chants corses au crépuscule. La nuit, le ciel était tellement clair que la voute céleste est apparue superbe, avec une belle esquisse de voie lactée.:)
Deuxième étape : la plus longue du GR20 avec 9h30 de marche ! :goutte:Ascension au petit matin de l’Alcudina (2134m) le « toit » du parcours, une montée pénible, d’autant plus que le sommet se dérobe à la vue au fur et à mesure de la progression. Puis, traversée du plateau du Cuscionu avec ses forêts de hêtres centenaires, ses belles pelouses striées de ruisseaux que l’on croirait entretenues au carré. Enfin, longue marche sur la ligne de crêtes menant au refuge d’Usciolu. Celui-ci est visible près de 3 heures avant d’être atteint, rendant éprouvants les multiples obstacles à franchir : plaques de granit, éboulis et autres névés. :p: L’utilisation d’une poche d’eau de 2 litres avec tuyau est franchement recommandée, j’ai du boire au bas mot 3 l durant cette étape (il y a des sources pour se ravitailler sur le trajet). Les bâtons de marche suggérés dans la présentation du séjour, peuvent aussi rendre de grands services.
Très belle 3eme étape pour relier le refuge de Prati. Nous partons de très bon matin, car il y a un risque d’orage prévu pour l’après midi. A un rythme soutenu nous passons près du monte Furmicula (2000m), avant de franchir le col de Laparo (1500m). Malgré la crasse qui nous poursuit, très belles vues sur les villages dans la vallée et au loin, dans une magistrale perspective, le bord de mer. Arrivée finalement sans encombre au refuge ou une « bonne » douche froide nous attend… En ce début de saison l’affluence n’est pas maximale ce qui permet de prendre « ses aises » dans les refuges ; en été, cela doit ressembler à une grosse boite de sardines...:?:
L’avant dernière étape nous mène sans difficultés jusqu’au col de Verde, avec une belle descente en foret et la traversée du ruisseau de Marmanu. La fin de parcours est nettement plus exigeante : il nous faut faire la montée vers le refuge de Capanelle, via le col de Flasca. Mais cela en vaut la peine, des vues saisissantes de la montagne avec ses cascades d’un coté et un panorama jusqu’à la mer de l’autre, tout ceci égayé par les magnifiques pins Larici. :cool: Arrivée au Gite Fugone, planté dans un décor exceptionnel ; ici le confort est au rendez vous : Il y a des douches avec eau chaude !:banana:
Ultime étape, sans grandes difficultés, nous passons par Bocca Palmente (1640m) puis nous descendons au travers de la forêt de Vizzavona avec toujours, de superbes panoramas sur les montagnes environnantes.:hola:
Un rapide tour de ville d’Ajaccio, histoire de se remettre avant de reprendre l’avion : passage en bord de mer, dans le quartier historique et ses belles couleurs vives ; visite de la maison Bonaparte et de la très belle place Austerlitz, :ok: enfin ballade au crépuscule, afin de photographier les fameuses îles Sanguinaires. Comme chacun sait, la préfecture de Corse du Sud –ville natale de l’Empereur- :roi: est presque entièrement dédiée à la gloire de l’Empire, le parti bonapartiste ayant tenu la marie pendant plus d’un siècle.
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Poursuivant une habitude prise ces dernières années, j'ai réalisé une vidéo en compilant quelques clichés. Vous pouvez la visionner sur YouTube a l'adresse suivante :
http://www.youtube.com/watch?v=lCXqrtHobeU (http://www.youtube.com/watch?v=lCXqrtHobeU)
durée : 6 minutes
:)