PDA

Voir la version complète : World In Flames - Côté Alliés


Danton
21/12/2008, 21h01
Une partie de World In Flames, c’est sublime et grandiose, deux simultanément c’est Dantonien :clap:. Une occasion s’est présentée, un vieil adversaire qui sonne à ma porte et hop me voilà embarqué pour une partie supplémentaire ( mes journées font 36h00 et non 24h00, cela aide beaucoup :siffle2:). Il s’agit de notre quatrième partie et je dois avouer en toute modestie :angel:avoir gagné les trois précédentes ( deux fois avec l’axe, une fois avec les alliés). Chance, je vais jouer les Alliés, ce qui me permet de varier avec mon autre partie en cours.

Pour les extensions utilisées, nous avons fait preuve de modestie : WIF naturellement + Planes In Flames + Ships In Flames + Mech In Flames + Carrier Planes In Flames + Africa/Asia Aflame + Convoys In Flames + Cruisers In Flames


Une grande modestie en vérité :o:


Esquisse stratégique des Alliés

Deux points sont à noter. D’abord, l’initiative stratégique est à l’axe, les Alliés ne font donc initialement souvent que répondre aux actions ennemies, ce qui limite la stratégie initiale, mais ils ont tout intérêt à ne pas rester esclaves de la stratégie de l’axe, sans quoi ils vont perdre la guerre. Surprendre l’ennemi et le frapper là où il ne s’y attend pas :tongue:. Deuxièmement, la stratégie alliée repose sur une base fondamentale : les Etats-Unis. Leur potentiel de production est colossal, il faut donc les faire entrer en guerre le plus rapidement possible. Or, toute action alliée « agressive » comporte le risque de retarder cette entrée en guerre. Prudence donc.

Chine. Là, pas à se creuser la tête, le but est avant tout de tenir, avec un soutien extérieur maximum et en utilisant au mieux le terrain, fort favorable au défenseur. La contre-offensive se fera dès que possible, mais c’est généralement très tardif…

France. Rien d’original non plus, le but est de tenir et pas question de s’épuiser dans de vaines offensives en Italie ou en Allemagne. Dès que la chute sera inévitable, essayer de déployer quelques unités en Afrique du nord, qui formeront le cœur de l’armée de la France Libre.

Angleterre. Plus de possibilités cette fois. Le cœur de la stratégie Britannique sera l’aide aux alliés décadents : maximum à la Chine, via l’envoi de ressources, à la France, via un corps expéditionnaire puis à l’URSS (envoi de ressources). La défense de l’Empire Britannique ne sera pas négligée, tout particulièrement, dès 1941, contre le Japon : trop souvent, les possessions Anglaises du pacifique tombent comme un fruit bien mûr, faute de moyens convenables envoyés, la priorité étant la guerre en Europe. Pour celle-ci, l’axe offensif Anglais sera la création le plus rapidement possible d’un seçond front virtuel : une lourde campagne de bombardement stratégique :=(:! Buts : affaiblir la production du Reich et diminuer considérablement la pression de la Luftwaffe sur le front de l’est. Du fait de ces objectifs ambitieux, l’Angleterre ne devrait pas avoir les moyens de passer à la contre-offensive en Europe avant 1943 (on ne peut pas tout faire non plus :().

Etats-Unis. Une stratégie naturellement calquée sur la précédente : soutien massif à l’URSS/Chine, défense dans le pacifique et bombardements stratégiques le plus tôt possible. Assaut en Europe prévu pour 1943, plus tôt si l’occasion se présente.

URSS. Là, des actions mal vues par les USA seront malheureusement nécessaires afin de créer un glacis défensif suffisant pour résister à l’assaut germanique. Annexion des Etats Baltes, de l’Est de la Pologne et de la Bessarabie. Sauter sur l’Iran naturellement si l’Axe s’empare de l’Egypte. Statu Quo contre le Japon. Pour la défense de la mère patrie, ce sera aux frontières dans le nord, avec utilisation maximum des fleuves et forêts, en retrait au sud : à part quelques unités dans les villes pour retarder l’assaut initial, tout sera disposé derrière le Dnieper, seul endroit des plaines du sud où il y a un espoir de repousser les Panzers.


Une stratégie alliée bien plus défensive que celle qui m’avait donné la victoire lors de ma partie précédente ( débarquement Franco-Anglais en Albanie dès 1939, avec alignement de la Yougoslavie et poursuite de l’assaut contre Vienne : le Reich avait très mal géré ce double front et s’était complètement enlisé en France…). De toute façon, tout cela reste fort théorique : les Alliés se doivent initialement avant tout de réagir aux actions de l’axe ( si le Reich prépare un Sealowe, l’Angleterre ne va certainement pas continuer à soutenir la Chine ou renforcer ses possessions dans le Pacifique !).


Set-up traditionnel je dirais.

Allemagne : le gros des troupes est à l’est, avec Von Runstedt et Von Bock. Von Leeb veille sur le front ouest.

Italie. Graziani et Balbo sont tous deux à la frontière Française… Inquiétant.

Japon. Yamamoto est au Japon, Terauchi en Manchourie et Umezu en Chine


De mon côté :

France. Georges et Billotte sont aux frontières du Reich, l’ennemi séculaire.

Angleterre. Wavell en Egypte, Gort en Angleterre.

USA. Nimitz aux usa, Mac Arthur aux Philippines.

URSS. Timochenko à la frontière roumaine, Joukov à la frontière de Manchourie.

Chine. Mao et Chang veillent au grain

Danton
21/12/2008, 21h04
Septembre / Octobre 1939

Le Reich déclare la guerre à la Pologne et au Danemark, qui tombent comme des fruits mûrs. Choqués, France et Angleterre entrent à leur tour dans la danse, mais sans prendre la moindre initiative. Gort débarque néanmoins avec quelques troupes et promet gravement de se battre « Jusqu’au dernier Français »:chicos:. Pour montrer que moi aussi je sais conquérir des petits pays faibles et vulnérables :=(:, l’URSS sort de sa torpeur et s’empare de la Lithuanie, Estonie, Lettonie ainsi que de l’est de la Pologne, conformément au pacte germano-soviétique. Puis, tant qu’à faire, le petit père des peuples exige la Bessarabie roumaine : Adolf donne sa bénédiction, Bucharest doit se soumettre et cède aux légitimes exigences Soviétiques puis Hongroises et Bulgares, les uns récupérant la Transylvanie, les autres la Dobruja.

Les choses deviennent plus sérieuses quand l’Allemagne déclare la guerre aux Pays-Bas. La Luftwaffe détruit le seul transporteur Hollandais, mais l’armée se fait ridiculiser devant Rotterdam, ce qui me permet d’évacuer la flotte de guerre hollandaise au grand complet, c’est toujours cela de pris. Bon prince, je détourne un navire pour récupérer le gouvernement hollandais en fuite, après la chute d’Amsterdam, qui se réfugie à Batavia, dans les Indes Néerlandaises.

Dans le pacifique, Umezu lance une offensive àl’ouest de Wuhan, Yamamoto au nord de Canton : les deux généraux Japonais se font humilier :mrgreen:.

Les Etats-Unis décident d’autoriser l’envoi de ressources à la Chine.


Conclusion du tour 1. Conquête sans pertes de la Pologne et, grâce au beau temps, des Pays-Bas. Point négatif, le transport hollandais a été coulé. Point positif, toute la marine marchande et de guerre ont été récupérés grâce à la résistance de Rotterdam. En Chine, l’agresseur a été repoussé :clap:.



Novembre / décembre 1939.

Le Reich sournois profite d’une brève accalmie pour se jeter férocement sur la fière et noble Belgique. Roosevelt, rouge de colère, affirme devant le sénat américain que « Les Nazis viennent de s’attaquer au cœur même de la civilisation occidentale» :o:. Français et Anglais approuvent à grands cris et ordonnent à leurs troupes de s’avancer bravement : si le corps expéditionnaire Anglais parvient jusqu’à Anvers, les Allemands, eux, sont déjà à Bruxelles et la tombée soudaine de la neige ne donne guère envie de prendre l’offensive. Dans les semaines qui suivent, les chemins de fer allemands fonctionnent à plein régime et la Wehrmacht quitte en masse la Pologne pour le front de l’ouest.

Dans le pacifique, Umezu et Yamamoto se flagellent pour expier leurs échecs précédents, devant leurs troupes impassibles. Le Mikado finit par leur envoyer un télégramme Impérial : « Arrêtez vos conneries et relancez l’assaut ».


Conclusion du tour 2. Chute de la Belgique dès 1939, c’est toujours regrettable, mais j’occupe Anvers et les Ardennes.

Danton
21/12/2008, 21h07
Janvier / février 1940


Considérablement renforcé, Yamamoto attaque à nouveau près de Canton et remporte un succès mitigé. L’aviation chinoise est entièrement détruite au cours de la bataille :(, ce qui permet à Chang d’aller pleurer aux pieds des occidentaux qui promettent beaucoup mais ne font rien. Pour soulager leur conscience, chacun se livre alors à une débauche de dons pour la Chine : Français, Américains et Anglais envoient des ressources à la Chine qui n’en demandait pas tant et qui se retrouve vite en surplus. Le pétrole Anglais est stocké en prévision de la grande offensive, planifiée pour dans deux ou trois ans :siffle2:.

En Europe, le blizzard s’abat, on ne voit même plus les oiseaux voler. Ce temps de cochon n’endort cependant pas la vigilance des alliés qui constatent, inquiets, le débarquement de Balbo et d’un corps mécanisé Italien… A Tripoli. Pour attaquer l’Egypte, ce n’est pas la bonne frontière :?:.


Conclusion du tour 3. Tout va bien on vous dit. Il y a juste des mouvements Italiens qui me préoccupent un peu...



Mars / Avril 1940, trois premières impulses

Du beau temps, voilà qui ne fait guère mon affaire :(. Mussolini, gravement atteint, déclare sa volonté de recréer l’Empire Romain et déclare la guerre… A la seule France. Voilà qui n’est jamais banal. Avec Malte et l’Egypte, l’Angleterre est généralement la cible de la vindicte Italienne qui, au mieux, déclare la guerre à la France dans la foulée, pour éviter de choquer deux fois les USA. Rien de tel ici, seule la France est visée et Roosevelt détourne les yeux en marmonnant « Bien fait pour eux, ils n’avaient pas à s’opposer à la guerre en Irak ». L’armée des Alpes est bombardée mais le plus important, c’est un débarquement Italien en Algérie même : Oran tombe sous les assauts Italiens !

En Belgique, une offensive blindée allemande repousse nos lignes au sud de Bruxelles : nous plions mais ne rompons pas. La RAF et le Bomber Command décident de riposter et lancent un raid contre les hordes germaniques : les Messerchmits 109 interceptent et repoussent l’assaut, mais sans faire des dégâts. La France reforme ses lignes et envoi sa flotte de guerre en méditerranée, mais sans trouver les Italiens. A Londres, c’est le dilemme : venir en aide à l’allié Français, au risque de choquer ce brave Roosevelt, ou attendre patiemment pour faire payer l’Italien deux fois sa déclaration de guerre ? Pour le moment, Churchill décide que les Français sont bien assez vaillants pour lutter seuls ou presque contre les germano-Italiens. Après tout, ne se vantent-ils pas tout le temps d’être les meilleurs :mrgreen:? Selon nos sources, ces prétentieux affirment même avoir gagné un jour la coupe du monde de football :yeux:.

Ravis de l’aubaine, les axistes repartent à l’assaut. Balbo s’enfonce en Tunisie et, plus inquiétant, Graziani réussit une percée dans les Alpes ! En Belgique, une nouvelle offensive blindée amène une déroute Française. Craignant de plus en plus de se retrouver coincé en Belgique, le corps expéditionnaire anglais amorce un repli stratégique.


Dans le pacifique, pas mieux. Yamamoto s’empare d’une ressource dans le sud de la Chine puis de Nanning, où les nippons se livrent à des massacres ignobles (+1 us entry chit), Umezu traverse le grand fleuve à l’ouest de Wuhan : cette fois, les généraux Japonais peuvent se féliciter au lieu de se flageller.


Conclusion des trois premières impulses de ce tour, qui est encore loin d’être terminé : ben, c’est mal parti :loose:. Sans même utiliser d’offensive chit, le Reich m’a presque éjecté de Belgique et l’assaut Italien démarre sur des chapeaux de roue, il sera d’autant plus difficile à stopper que l’Angleterre n’est pas en guerre contre Rome pour le moment. En Chine, les communistes ne cessent de se renforcer, certes, mais les nationalistes ont encaissés de sérieuses pertes ce tour. Heureusement, un flot continu de ressources coule vers Chung King, comme je l’avais décidé dès le début de la partie. Des ressources Anglaises partent aussi pour la France, ne soyons pas avare avec nos alliés décadents...

jmlo
21/12/2008, 21h37
Bizarre quand même cette neutralité anglaise :???: l'alliance à géométrie variable me parait peu réaliste.
Et sinon est-ce que M. Lumière céleste nous fera bénéficier de captures d'écran ? :mrgreen:

Danton
21/12/2008, 23h40
Dans les précédentes éditions de World In Flames (avant 2000 je dirais), ce n’était de fait pas possible. Depuis, le Japon peut très bien déclarer la guerre à la seule Angleterre ou l’Italie aux USA sans se préoccuper des autres puissances occidentales. Mais bon, les Alliés en question peuvent très bien réagir ;). J’ai déjà vu plus d’une fois l’Italie attaquer la seule Angleterre, son ennemi naturel et bien assez costaud pour ne pas se mettre en plus la France à dos, mais l’inverse est plus rare.

La France étant normalement condamnée à terme, l’Italie, si elle ne veut pas se tourner les pouces après la chute de la France, va devoir vexer une fois de plus les USA en attaquant l’Angleterre (une déclaration de guerre unique aux deux puissances en même temps compte pour un). Je ne sais naturellement pas ce qui motive mon adversaire, mais je vois au moins trois possibilités :

-Il souhaite tout simplement que je risque à mon tour de perdre un us entry chit en déclarant la guerre à l’Italie avec l’Angleterre, ce qui pourrait déplaire aux USA. Basse manœuvre politicienne :tongue:.

-Il veut prendre à la France tout ce qui est intéressant avant d’attaquer l’Angleterre à partir de positions intéressantes et originales (surtout avec une aide Allemande) : des bombardiers basés à Oran pourront frapper par surprise la Navy, des troupes débarquées en Syrie Française pourront prendre l’Egypte à revers, sans même parler de la prise de contrôle des puits de pétrole Irakiens.

-L’axe mise sur la guerre courte et la victoire en URSS, avec une totale implication Italienne : pour vaincre la France rapidement et surtout, après, avec un engagement massif en URSS des Italiens, qui ne déclareront ainsi jamais la guerre à l’Angleterre…


Comme on était en fin de séance, je me suis laissé le temps de la réflexion, je n’avais pas vraiment de raison de foncer. Je suis prêt, avec l’Angleterre, à me battre dès maintenant contre l’Italie : j’ai en effet blindé Gibraltar, renforcé Malte et l’Egypte, j’ai des flottes puissantes en méditerranée. J’aurais juste besoin d’un tour supplémentaire pour me renforcer au niveau aérien, mais cela n’est pas bloquant. Mais je suis plus prêt pour me défendre, c’est le rôle des alliés en début de partie, qu’à prendre vraiment l’offensive, sauf au niveau naval. Pas de raison de foncer une fois encore.

Seulement, réflexion faite, les raisons qui ont pu le pousser à cette déclaration de guerre unique ne me plaisent pas et la meilleur façon de le contrer me semble être de faire entrer l’Angleterre dans la danse :=(:. S’il a fait cela juste pour un us entry chit, bah ce n’est pas dramatique, mais si c’est pour une des deux raisons ci-dessus, alors j’ai tout intérêt à bousculer un peu ses plans… Je vais encore y réfléchir, mais je pense réagir ainsi :

-Rameuter mes porte-avions à Gibraltar ( la moitié y est déjà) et à Alexandrie.
-Profiter des renforts aériens prévus pour le prochain tour (je manquais cruellement de pilotes pour mes avions embarqués, mais j’en ai formé pas mal, qui vont arriver)
-POUM… Un Pearl Harbourg avant l’heure :=(:. Porte-avions + attaque surprise au port (si je gagne l’initiative ou s’il ne sort pas toute sa flotte dès la première impulse), c’est le jackpot. Je vois déjà tous ces jolis navires Italiens envoyés par le fond. En plus, et surtout avec le soutien de la flotte Française en appui, j’ai bon espoir de couper son ravitaillement en Algérie :mrgreen:.


L’Angleterre ne laissera pas son allié Français se battre seul contre la menace Fasciste : nous lutterons ensembles et nous vaincrons ensembles :clap:. God Save the King !

Danton
21/12/2008, 23h45
A noter aussi que l’Angleterre et la France ne coopèrent pas tout à fait à WIF (à l’inverse de Angleterre/USA une fois en guerre, Allemagne/Italie etc etc) : il y a donc des règles d’engagement à respecter :enerve:. Par exemple, je ne peux amener des unités en France que si leur nombre ne dépasse pas la valeur de réorganisation d’un quartier-général anglais présent en France ( dans le cas présent, j’ai amené Gort en France + 2 unités vu qu’il n’a que 2 de réorganisation)

Cela s’applique malheureusement aussi pour les territoires Français outremer. Donc, si je coupe le ravitaillement Italien en Algérie, ce sont les Français qui devront contre-attaquer… Ou bien j’amène Wavell, ou Alexander (en construction cependant, arrivée en juillet 1940)

Dura lex sed lex :loose:

Danton
21/12/2008, 23h49
Et sinon est-ce que M. Lumière céleste nous fera bénéficier de captures d'écran ? :mrgreen:

Je... Je n'ose pas :honte:

J'ai pris quelques photos du set-up, mais elles sont du même niveau que les précédentes :yeux:

Et j'ai voulu en prendre début mars 1940, avec les gros fronts à l'ouest, mais les piles de mon appareil photo numériques étaient à plat :yeux:

Je ne comprends d'ailleurs pas: elles se déchargent complètement en moins de deux jours :?:

Je n'y comprends vraiment RIEN à cet appareil photo, je me demande si ce n'est pas de la qualité années 1970 :goutte:

Leiv
22/12/2008, 09h54
Ahhhhh enfin du Wif :chicos:

Pour l'Italien, je pense qu'il a peut être sauté sur l'occasion du beau temps en mars avril et du fait que tu n'étais pas encore prêt. Je pense qu'il se doute que l'Angleterre se doit de déclarer la guerre, donc l'entry shit US est un bonus.

Mais bon, ce n'est pas forcément critique, le Maghreb l'obligera à disperser ces forces et tu auras plus de liberté en Lybie.

Par contre, qu'il passe en mars avril les Alpes... c'est très inquiètant...

Emp_Palpatine
22/12/2008, 10h16
Bien intéressant tout ça!

Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts... : voix étouffée parce que Palpat retourne la tête vers sa valise et vérifie, au cas où, son billet pour Londres:

Danton
22/12/2008, 12h15
Pour l'Italien, je pense qu'il a peut être sauté sur l'occasion du beau temps en mars avril et du fait que tu n'étais pas encore prêt. Je pense qu'il se doute que l'Angleterre se doit de déclarer la guerre, donc l'entry shit US est un bonus.


Ce serait donc bien une vile manoeuvre politicienne :tongue:. En plus, comme il a eu la chance de ne pas me donner d'us entry chit via sa déclaration de guerre, il pourrait être doublement gagnant si moi j'en perds un après :loose:



Par contre, qu'il passe en mars avril les Alpes... c'est très inquiètant...

2/1 sans aucun bonus, mais il a fait "7" :loose: => aucune perte pour lui, percée mais heureusement face down. Les Alpes sont généralement assez difficile à franchir, il a eu de la chance :?:, mais je peux encore le bloquer.

En plus, il a 2 bombardiers et 2 artilleries sur ce front...

Danton
25/12/2008, 18h55
Après avoir salué l'auteur de cet AAR et regardé d'un air narquois Palpatine faire ses valises (mais peut-être est-il le plus avisé du lot :siffle2:), j'ai une question d'une grande importance à vous poser (si, si, je sais qu'on me lit... Un peu :mrgreen:)


Pour prendre mes screens (voir mon autre aar pour rappel de la qualité :honte:), j'utilise un appareil photo qui, selon les caractéristiques techniques, affiche la résolution d'image suivante:

Elevée: 300K pixels (640*480)

Basse: 100K pixels (352*288)


Est-ce suffisant ou pas?

Je me pose la question car j'en ai brièvement parlé hier à une copine (entre 2 verres :mrgreen:) qui me parlait, elle, de millions de pixels. Visiblement, je suis loin du compte :honte: mais cela je l'ignorais encore (je l'ai d'ailleurs regardé avec de grands yeux quand elle m'a demandé combien de pixels j'avais sur cet appareil photo numérique... Qu'est-ce que j'en sais moi :o:)

Que vaut cet APN? Serait-il de trop mauvaise qualité pour faire de bonnes photos de world in flames? (le mauvais artisan accuse toujours le mauvais matériel, c'est bien connu :o:)

GA_Thrawn
25/12/2008, 21h31
Pourtant la sagesse populaire affirme qu'il n'y a pas de mauvais outils mais uniquement des mauvais artisans. :o:

jmlo
25/12/2008, 22h58
Pour prendre mes screens (voir mon autre aar pour rappel de la qualité :honte:), j'utilise un appareil photo qui, selon les caractéristiques techniques, affiche la résolution d'image suivante:

Elevée: 300K pixels (640*480)

Basse: 100K pixels (352*288)


Est-ce suffisant ou pas?

Je me pose la question car j'en ai brièvement parlé hier à une copine (entre 2 verres :mrgreen:) qui me parlait, elle, de millions de pixels. Visiblement, je suis loin du compte :honte: mais cela je l'ignorais encore (je l'ai d'ailleurs regardé avec de grands yeux quand elle m'a demandé combien de pixels j'avais sur cet appareil photo numérique... Qu'est-ce que j'en sais moi :o:)

Que vaut cet APN? Serait-il de trop mauvaise qualité pour faire de bonnes photos de world in flames? (le mauvais artisan accuse toujours le mauvais matériel, c'est bien connu :o:)Avec un appareil bas de gamme normalement t'as au moins une résolution supérieur à 2000X2000 ! t'es sur de ne pas avoir un telephone portable en guise d'appareil photo ? :o::lol:

Danton
26/12/2008, 10h42
Et voilà, je savais bien que je ne pouvais pas être en cause :o:


Je suis un excellent photographe, mais on m'a fourgué du matériel pourri :enerve:

Leiv
26/12/2008, 15h10
ben ouio mais comme on dit... "Size matters" :chicos:

Danton
27/12/2008, 22h04
Les fatales hésitations des alliés


Les Alliés ripostent calmement aux coups de butoirs de l’axe : les flottes Franco-Britanniques se positionnement massivement en méditerranée occidentale et un farouche combat commence aussitôt contre les Italiens. Les canons Français font des ravages, mais l’aviation Italienne vient remettre les pendules à l’heure : le Dunkerque, le Jean Bart et le Montcalm sont coulés :(, ainsi que les bombardiers air/nav Français contre le Garibaldi et le Bande Nere. Dégouttés, les Français se replient et évacuent la méditerranée, sous les quolibets de leurs « alliés » Anglais, spectateurs neutres et impassibles de cette tragédie :yeux:, qui observent néanmoins le repli en urgence des navires de transport Italiens.


Les tempêtes secouent alors l’Europe, chacun reste tranquillement chez soi. Gort et le corps expéditionnaire Anglais évacue Anvers et se replie en France, sur Lille. Une fine pluie vient alors remplacer la tempête et le Reich en profite pour relancer l’assaut : Gort est massacré, Lille tombe comme un fruit mûr :choc:. A Paris, l’on décrète la Patrie en danger. La chute simultanée d’Alger et de Tunis ne vient guère améliorer le moral des Français qui hurlent de rage en apercevant des Heinkels allemands faire irruption en méditerranée : pourquoi Italiens et Allemands arrivent à collaborer quand France-Angleterre n’y arrivent pas :enerve:? « Well, répond calmement Chruchill, ce sont quand même nos soldats qui sont morts devant Lille ! » « Justement, que reste t-il encore de notre alliance ? Quelques cadavres ? Cela ne sauvera ni Paris ni l’Empire ! »


Finalement, excédée par cette mauvaise foi si typiquement Française :o:, Londres déclare la guerre à l’Italie (Roosevelt s’en moque complètement :mrgreen:) et lance ses porte-avions contre La Spezzia. Cible prioritaire : les navires de transport Italiens. Sans eux, aucun renfort n’arrivera plus en Afrique du nord. Tous sont endommagés, aucun n’est coulé :loose:. Seul un croiseur léger, l’Attendolo, est envoyé par le fond. Maigre bilan.

Tandis que la Hongrie entre en guerre aux côtés du Reich, les Etats-Unis décident d’accorder à la Chine la vente sous licence de chasseurs américains et un prêt-bail occidental.


Conclusion du tour 4. Vraiment pas terrible :loose:. J’ai retardé la déclaration de guerre anglaise, ce qui a coûté cher au Français, pour un raid des porte-avions qui s’est montré relativement décevant. La chute de Lille n’est pas dramatique en soi, mais la destruction des 2/3 du corps expéditionnaire anglais est préoccupante. Algérie / Tunisie tombés et Angleterre / Italie désormais en guerre, que va faire désormais cette dernière ?


A suivre : les Alliés s’enfoncent dans les ténèbres et la défaite…


Je me demande si je ne vais pas arrêter cet aar ici, j’ai trop honte de la suite :honte:

Emp_Palpatine
28/12/2008, 11h46
J'ai bien fait de réserver mon billet dès septembre 39 moi. :mrgreen:

Danton
28/12/2008, 21h21
Mais non, mais non, puisque je vous dis que tout va bien :mrgreen:



Mai / Juin 1940. Les ténèbres s’abattent sur l’Europe


Front de l’ouest


L’heure de la grande offensive est venue et le Führer donne son feu vert pour la mise en œuvre du plan jaune : le général Von Runstedt dispose de moyens colossaux, il ne va pas s’en priver (le Reich joue un offensive chit ;)). Prételat et les B1 Français sont bousculés, mais retraitent en bon ordre. Une autre offensive germanique près de Rouen obtient de bien meilleurs résultats et les panzers s’engouffrent dans la brèche : quelques chars atteignent déjà les faubourgs de Paris :?:! Le général Gamelin contemple ses maigres troupes d’un air désabusé : il faut dégager la capitale, mais comment ? Alors que le généralissime planifie une contre-offensive hautement risquée, il apprend son remplacement par le général Weygand, qu’on est allé chercher en Syrie. Ce dernier abandonne immédiatement tout projet de contre-offensive et ordonne l’évacuation de Rouen et Strasbourg.


Des tempêtes s’abattent alors sur l’Europe : le Très Haut viendrait-il au secours de la fille aînée de l’église ? Va-t-il frapper l’antéchrist de sa foudre vengeresse :=(:? Le Reich ronge son frein et attend le retour du beau temps pendant que les Français prient le ciel de rester aussi agité. Ils ne sont cependant pas entendu et, avec le retour du beau temps, les panzers repartent en avant : Prételat et les chars B1 résistent une fois encore :clap:, mais une nouvelle percée est obtenue plus au sud et les faubourgs est de Paris cette fois sont atteint : l’étau germanique se resserre impitoyablement sur la capitale française. Dans les Alpes, pas mieux : les Italiens avancent et bombardent Nice.


Le repli Français continue, les moyens manquent pour contre-attaquer. L’Angleterre rassemble ses bombardiers pour un raid contre Lille, où se trouve le général Leeb, mais ses Spitfires d’escorte sont abattus par les chasseurs allemands et les bombardiers doivent se replier piteusement :loose:. Et l’offensive se poursuit : Metz résiste miraculeusement, mais Prételat et ses blindés sont cette fois massacrés jusqu’au dernier. Le siège de Paris commence. Dans les Alpes, le général Graziani obtient enfin une percée spectaculaire et ses troupes arrivent devant Lyon :?:. Les débris Français se concentrent derrière la Seine et dans Paris, lourdement défendue : de puissants renforts sont annoncés, il suffit juste de tenir encore un peu…


Mais les Teutons lancent l’assaut, à la baïonnette et la ville lumière tombe entre leurs mains ! (10 au dé à du 2/1, qu’est-ce que je peux bien faire contre une chance pareille moi :enerve:). Dans le même élan, la Seine est franchie et le général Georges décide de repousser l’envahisseur derrière le fleuve, pour au moins sauver l’honneur de la France outragée, de la France martyrisée, de la France humiliée : c’est un sanglant désastre… (1 au dé naturellement…:yeux:). Les débris du corps expéditionnaire anglais n’ont même pas attendu le résultat de cette contre-offensive désespérée pour prendre la poudre d’escampette : la Royal Navy évacue discrètement les derniers Anglais encore présents à Calais, encerclés de toutes parts.


Le gouvernement français chute, le général Pétain est appelé au pouvoir : à Montoire, il signe la capitulation Française. Le gouvernement de Vichy est né, mais tous n’acceptent pas sa légitimité et, à Londres, une voix s’élève : le général Palpatine :o: appèle à la résistance. Paris est tombé, mais la France est éternelle et le combat n’est pas encore terminé. Avec l’aide du Très Haut (et surtout des Etats-Unis en fait :siffle2:), un jour viendra où la France sera libérée de l’oppression teutonne.

Danton
28/12/2008, 21h24
Front méditerranéen



Bon, voilà au moins un front où les Alliés devraient remporter quelques succès : après tout, ils sont à deux contre le pauvre Italien, cela devrait suffire :o:. Pourtant, le tour commence fort mal : les hommes-grenouilles du Prince Noir font sauter le Tourville dans la base de Gibraltar pendant que les sous-marins passent discrètement le Rocher : 4 convois alliés sont coulés au large de l’Afrique occidentale. La Royal Navy riposte furieusement et, après un bref duel de surface, chasse les Italiens de méditerranée orientale : la disette commence à Tobrouk :tongue:, ce qui ne fait ni chaud ni froid à Mussolini, qui ordonne à Balbo de pousser son offensive jusqu’à Cassablanca.


Un farouche duel commence alors en méditerranée occidentale : le ravitaillement Italien est en jeux ! Les porte-avions Anglais créent alors la surprise et offrent aux alliés leur premier réel succès depuis le début de la guerre : bien que complètement surclassés en nombre et en qualité, les aviateurs anglais remportent la bataille et plus de la moitié de l’aéronavale germano-Italien est crucifié :=(:. Les navires fascistes payent ensuite le prix de cette défaite aérienne : l’Abruzzi, le Cadorna, le Trento, le Caio Duilio et trois convois sont coulés après plusieurs engagements qui, malheureusement, ne permettent jamais à la Royal Navy de couper complètement le lien Italien vers l’Algérie :(. Résultat, le général Balbo et ses blindés arrivent par chemin de fer à Oran tandis que l’infanterie quitte Alger et s’envahit déjà le Maroc !


Histoire d’ouvrir un nouveau front pour disperser les efforts de l’axe, le général Wavell quitte la chaude sécurité d’Alexandrie et envahit la Lybie : Bardia tombe, Tobrouk est bombardé, en vain. Des nouvelles catastrophiques parviennent alors de France : Paris est tombé, le général Pétain a demandé un armistice. Que va devenir la flotte française dans tout cela :goutte:? Qui va prendre en main le destin du Maroc à peine envahi ?

Danton
28/12/2008, 21h25
Front Chinois



L’Europe ne me réussit guère :loose:, mais il reste la Chine pour redresser mon moral défaillant : un immense succès serait bien nécessaire pour faire oublier les désastres de France. Le tour commence malheureusement fort mal : après un violent bombardement aérien, le général nippon Umezu prend d’assaut Si-An, à la baïonnette, Mao n’en est toujours pas revenu. Pourtant, le gros des renforts impériaux a débarqué au sud, près de Canton, où Yamamoto lance un assaut qui est sèchement repoussé par les nationalistes, très fiers de réussir là où les communistes se sont fait humilier :mrgreen:.


Mais le samouraï est persévérant et l’assaut reprend : Yamamoto se prend une nouvelle gifle, mais Umezu perce dans les montagnes et menace directement Chung King, la capitale nationaliste, le cœur industriel chinois :?:. Cette fois, il faut réagir fermement : un repli majeur est décidé. Les ressources du sud de la Chine, tant convoitées par Yamamoto, sont abandonnées à l’ennemi sans même combattre et les troupes nationalistes se replient dans les montagnes avec deux objectifs majeurs : maintenir ouverte la route de Birmanie, par laquelle transite la totalité du soutien allié, et tenir Chung King.


Epuisé par ces décisions difficiles à prendre, le général Chiang s’endort paisiblement à Chang Sha : certes, il devrait la ville, désormais trop vulnérable, et se réfugier dans les montagnes mais il est si fatigué… Un peu de repos lui fera du bien :yeux:(en fait, ce quartier-général était face down…). Il est réveillé par le bruit de l’artillerie nippone, qui précède de peu la charge des fantassins : la ville est enlevée de haute lutte (et allez, encore un « 8 » au dé, après le 7 pour prendre Si-An :enerve:) et le massacre commence. 200.000 civils sont égorgés et abandonnés dans les rues de la ville martyre, les Etats-Unis sont scandalisés (+1 Us entry chit).

Danton
28/12/2008, 21h27
Conclusion du tour 5.


Un mot suffit pour le résumer : désastreux :loose:. J’ai rarement subi pareille gifle à World In Flames. La France qui tombe déjà fin juin, avec des pertes allemandes dérisoires et l’utilisation d’un seul offensive chit, ce sera très lourd de conséquences pour la suite de la partie :?:. Pour autant, je n’ai pas eu l’impression d’avoir commis de réelles erreurs, mais quasi toutes les attaques ennemies ont réussi haut la main avec des jets de dé chanceux (Paris n’avait que 20% de chance de tomber, puis le tour se terminait et j’avais de très importants renforts qui arrivaient et allaient me permettre de contre-attaquer alors que le Reich n’allait presque rien recevoir). L’aviation anglaise ne sert quasi à rien à cause des strictes règles de non-collaboration Franco-Anglaise, mais bon, cela c’est général.


En méditerranée, j’ai commencé à sérieusement user la marine et l’aviation Italienne mais, avec la façade atlantique de la France qui va désormais servir de base aux sous-marins de l’axe, il va me falloir disperser une bonne partie de la Royal Navy pour protéger mes convois. Enfin, j’ai encore un tour avant de voir cela, mais cela ne me suffira pas pour achever le fasciste italien :o:. En Chine, c’est le désastre aussi : si le front sud tient toujours solidement, malgré la perte de Chang-Sha, Chung King est menacé et je dois à tout prix préserver la capitale nationaliste, qui représente pas moins de un tiers de la production chinoise. Idem pour la route de Birmanie, à priori pas encore vraiment menacée, mais les choses peuvent changer si vite.


Avant de passer au tour suivant, il nous reste à établir Vichy puis, naturellement, la production du tour. On verra ce qui reviendra à la France Libre, mais il faut à tout prix changer le cours des choses : la direction du vent est vraiment trop mauvaise pour le moment, rien ne va plus. Je me demande si l’ennemi va maintenant se lancer à l’assaut de l’URSS ou de l’Espagne…

Danton
31/12/2008, 12h23
« L’Angleterre, voilà l’ennemi héréditaire, voilà le pays qui nous a entraîné dans la ruine et qui convoite maintenant notre Empire. La Perfide Albion nous a dupé :enerve:, mais la France saura retrouver sa grandeur et sa place dans la nouvelle Europe, en collaboration avec nos voisins et amis allemands qui ne nous veulent que du bien. Le Reich nous aidera à préserver notre flotte et notre Empire des convoitises de l’ennemi de l’autre côté de la manche ». Maréchal Pétain, discours à la nation, 22 juin 1940.

La méfiance vis-à-vis de l’ex-allié anglais, si hésitant quand il s’agissait de venir en aide à la France :yeux:, l’emporte sur la raison et, si l’Algérie et la Tunisie passent définitivement sous contrôle italien, le reste de l’empire se rallie massivement à Vichy. Vainement, le général de Gaulle tente de convaincre, de rassurer, de cajoler : personne ne l’écoute, le cœur de l’empire brûle trop de haine non contre les puissances de l’axe, mais bien contre Londres. Seule la Nouvelle Calédonie offre son soutien au général, mais celui-ci, dépité, jette l’éponge quand il apprend que même l’Afrique équatoriale française, sur laquelle il fondait tant d’espoirs (troupes et navires se massent à Dakar), lui tourne le dos. La France Libre ne meurt pas, elle n’est jamais née :ouin:. La Nouvelle Calédonie, elle, proclame son indépendance, dans l’indifférence générale (la décolonisation commence)

Dernier coup de poignard donc pour terminer ce tour traumatisant : il n’y a pas de France Libre :?:. Tout est revenu à Vichy, sauf la Nouvelle Calédonie qui, étant considérée comme un simple ‘territoire’ ne pouvait servir de nouvelle capitale à la France Libre. Du courage, Danton, le vent finira bien par tourner.


Juillet / Août 1940. Premiers coups d’arrêts


Front européen

L’axe victorieux, dont la puissance fait désormais trembler le monde, poursuit sur sa lancée haineuse : l’Italie sort ses sous-marins et ses croiseurs, traquant les convois anglais, la Kriegsmarine quitte ses ports de la Baltique, évite la Royal Navy en mer du nord et surgit en atlantique ! Mais les convois anglais échappent aux raids et des hordes de navires d’escorte se précipitent : les mers sont anglaises et seule la méditerranée occidentale est réellement contestée.

La Luftwaffe, elle, envoi des centaines d’appareils pour couvrir l’allié italien, qui doit évacuer Balbo d’Algérie, Mussolini estimant que tous les objectifs romains ont été atteints de ce côté-là. Bien plus d’avions prennent l’air et se livrent à un violent bombardement de Londres : le blitz a commencé. Le général Alexander, fraichement promu, assure la défense anglaise à partir de Londres et, lors du seçond raid massif de la Luftwaffe, sur Southampton cette fois, les Spitfires anglais font des ravages : la RAF a tenu bon :clap:.

Le baby blitz, les usines de Londres et Southampton sont ravagées.

http://img300.imageshack.us/img300/9872/blitz1940yl7.jpg (http://imageshack.us)

Danton
31/12/2008, 12h24
Plus étonnant, des stukas et avions de transport déboulent en Italie, ainsi que des parachutistes, de l’infanterie de montagne et quelques divisions allemandes, coordonnées par von Rundstedt. Tout cela n’augure rien de bon et Malte est encore renforcée, sait-on jamais :o:.

L’Italie fin août 1940

http://img300.imageshack.us/img300/4281/italie1940ub7.jpg (http://imageshack.us)

A Londres, on se dit aussi que les hordes allemandes pourraient bien débarquer en Libye pour attaquer l’Egypte, avec le canal de Suez comme objectif final : les transports italiens endommagés lors du raid contre la Spezzia arriveront à nouveau début septembre et redonneront à l’Italie une nouvelle flexibilité :?:(un seul transport en activité actuellement). Afin d’éloigner ce danger, ordre est donné au général Wavell de prendre l’offensive : un violent bombardement d’artillerie cloue complètement les Italiens retranchés dans Tobrouk, qui n’ont plus eu à manger depuis des jours, puis, soutenue par les cuirassés de la Royal Navy, l’infanterie britannique lance l’assaut contre les puissantes fortifications de la ville, qui tombe comme un fruit pourri :mrgreen:. Des dizaines de milliers de soldats italiens se rendent, préférant la captivité à la mort. Ce maigre succès, aussi dérisoire soit-il, illustre bien la volonté anglaise de se battre jusqu’au bout et n’en reste pas moins le premier succès terrestre allié. Wavell poursuit sur sa lancée et s’empare sans même devoir combattre de Benghazi : toute la Cyrénaique est désormais conquise :clap:.

Danton
31/12/2008, 12h26
Le front chinois


Les troupes du Mikado avancent encore, gagnant un hexagone de plus adjacent à Chung King, puis Umezu ordonne l’assaut : banzai ! La capitale nationaliste résiste cependant farouchement aux bombardements aériens tout d’abord, à l’assaut de l’infanterie nippone ensuite, qui reflue avec de lourdes pertes. Un intrépide projet de contre-attaque voit alors le jour : c’est de la folie, certes, mais attendre serait pire encore, il ne peut pas y avoir de seçond Paris. Cette fois, ce ne sont plus les rivalités Franco-Anglaises qui perturbent ces plans hardis, mais la quasi guerre que se livrent les chinois nationalistes et communistes :enerve:, en dépit de l’ennemi commun, l’empire du soleil levant. Sur ordre de Mao, les troupes communistes s’enterrent et assistent sans broncher à la contre-offensive nationaliste.

Surprise, les nippons sont bousculés et contraints de reculer : l’étau sur Chung King s’est quelque peu amenuisé, mais la capitale reste menacée. Cette inattendue victoire chinoise, alors que l’allié allemand se couvre de gloire en mettant la France à terre, ulcère l’Empereur, qui ordonne à Yamamoto de lancer un grand assaut contre Kwei-Yang, la grande ville chinoise, première étape vers la vitale route de Birmanie. Galvanisés par leur récente victoire, les nationalistes, malgré les pertes, résistent et repoussent l’assaut : c’est le premier coup d’arrêt infligé au bélier nippon :tongue:.

La situation en Chine fin août 1940

http://img510.imageshack.us/img510/7900/chine40bisdl2.jpg (http://imageshack.us)

Danton
31/12/2008, 12h27
Conclusion du tour 6.

Point crucial à noter, la Wehrmacht et la Luftwaffe, malgré le blitz sur l’Angleterre, évacuent en masse la France : il n’y aura pas d’invasion de l’Espagne, c’est évident. Mon adversaire m’a révélé que telle était pourtant son intention initiale, mais les circonstances lui ont fait changer d’avis : la France Libre n’existe pas, pas question de la créer en provoquant la chute de Vichy. L’offensive chit préservé et les faibles pertes durant la campagne de France laissent en outre augurer d’un Barbarossa 1941 radieux :(.

La méditerranée n’est cependant visiblement pas oubliée et quelque chose s’y prépare, raison pour laquelle j’ai brusqué l’offensive de Wavell, avec un succès complet : maintenant, si Rommel veut envahir l’Egypte, il lui faudra débarquer quelque part en force ou prendre son mal en patience car le chemin à parcourir depuis Tripoli est assez long :mrgreen:! Mais l’axe manque cruellement de bases en méditerranée orientale, il est bien incapable pour le moment d’y projeter sa puissance aviation, comme il le fait en méditerranée occidentale pour préserver les lignes de communication avec Tunis et Alger. Malte lui rendrait de grands services, mais l’île est blindée et son ravitaillement assuré.

En Chine, un coup d’arrêt a été infligé et j’ai noté que la production japonaise se concentrait de plus en plus sur la future guerre aéro-navale à mener contre les occidentaux, au détriment de la guerre en Chine. Toujours est-il que Chung King reste menacée et que pas moins de la moitié de la production chinoise actuelle dépend de l’aide anglaise, qui passe exclusivement par la route de Birmanie…

jmlo
31/12/2008, 13h48
Bravo pour les photos ! :clap:

Emp_Palpatine
31/12/2008, 14h42
Oui, c'est bien mieux. En tout cas, c'est sombre cette situation... :o:

Danton
31/12/2008, 16h11
Plus la situation s'assombrit, plus les photos s'éclaircissent :o:

Bientôt vous serez complètement éblouis et on n'y verra plus rien :mrgreen:

Bravo pour les photos ! :clap:

5 heures de cogitation et 2 de prises de vue, mais le résultat en valait la peine :o:

Leiv
05/01/2009, 11h19
Bon ben aout 40, il lui reste septembre octobre pour les balkans... A-tu pensé à changer les dés de l'adversaire ? :chicos:

Pour la France libre, pour Paris, Lille, l'offensive japonaise... VDM :chicos:

Danton
06/01/2009, 21h17
Le vent finira bien par tourner :o:


Septembre / Octobre 1940. Les ténèbres s’abattent sur l’Acropole


Front Européen

L’axe prépare un mauvais coup, c’est clair comme de l’eau de roche : les croiseurs Italiens sortent en méditerranée, Balbo et des parachutistes arrivent en Albanie, la Luftwaffe envoi les 2/3 de son aviation en méditerranée et la Bulgarie entre en guerre aux côtés du Reich. La Royal Navy se précipite partout pour protéger ses convois et disputer toutes les zones maritimes de méditerranée sans la moindre exception, mais sans trouver personne d’assez courageux pour relever son défi :tongue:. Pourtant, de nouveaux croiseurs Italiens prennent la mer et, cette fois, ils embarquent des divisions d’infanterie allemandes : l’axe déclare la guerre à la Grèce !

Balbo, parachutistes et infanterie de montagne, à partir de l’Albanie, s’emparent de Corcyre, tandis que les troupes Bulgares prennent Salonique et les divisions allemandes débarquent directement au Péloponnèse. Attaqués de partout, les Grecs appellent à l’aide mais l’Angleterre ne peut que relancer son offensive en Lybie et traquer l’ennemi en méditerranée.

Plusieurs combats éclatent en méditerranée, contre la flotte Italienne et l’armada de la Luftwaffe : les Anglais font honneur à leur réputation de vaillants marins, mais ne parviendront jamais à couper les lignes de ravitaillement de l’axe, ni pour l’Algérie/Tunisie, ni pour l’Albanie/Péloponnèse :loose:. En Grèce, les combattants de la liberté sont matraqués par les Stukas puis Athènes est prise d’assaut par les Italo-Germano-Bulgares, commandés par Balbo.


Jaloux du rôle prédominant accordé à la Luftwaffe, le grand amiral Raeder ordonne une sortie de la Kriegsmarine, basée à Brest : celle-ci échappe à la vigilance de la Navy et surgit en Atlantique où elle disperse à coups de canons les nombreux convois anglais qui amènent les précieuses ressources du Canada et du Venezuela. Consternation à l’Amirauté : l’engagement massif en méditerranée, pour tenter de venir en aide aux Grecs, a mobilisé toutes les forces de la Navy ou presque.

En raclant les fonds de tiroirs, on finit par trouver quelques vieux croiseurs et un cuirassé, le Howe, pour escorter de nouveaux convois et rétablir les lignes de communication avec l’Amérique, mais la chance n’est pas du côté anglais : la Kriegsmarine repère les nouveaux arrivants et reprend ses tirs meurtriers. Deux croiseurs sont coulés de chaque côté, le Howe est endommagé et doit se replier. La mort dans l’âme, Londres ordonne le repli des convois désormais vulnérables et fait savoir à Washington que la situation ne cesse d’empirer :(. La production anglaise chute en effet d’un tiers à cause de l’abandon de ces convois de l’Atlantique…

Unique rayon de soleil dans la grisaille, le général Wavell atteint Homs : Tripoli est désormais tout proche, mais les Italiens s’y sont retranchés avec de puissantes troupes.

Danton
06/01/2009, 21h19
Front chinois


Le mikado ordonne une double offensive simultanée. Le général Umezu tente de bousculer les nationalistes dans les montagnes près de Chung king pour augmenter la pression sur la capitale chinoise mais, malgré un succès aérien, l’assaut se solde par un sanglant désastre :mrgreen:. Plus au sud, Yamamoto enlève la grande ville de Kwei-Yang à la baïonnette, mais, là aussi, au prix de pertes nombreuses. Et les renforts nippons sur le continent se font de plus en plus rares. Au nord, Mao dispose ses troupes toujours plus nombreuses.

Face à cette menace, le gouvernement Japonais décide pour une fois de recourir à la diplomatie musclée plutôt qu’à la force militaire : après d’intenses pressions auprès de Londres, il obtient la fermeture de la route de Birmanie. La Chine est désormais privée de sa principale source d’approvisionnement :(, mais le lobby chinois s’active déjà pour exiger la réouverture de la route de Birmanie.


Les Etats-Unis, devant les pressions de plus en plus violentes qui s’abattent sur l’Angleterre, décident de sortir un peu de leur isolationnisme : ils décident d’assurer désormais les escortes des convois le long de leurs côtes est, cèdent des destroyers à l’Angleterre et décrètent un embargo sur les matériaux stratégiques contre le Japon ! L’oncle Sam à la rescousse :clap:.


Conclusion de ce tour

La Royal Navy commence à être au bout de ses capacités, malgré un engagement assez limité de l’axe sur le plan naval. L’engagement massif de la Luftwaffe n’a pas suffi jusqu’à présent pour faire basculer l’ensemble. Cependant, en dépit de tous mes efforts, l’Italie maintient toujours ses lignes de ravitaillement avec l’Afrique et, naturellement, il y a eu cette brutale et tragique rupture de mes convois en Atlantique. Pas de panique cependant, la Wehrmacht poursuit son redéploiement à l’est : il y aura un Barbarossa 1941, le sort de la guerre va se jouer en URSS, pas en méditerranée.


En Chine, nouveau coup d’arrêt infligé au Japon, dont les maigres renforts ne parviennent désormais plus à combler les pertes : je ne serais pas surpris si le mikado arrêtait sous peu ses offensives en Chine. Le gros de ses objectifs doit être atteint de toute façon et la Chine dépend fort de l’aide britannique, désormais stoppée : la résistance de Chung King a empêché une victoire totale. De même, l’armée nationaliste et communiste reste assez solide. La Chine tiendra, tout va se jouer avec la guerre du pacifique.

Danton
06/01/2009, 21h22
Novembre / décembre 1940. Et on en remet une couche


Un hiver particulièrement clément s’abat sur l’Europe : espérons que le prochain sera mille fois plus rude :mrgreen:. Pourtant, curieusement, l’axe semble renoncer à toute offensive : le Japon envoi bien quelques renforts en Chine, mais sans reprendre l’offensive. La Wehrmacht et la Luftwaffe partent de plus en plus pour le front de l’est, seul un concentrement de troupes dangereux s’opère à Athènes :?:. Prévoyant un mauvais coup, l’Angleterre relance l’offensive en méditerranée et parvient à défaire la Luftwaffe : les lignes de ravitaillement avec l’Afrique sont complètement coupées. Malheureusement, la puissante garnison de Tripoli résiste obstinément aux bombardements anglais et Wavell préfère annuler son assaut.

Puis vient l’injure suprême : la Kriegsmarine quitte à nouveau sa base Brest, échappe à la vigilance de la Royal Navy et surgit en Atlantique : deux croiseurs anglais sont coulés, les convois venant d’Amérique dispersés :enerve:. Faute de disposer de réserves suffisantes pour affronter la Kriegsmarine, Londres doit une nouvelle fois renoncer à ces précieux convois et donc à un tiers de sa production…


Les Etats-Unis réagissent vigoureusement : ils gèlent les avoirs nippons et décident l’occupation militaire du Groenland et de l’Islande.


Conclusions du tour

L’offensive en Chine est bien stoppée et, en méditerranée, l’Italie, faute de recevoir une aide économique suffisante de l’Allemagne, représente de moins en moins une menace. Et avec la Luftwaffe qui réduit sa présence au minimum, tout semble joué, qui l’aurait cru après le départ en fanfare de Rome. La guerre va se jouer en URSS et dans le pacifique. Nouveau désastre en Atlantique, mais cela ne se reproduire plus :honte:.

Danton
14/01/2009, 21h31
Janvier / Février 1941. L’Angleterre résiste farouchement


L’axe, qui devine qu’il aura bientôt d’autres préoccupations :yeux:, ne ménage pas ses efforts pour porter un grand coup contre l’Angleterre : la Kriegsmarine exécute une nouvelle sortie en atlantique, où elle est cette fois enfin chassée à coups de canons par les cuirassés de la Navy :tongue:, les sous-marins lancent des raids le long des côtes africaines et canadiennes, mais en vain, et la marine Italienne, avec un important appui aérien de la Luftwaffe, tente à nouveau de contester la méditerranée occidentale : l’Angleterre refuse de céder et tient bon.

Enfin, l’axe organise un double débarquement : le premier à Famagouste, sur l’île de Chypres, le seçond le long de la frontière Egypte-Palestine. La réaction de Londres ne se fait pas attendre et un corps blindé Indien venu de Bombay mène la contre-offensive : les Allemands sont rejetés à la mer :=(:, reste encore cependant à libérer Chypres. Wavell, lui, s’empare de Tripoli, malgré une farouche résistance Italienne.


Dans le pacifique, le Japon occupe l’Indochine militaire. Vichy ne proteste que très mollement, mais les Etats-Unis sont ulcérés et parlent de provocation délibérée : Roosevelt ordonne de doubler la production du matériel militaire US et la réouverture de la route de Birmanie. Le pays se dirige vers la guerre…


Conclusion du tour

Excellent, rien à redire. L’Angleterre a rétablit ses convois et refoulé les ultimes tentatives germaniques. La conquête de la Libye est achevée, direction à présent la Tunisie. Dans le pacifique, la guerre en Chine semble appartenir au passé, il faudra du temps avant de pouvoir passer à la contre-offensive, malgré la réouverture de la route de Birmanie.



Mars : Avril 1941. Le monde retient son souffle


La Luftwaffe rejoint massivement la frontière polonaise, la Wehrmacht fait le compte de ses stocks de pétrole : on raconte que ceux-ci seront bientôt nécessaires et que les livraisons venant d’URSS vont stopper :o:. La Finlande mobilise et entre en guerre aux côtés du Reich, Helsinki affirme main sur le cœur que l’ennemi est la perfide Albion :yeux:. Celle-ci en prend bonne note et Gort se tient prêt à partir avec ses troupes pour le front nord.

Le coup de tonnerre viendra finalement de Washington : un embargo pétrolier est décrété contre le Japon ! Désormais étranglé économiquement, Tokyo va devoir faire un choix : la soumission ou la guerre :=(:.


Conclusion du tour

Cette fois, on y arrive : Barbarossa va se lancer. Moscou et Londres se tiennent prêts, l’interventionnisme US est lui de plus en plus marqué.

Emp_Palpatine
14/01/2009, 21h40
On dirait que tu va bientôt pouvoir respirer! :p:

Danton
14/01/2009, 22h29
Actuellement, je transpire beaucoup en URSS, Barbarossa bat son plein :mrgreen: (oui, j'ai pris du retard sur le CR :loose:)



Set-up Russe finalement retenu.

Répartition des troupes : 40% seulement au nord, où je compte sur le terrain et les villes pour le ralentir, 60% au sud, où je panique rien qu’à l’idée qu’il franchisse trop tôt le Dnieper, ce qui serait une catastrophe sans nom (j’ai des usines à évacuer en Sibérie moi !).

Front nord.

Léningrad et Mourmansk ont des garnisons et, ailleurs, le but est clair : éviter les frappes aériennes de la Luftwaffe lors de l’impulse de surprise en se réfugiant dans les forêts et s’accrocher dans les villes et derrière les fleuves. Du terrain et du sang contre du temps. Yeremenko est le seul quartier-général présent, il a pour mission de réorganiser les quelques réserves qui seront levées dès la déclaration de guerre et immédiatement envoyées au front. L’aviation devra frapper dès que possible les hordes germaniques, puis j’espère que les renforts et le mauvais temps feront leur œuvre.

Cela donne ceci fin avril 1941 :

http://img102.imageshack.us/img102/431/avril41nordsy8.jpg (http://imageshack.us)

La Luftwaffe est beaucoup plus faible que je ne le craignais, j’ai bon espoir de tenir. Deux quartiers-généraux : Runstedt et Leeb.


Front sud.

Mieux garni et avec deux lignes de défense principales. La première se situe aux frontières : comme pour le nord, je me suis réfugié dans les forêts pour éviter les frappes aériennes, sauf en Bessarabie, où je m’accroche massivement aux villes car… La Roumanie est toujours neutre ! Les forces du Reich, à l’exception des troupes axistes qui ont participé à la conquête de la Grèce, sont en Pologne et cela leur fait du chemin à parcourir avant d’atteindre la deuxième ligne, qui repose sur le Dnieper. En avant du fleuve, les grandes villes de Kiev et Dnepropetrovsk ont été fortifiées par les bons soins des ingénieurs russes.

Deux quartiers-généraux : Joukov, qui a pour mission de réorganiser une partie des réserves qui vont apparaître dès la déclaration de guerre et Timoshenko, qui assure le ravitaillement des troupes aux frontières. L’aviation est en grande partie en retrait, prête à frapper pour défendre la seçonde ligne. En face, il y a pas moins de 5 quartiers-généraux : Guderian, Rommel, Von Bock, Balbo en Bulgarie pour le moment et le roumain Antonescu qui ne va plus tarder. La Luftwaffe et la Wehrmacht sont bien plus imposantes sur ce front.

Cela donne ceci :

http://img110.imageshack.us/img110/8282/avril41sudus0.jpg (http://imageshack.us)

Attention, il n’y a pas eu d’invasion prématurée de la Roumanie : l’unité Russe présente à Cernauti a été déplacée et remise juste au nord du Dniester, l’erreur ayant vite été repérée par le camarade Adolf (bien essayé Danton :siffle2:)

Danton
19/01/2009, 11h39
:choc:

Je viens de tomber par hasard sur le site d'un fan de WIF, qui a notamment repris toute une série de cr... Ben j'en ai reconnu un :chicos:

Un compte rendu assez brillant :priere: d'une de mes parties il y a 2 ou 3 ans, je ne sais plus exactement.

Par contre, je n'ai pas compris pourquoi, il n'a pris que les 2/3 et semble avoir oublié le reste :?:

Pas un mot non plus sur l'auteur du cr en question: et la propriété intellectuelle, tu en fais quoi? :enerve:

Dans quelques années, mes écrits s'arracheront à prix d'or :o:, en attendant certains en profitent déjà pour se les accaparer.

Danton
19/01/2009, 12h42
Mai / Juin 1941. Le monde retient son souffle


Sans surprise, le Reich déclare la guerre à l’URSS et lance la formidable invasion : les Roumains se joignent aussitôt à la curée, ainsi que les Italiens puis les Yougoslaves.

Front extrême-nord

Le quartier-général Finlandais Mannerheim est placé avec quasi toutes ses troupes près de Léningrad : visiblement, Mourmansk ne passionne pas le Reich, qui place à peine une petite garnison à Petsamo, pour protéger la ressource Finlandaise. Son sort sera vite scellé : Gort débarque d’Angleterre avec un petit corps expéditionnaire et, avec le soutien logistique des Russes, prend d’assaut la ville finlandaise. La ressource est redirigée vers l’URSS, les troupes anglaises, leur mission accomplie, plient bagages et rentrent en héros à Londres.


Groupe d’armée nord et centre

Les deux groupes sont fort mêlés pour le moment, Leeb et Rundstedt collabore sans problème. Le GAN dispose de moyens très réduits et appuie essentiellement le GAC : Kaunas est pris d’assaut, puis Vilna et, surtout, Minsk. Des bombardements aériens russes clouent les panzers, l’infanterie s’accroche à Riga et derrière la Dvina : le nord tient. Bref moment de frayeur au centre, où des renforts doivent être envoyés de toute urgence à Vitebsk suite à la rupture du front : fausse alerte, les allemands n’atteindront même pas la ville, mais il s’en est fallu de peu.

Sur ce front, les troupes ont jouées leur rôle et bien ralentis l’invasion, aidées en cela par des bombardements précis et les faibles moyens de l’armée allemande.

Situation finale :

http://img525.imageshack.us/img525/8022/img0021uo9.jpg (http://imageshack.us)

Groupe d’armée sud

L’invasion commence très mal pour le Reich, qui subit un désastre près de Lvov. Timoshenko organise la retraite des frontières, mais sans jamais cesser de combattre et de ralentir l’avance allemande : Lvov tombe, mais Chisinau résiste à un premier assaut. Surprise, Timoshenko parvient à achever sa retraite de façon parfaite : le Dnieper est solidement tenu. Il est vrai que, sur ordre personnel d’Hitler, Guderian a du stopper sa poursuite et lancer ses troupes plein sud pour en terminer avec la farouche résistance russe en Bessarabie : les Roumains étaient bien incapables de percer seuls et il fallait liquider cette trop solide poche de résistance. C’est chose faite fin juin, avec la prise de Chisinau, mais aussi d’Odessa, la grande ville Russe, pourtant bien défendue. Ce succès a cependant un prix : les rives du Dnieper sont encore loin.

Sur ce front, ma première ligne de défense a remplis tous mes espoirs : elle n’existe certes plus, en grande partie détruite mais certaines unités ont pu se replier néanmoins, mais a pu considérablement ralentir l’avancée allemande. La seçonde ligne de défense n’est même pas encore atteinte par le Reich ! Le choix de la Yougoslavie alignée, et de la Roumanie retardée, a pesé très lourd dans la balance…

http://img291.imageshack.us/img291/3025/urssjuin41sudup0.jpg (http://imageshack.us)

Front occidental et méditerranéen

L’Angleterre, outre l’expédition de Gort sur Petsamo, va principalement réaliser deux actions. D’une part, l’envoi massif de convois vers les mers de Norvège et Mourmansk. D’autre part, Alexander organise un double assaut aérien contre la grande base navale de Brest, où se trouve une partie importante de la Kriegsmarine : les chasseurs allemands repousseront vaillamment ce double assaut, mais Londres promet de revenir. L’Italie enfin tente une sortie massive en méditerranée pour rétablir le ravitaillement en Afrique du nord et à Chypres, profitant du fait que le gros des porte-avions anglais soit mobilisé pour le raid contre Brest : l’aviation germano-italienne se distingue et endommage 6 croiseurs anglais, mais les convois Italiens, eux, sont envoyés par le fond. Les pâtes n’arrivent pas, cela commence à grogner en Afrique du nord et à Chypres.


Conclusion du tour

Pertes en URSS : 15 BP pour l’Allemagne contre 55 BP pour l’URSS, auxquels il faut ajouter la perte d’une usine, Odessa, non transférée à temps en Sibérie. Bon, incontestablement, c’est une saignée meurtrière, mais le premier tour de Barbarossa, c’est un peu inévitable je crois. Le principal, c’est que le front tient bien au nord et au sud, l’avance allemande est même moins importante que je ne le craignais. Reste que si ce niveau de pertes se maintient, je cours au désastre assuré… Pour l’avenir, je reste confiant : le Dnieper et les fortifications des villes au sud constituent un obstacle de taille pour le Reich, qui manque de moyens au nord.

Les USA décident coup sur coup l’envoi de ressources et du prêt bail à l’URSS.

Danton
19/01/2009, 21h51
Juillet / Août 1941. Combats sanglants à l’est


Front de l’est

Le groupe d’armée nord, commandé par Leeb, perce à Riga et remonte ensuite plein nord : tous les Pays-Baltes sont conquis, les troupes passent en URSS. Le groupe d’armée centre, mené par Runsdtedt, bataille fermement autour de Vitebsk, de longues semaines durant. Finalement, la ville et ses environs sont conquis. Deux objectifs apparaissent alors à la portée du GAC : foncer vers Smolensk et / ou remonter plein nord pour encercler, avec Leeb venu du grand nord, le quartier-général soviétique Yeremenko, situé entre Pskov et Novgorod. Un nouveau quartier-général soviétique fait son apparition fin août : Koniev, qui prend en charge la défense du front centre.

Situation après le placement des renforts de septembre :

http://img99.imageshack.us/img99/1121/aot41nordst1.jpg (http://imageshack.us)

Le groupe d’armée sud, lui, se heurte avec une rare violence aux fortifications russes de Kiev et Dnepropetrovsk : les pertes allemandes sont terrifiantes, mais Dnepropetrovsk finit par tomber. La capitale de l’Ukraine, cependant, résiste toujours à l’heure actuelle. Finalement, un premier assaut est tenté à travers le Dnieper, à l’extrême-sud, tenu par une faible milice soviétique : c’est la percée !

Situation après le placement des renforts de septembre :

http://img99.imageshack.us/img99/6818/aot41sudzt1.jpg (http://imageshack.us)

Front occidental et méditerranéen

Wavell s’empare de Tunis, les soldats italiens affamés n’offrant guère de résistance, puis marche sur l’Algérie. Mais c’est l’aviation anglaise qui tient pour une fois la vedette : bombardements violents sur Alger, Bruxelles, Lille et Brest, où le Gneisenau et le Graf Spee sont envoyés par le fond. La Kriegsmarine envoi un formulaire de protestation à la Luftwaffe, incapable d’assurer la sécurité de la base, mais celle-ci ne répond même pas tant elle est débordée. Pour la soulager un peu, l’aviation italienne réalise une sortie en méditerranée, mais les avions retourneront à leur base sans avoir trouvé le moindre anglais.


Conclusion du tour

Pertes en URSS : 34 BP pour le Reich contre 44 BP pour l’URSS, cela commence déjà à s’équilibrer un peu, mais les désastres contre les fortifications expliquent en grande partie cela. Sur le front nord, Yeremenko semble condamné et Léningrad vouée à l’isolement, mais au centre le front est très solide. Au sud, je tiens aussi fermement, mais le front commence à percer et je crains fort l’utilisation là de l’offensive chit du Reich au prochain tour :?:. A noter que j’ai aussi encore perdu trois ressources et une usine. L’aide économique anglaise représente 20% de la production russe et 50% de la production chinoise !

Danton
24/01/2009, 21h25
Septembre / Octobre 1941.L’impossible percée à l’est


Note importante : les probabilités d’avoir du beau temps en URSS étaient de 40%... Trois fois, pas moins, ce sera le cas et le Reich va profiter de ce beau temps inespéré.

La grosse surprise viendra très vite : offensive chit sur Runsdedt, Groupe d’armée centre donc. J’étais persuadé qu’il allait être joué au sud. L’opération Typhon commence sur des chapeaux de roue : la grande ville de Smolensk est débordée par le nord et par le sud, tandis que, plus au nord, Leeb s’empare de Novgorod et isole complètement Yeremenko puis, les choses se gâtent… Le Reich se casse les dents à deux reprises contre Smolensk :p:, qui résiste obstinément et Yeremenko ne cède qu’après avoir infligé de lourdes pertes à l’armée allemande, désorganisée de surcroit. Koniev lance alors une contre-offensive visant à dégager Smolensk, ce qui annulerait complètement les très maigres gains de l’opération Typhon : c’est malheureusement un échec. Toujours est-il que le bénéfice engrangé par le Reich est dérisoire vu les moyens gaspillés (un offensive chit)

Le front nord et centre :

http://img179.imageshack.us/img179/6132/septembre41nordva9.jpg (http://imageshack.us)

Au sud, les panzers franchissent en masse le Dnieper et la Stavka doit ordonner un repli sur des positions préparées à l’avance. Roumains et Italiens s’emparent de toute la Crimée, Sévastopol excepté : la grande forteresse russe tient toujours. Stalino tombe, mais une tentative de déborder Kharkov échoue complètement et, là aussi, une contre-offensive est lancée par le général Joukov, qui n’obtient cependant pas les résultats espérés :loose:. A noter que Kiev tient toujours.

Le front sud :

http://img152.imageshack.us/img152/1492/septembre41sudhu9.jpg (http://imageshack.us)

Sur le front occidental, une douce torpeur, brisée par la sortie en masse des sous-marins et navires du Reich. La Kriegsmarine abandonne sa base de Brest, jugée trop vulnérable, et se repositionne à Bordeaux, mais c’est de l’amiral Donitz que tous les espoirs étaient attendus : ses U-Boats déferlent en mer de Norvège et près de Mourmansk. Les convois anglais à direction de l’URSS sont en effet très mal défendus et l’aide économique anglaise représente près de 20% de la production russe. Echec généralisé, mais les alliés ont eu une grosse frayeur et ripostent à leur manière : la flotte Russe de Léningrad sort en Baltique, à la recherche des convois allemands qui ramènent le précieux fer de Suède. Echec là aussi. En méditerranée, nouvelle passe d’arme Anglo-Italienne, qui ne remet pas en cause la suprématie de la Navy sur ce front.

Les Etats-Unis décident de rebaser une partie de leur flotte à Pearl Harbourg, le gouvernement nippon parle de provocation lourde de conséquences :=(:.


Conclusion du tour

Pertes en URSS : 43 BP pour le Reich (dont les 15 de l’offensive chit) contre 41 BP, une ressource et une usine pour l’URSS. Je ne me plains pas, le front a tenu bon, malgré l’offensive chit et j’ai pu lancer mes premières contre-offensives, sans succès cependant. A Berlin, on reste calme : l’année 42 sera décisive.

Danton
24/01/2009, 21h26
Novembre / Décembre 1941. Le Reich se renforce, le Japon s’agite


Le Reich décide sagement de consolider ses positions, en attendant le retour du beau temps et des grandes offensives, et va y arriver au-delà de tous ses espoirs : Smolensk tombe malgré les pluies puis un assaut germano-italien, emmené par des unités de montagne, permet d’enlever la grande ville de Kiev malgré les fortifications et la neige :enerve:! Nouveau raid des U-Boats en mer de Norvège, sans résultat aucun.

Dans le pacifique, le Japon aligne le Siam et y masse des troupes. La flotte combinée prend position à Truk et Saigon, de grands événements se préparent, c’est évident :yeux:.


Conclusion du tour

Pertes en URSS : 0 BP pour le Reich, 15 pour l’URSS. Les chutes de Smolensk et Kiev, malgré le mauvais temps, sont incontestablement des mauvaises nouvelles, mais tout va bien, dormez en paix, le petit père des peuples a la situation bien en main :o:.

Danton
24/01/2009, 21h29
Janvier / Février 1942. Le général Hiver


Le Reich décide de faire taire le vieux dicton « L’hiver est l’allié naturel des Russes » et lance un assaut violent contre Léningrad : les marais disparaissent sous la neige et ne posent plus guère de soucis aux fantassins allemands, mais ce sont en réalité les Finlandais qui mènent la danse et leur expertise dans les combats sous la neige a raison de la résistance Soviétique… Chute de Léningrad :?:! La flotte de la Baltique erre comme une âme en peine et finit par se saborder, de désespoir. Le Groupe d’armée nord a réussi sa mission et est redirigé vers le centre, où l’arrivée de Manstein insuffle un vent nouveau : le bouillant général élargit le front et lance les panzers vers Kalinin. Au sud, pas mieux, la neige et la pluie ralentissent à peine l’assaut et Kharkov tombe comme un fruit mûr. Le Reich s’offre le luxe d’envoyer à nouveau ses sous-marins contre les convois anglais à destination de l’URSS, mais une fois encore sans le moindre résultat.

http://img152.imageshack.us/img152/9351/mars42nordaq7.jpg (http://imageshack.us)

http://img179.imageshack.us/img179/7406/mars42ps2.jpg (http://imageshack.us)

En méditerranée, alors que Wavell est aux portes d’Oran, la dernière grande ville en Afrique du nord encore tenue par les Italiens, le Duce ordonne une sortie massive de la flotte : les sous-marins Italiens coulent 150.000 tonnes de navire anglais au large de Dakar et, pour la première fois, les divisions allemandes qui tiennent Chypres reçoivent à boire et à manger. Les soldats se gavent comme des porcs, à un point tel qu’ils en oublient de surveiller les côtés : mal leur en prend, des troupes anglo-canadiennes débarquent en force et l’île est rapidement reconquise, à la grande frustration du Duce, qui, à peine la bonne nouvelle annoncée au Furher (Chypres ravitaillée), doit déclarer dans la foulée que le ravitaillement amené servira en fait à nourrir les prisonniers allemands :mrgreen:.

Dans le pacifique, les porte-avions nippons quittent leur base de Truk et sont aperçu peu après non loin de Pearl Harbourg… Roosevelt exige des explications et ordonne d’augmenter les productions de guerre aux Etas-Unis (nouveau bond de la prod US)


Conclusion du tour

Pertes en URSS : 0 BP pour le Reich (oui, encore) contre 26 pour l’URSS + une usine ( la flotte de la Baltique représente à elle seule 14 BP, les pertes terrestres ne sont donc pas si lourde). Cela commence à sentir le roussi en URSS. L’hiver touche tout doucement à sa fin et il a été très favorable au Reich, qui se positionne en outre très bien pour une blitzkrieg d’été meurtrière : des renforts en blindés ne cessent d’arriver, un offensive chit est prévu pour mai, un autre pour juillet, cela promet :loose:.

Je vois deux axes offensifs possibles pour le puissant groupe d’armée sud : soit direction Rostov et le caucase, soit remontée plein nord, vers Orel et Kursk, à la rencontre du groupe d’armée centre. Objectif final : Moscou naturellement. Le groupe d’armée centre semble cependant avoir les moyens de percer seul, il a été fort renforcé lui aussi. A noter l’îlot de résistance au grand nord que constitue la ville de Pskov, toujours tenue par les russes. Le terrain n’est plus trop avantageux, c’est surtout de la plaine et le Reich domine au niveau aérien. L’été 42 sera très chaud, je crains le pire, le petit père des peuples (c'est moi :o:) exige l’ouverture d’un seçond front immédiatement pour soulager la pression à l’est. Winston Danton (c'est encore moi :o:) étudie la requête, il est clair qu’il faut secouer au plus vite l’axe en Europe sans quoi l’URSS risque bien de s’effondrer cette année. Heureusement, Danton Roosevelt (c'est toujours moi :o:) semble décidé à entrer dans la danse au plus vite.

Dans le pacifique, cela va chauffer aussi : une attaque sur Pearl Harbourg est probable pour le prochain tour. Singapour, la Malaisie, la Birmanie et l’Inde ont été renforcés, mais toujours impossible de défendre Rabaul (il faut une option de l’us entry et j’ai préféré ce tour augmenter la production US). Par contre, dès que Yamamoto donnera le signal de foncer, je riposte avec une offensive de grande envergure en Chine, où je ne cesse d’accumuler du matériel et des troupes. L’armée Japonaise sera balayée comme un fétu de paille :tongue:.


A suivre

Emp_Palpatine
24/01/2009, 23h12
Ouch, c'est pas bon, ça, Léningrad... :?:

Danton
25/01/2009, 00h15
Pfff, tu l’as dit :loose:. Outre la perte des usines et de la flotte de la baltique, c’est aussi libérer le front nord pour l’allemand et ouvrir le passage aux Finlandais, de loin les meilleurs alliés du Reich, surtout quand l’hiver vient.

Le topo. Léningrad est dans des marais et en grande partie derrière un fleuve, voilà de quoi repousser 20 assauts. Mais le Reich a attendu que la neige tombe, les marais deviennent forêts, et lancé l’assaut à moitié avec des Finlandais, qui n’ont aucun malus en hiver. La Luftwaffe a bombardé mais en vain (forêt et neige, bonne chance pour atteindre sa cible :o:) et l’assaut a été lancé avec une chance de succès de 30%... C’est passé naturellement. J’aurais du positionner une artillerie en plus, cela aurait fait passer les chances à 20%, mais le front nord a été percé trop vite par Leeb. Saletés de Finlandais :enerve:.

Emp_Palpatine
25/01/2009, 00h26
Alors, l'URSS est condamnée? :?:

Danton
25/01/2009, 11h13
Mais pas du tout, la situation est parfaitement sous contrôle :o:

Par contre, je me demande de plus en plus si je ne suis pas en train de faire une grosse bourde. Je vais me prendre l’assaut allemand de plein fouet, trop souvent en plaine et avec un front qui présente des faiblesses évidentes. Un repli massif serait peut-être plus prudent, si je perds mon armée à quoi bon tenir le terrain ?

J’hésite cependant car, au nord, la position n’est pas mauvaise, 50% de mes unités sont toujours derrière un fleuve, mais j’ai peur que la ligne Orel-Koursk ne s’effondre sous un assaut venu du sud, ce qui rendrait la situation du nord intenable et la retraite peut-être désormais impossible.

J’ai encore deux heures pour y réfléchir :?:

Marco70
25/01/2009, 18h56
Interessante cette partie, je me pose une question : comment peut on mettre en oeuvre une attaque surprise ? Celle de pearl harbour a été menée par une flotte japonaise parvenue dans le plus grand secret à portée des îles Hawai... Qu'est ce qui empeche l'aviation US d'écraser préventivement cette menace ?

Danton
25/01/2009, 21h54
Les règles :mrgreen:


A WIF, l'entrée en guerre des USA est un facteur primordiale. Pour résumer, il faut un niveau d'us entry et de tension assez élevé pour avoir une chance de déclarer la guerre (l'aléatoire subsiste toujours).

L'us entry est alimenté automatiquement (un chit par tour, deux à partir de 1942) ET via les actions des uns et des autres. Plus l'axe est agressif, plus il risque de faire monter l'us entry et inversémment pour les alliés (une attaque russe sur l'Allemagne est ainsi de nature à fort retarder l'entrée en guerre des USA)

La tension est alimentée par le choix des options us permises via l'us entry (les pions passent d'un pool à l'autre, faire monter la tention fait donc diminuer l'us entry), comme réouvrir la route de Birmanie, rebaser la flotte à Pearl Harbourg etc etc

De même, les Etats-Unis ont des malus pour déclarer la guerre tant qu'ils n'ont pas augmenté leur production ou rebasé leur flotte à Pearl Harbourg (les petits malins qui mettent leur flotte à l'abris, aux USA, voient ainsi un Japon qui les ignore complètement :yeux:) ou des bonus si conquête de Chine / Angleterre.


Point capital à noter: le joueur de l'axe ne connait pas avec précision le niveau de ces deux pools. La tension est donc toujours immense pour lui: doit-il attaquer les USA pour bénéficier de l'attaque surprise ou peut-il encore attendre? Le joueur allié, lui, a naturellement intérêt à ce que les USA entrent en guerre au plus vite... Mais s'il va trop vite et tente de déclarer la guerre lui même, en cas d'échec, la tension et l'us entry baissent, ce qui retarde d'autant l'entrée en guerre!

Bref, c'est vraiment du poker et de la tension.

Danton
25/01/2009, 21h54
Cela, c'était pour le niveau politique dirons-nous. Au niveau opérationnel, voilà comment les choses se passent. Lors de l'impulse de déclaration de guerre, la puissance qui attaque bénéficie de nombreux avantages, notamment dans le cadre d'une attaque au port :=(:

Mais l'ordre du jeux est aussi le suivant: d'abord les attaques au port, ensuite les mouvements de la flotte! Cela signifie qu'à moins d'une attaque via des bombardiers basés à terre, une attaque au port s'organise sur 2 impulses. Pour la surprise, on oublie :yeux: (à moins de déplacer sa flotte lors de la dernière impulse d'un tour et de jouer premier le tour suivant) MAIS:

- D'abord, on peut taper sur les nerfs de son adversaire :mrgreen:. Apercevoir une flotte de porte-avions nippons au large de Pearl Harbourg impressionne toujours, au point que certains joueurs paniquent et tentent de déclarer la guerre eux même au japon, pour éviter l'attaque surprise... Manque de chance, c'est l'échec et la guerre est retardée de 4 mois, à la grande joie de l'axe et du Japon engagé dans une guerre totale en Chine ou en URSS.

- Les Etats-Unis, tant qu'ils sont neutres, ne peuvent déplacer que 3 unités navales par tour (1 pour l'Italie dans le même cas): pas moyen d'évacuer toute la flotte dès que la flotte Impériale approche...


Techniquement donc, oui, les Etats-Unis peuvent envoyer leur aviation au large d'Hawai et déclarer la guerre au Japon qui vient d'y envoyer sa flotte pour éviter une attaque surprise, mais tout cela reste aléatoire. L'entrée en guerre des Etats-Unis et le succès ou non d'un Pearl Harbourg est toujours un moment de grande tension dans une partie de WIF.

Après, historiquement, les chances japonaises de réussir cette attaque surprise étaient-elles élevées?

A wif, c'est possible, mais frapper les portes-avions est déjà plus aléatoire: un joueur us qui n'a pas l'intention de déclarer la guerre au Japon peut sortir ses porte-avions et les mettre à l'abris... Puis retour à la base en fin de tour pour faire trembler le Japon, qui s'interroge ainsi au début de chaque tour: les USA vont-ils tenter de lui déclarer la guerre préventivement ou non? Et de suivre de près, au cours du tour, tout mouvement US autour de la base: c'est au joueur allié de taper sur les nerfs du joueur axiste :mrgreen:

Danton
25/01/2009, 22h02
Et pour terminer, ma partie actuelle :

- Janvier / Février 1942, la flotte Japonaise surgit au large d’Hawaï.

- Mars / Avril 1942, je gagne l’initiative et, lors de ma première impulse, je sors les deux porte-avions que je dois garder là pour éviter le malus lors d’une tentative de déclaration de guerre. L’axe se doute dès lors que je ne vais pas tenter d’attaquer ce tour… Mais si lui comptait le faire, il peut mais les porte-avions ne sont plus là (reste les cuirassés comme historiquement). En plus, le temps est très mauvais, mais cela va s’améliorer par la suite. Dilemme en fin de tour pour le Japon : retourner à Truk, ce qui signifie pas d’attaque surprise en début de prochain tour (et donc porte-avions qui peuvent encore filer dès ma première impulse) ou rester en mer et prier… Ce fut le cas choisi.

- Mai / Juin 1942, pas de chance pour l’axe j’ai à nouveau l’initiative. Avant de sortir ma flotte, je tente bien de faire entrer en guerre les Etats-Unis, mais contre Allemagne/Italie : j’avais 60% de chances de réussir (30% seulement contre le Japon, les pools étant différents)… Echec. Mes deux porte-avions à Pearl-Harbourg filent à l’anglaise… A suivre :mrgreen: (déjà joué en fait, mais je n'en dirai pas plus pour le moment :siffle2:)

Danton
03/02/2009, 20h56
Merci Danton pour ces explications claires et surtout concises :o:



Mars / Avril 1942. Gros préparatifs et avis de tempête


Les Alliés gagnent l’initiative, à la grande déception du Japon, et les porte-avions américains quittent hâtivement Pearl Harbourg.


Front de l’est

Un violent blizzard s’abat sur l’URSS, qui empêche tout mouvement offensif ou redéploiement, mais une éclaircie finit par apparaître timidement et les soldats allemands, après avoir secoué la neige qui leur pendait aux yeux, sont ébahis : l’armée rouge a profité de cette accalmie pour entamer un prudent mouvement de repli, derrière les lignes Orel-Bryansk, Tula et Vornonesh. Le Reich, qui sent déjà la victoire proche, s’empare sans combat de Koursk et de ses ressources puis lance une offensive de grande ampleur avec le GAC, renforcé par une partie du GAS : une poche se forme autour de Smolensk et l’armée rouge, pour éviter l’encerclement et l’anéantissement, n’a d’autre solution que de se replier encore et toujours, mais Pskov résiste encore et toujours :clap:.

Le petit père des peuples, dans un discours très remarqué, affirme cependant qu’il s’agit là du dernier repli autorisé : « Plus moyen de reculer désormais, Moscou est juste derrière nous :o:! ». Le repositionnement massif de la Luftwaffe en avant du front augure un été meurtrier… Pour sanctionner d’avance cela, l’aviation russe mène un raid sur les puits de pétrole de Ploesti, sans résultat cependant.


Front occidental et méditerranéen

Afin de calmer un peu Staline, de plus en plus excité, les Anglais décident de passer à l’offensive généralisée : Wavell s’empare d’Oran, mettant fin à la présence Italienne en Afrique du nord, le Bomber Command rase les usines de Lille et Paris (« Français, nous sommes vos alliés et nous vous aimons :mrgreen:» rappelle Churchill, espérant contrebalancer l’effet désastreux de ces bombardements en France alors que l’Allemagne ne reçoit pas une bombe).

Mais le plus impressionnant, c’est le rassemblement en méditerranée des moyens de transport et de la flotte : Mussolini panique et envoi rapidement des renforts en Sardaigne puis expédie un télégramme à Adolf : « Afrique perdue, Italie menacée, besoin urgent renforts. Invasion de l’Angleterre retardée pour le moment, attendons retour au calme en méditerranée ». La réponse de Berlin fuse « Troupes mobilisées capture de Moscou, envoyons u-boat et Angleterre affamée capitulera :yeux:». 150.000 tonnes de convois sont envoyés par le fond, cela suffira t-il vraiment pour faire fléchir la volonté britannique ?


Conclusion du tour

Pertes en URSS : 0 BP pour le Reich (oui, je sais, cela fait six mois que cela dure, mais patience :o:) contre 10 BP pour l’URSS (dérisoire, la victoire est proche). A l’évidence, Moscou est l’objectif allemand, il s’agira de tenir. Un assaut se prépare en méditerranée, le ventre mou de l’axe. Le Japon, lui, attend son heure pour frapper et piaffe d’impatience.


A suivre : le Reich lance l’opération Typhon, le Japon l’opération Tigre.

Danton
03/02/2009, 21h25
Mai / Juin 1942. Et la guerre devient mondiale



Tora, tora, tora !

Les Alliés gagnent à nouveau l’initiative et je tente un coup de poker : une déclaration de guerre américaine au Japon ! 60% de chance de réussir et… Echec :enerve:. Les porte-avions évacuent Pearl-Harbourg, le Japon pourrait bien réagir vertement à cette tentative ratée. De fait, l’Empereur est fou furieux et donne l’ordre tant attendu : l’opération tigre peut démarrer ! Le Japon déclare la guerre aux Etats-Unis, à l’Angleterre et aux Indes Néerlandaises, rien que cela, et le déferlement commence par un raid aéro-naval sur Pearl Harbourg : 4 gros cuirassés sont endommagés, pas la mer à boire (et heureusement car elle est vaste :o:). 250.000 tonnes de convois anglais sont envoyés par le fond, Londres n’avait songé à les défendre, trop préoccupée par ses opérations en méditerranée.


L’armée Impériale n’est pas en reste : chute de Guam, Batavia, Bornéo, Rabaul, Kuala Lampur, Hong Kong et Rangoon, capturée par Yamamoto. Seul échec notable, Yamashita se casse les dents sur Manille :mrgreen:. La riposte ne se fait pas attendre : la Chine passe à l’offensive et obtient quelques succès. En représailles, Yamamoto s’avance toujours plus et coupe la route de Birmanie, l’aide anglaise n’arrivera plus à Chung King, ce qui va sérieusement compliquer le remplacement des pertes :loose:. Troupes et avions américains déboulent à Midway et Pearl Harbourg, les sous-marins tentent même un premier raid contre les convois nippons, sans succès.

Le front chinois fin juin 1942, après la première contre-offensive victorieuse des blindés chinois nationalistes :o::

[/URL]

http://img187.imageshack.us/img187/6213/chinejuin42yy3.jpg (http://imageshack.us)

Singapour et l’Inde menacés :


[U]http://img530.imageshack.us/img530/70/singapourjuin42vm9.jpg (http://imageshack.us)

Danton
03/02/2009, 21h57
L’opération Typhon



Un nouveau raid aérien soviétique sur les puits de pétrole de Ploesti, malgré un succès très limité, rend le Fuhrer enragé : il ordonne une grande offensive avec pour objectif final Moscou :?:. Manstein dispose d’immenses moyens pour réussir (le Reich joue un offensive chit) et l’offensive démarre à toute allure : chute d’Orel, Bryansk et, plus au nord, Pskov, que Staline avait négligé de renforcer, ce qui libère enfin totalement le GAN de Leeb. Les faubourgs de Kalinin sont atteints, mais les choses vont ensuite se compliquer pour Rundstedt, qui poursuit l’assaut : Kalinin et Tula résistent obstinément et la Wehrmacht décide alors de passer outre : Kalinin est enveloppé par le nord et le sud, des pointes blindées atteignent les faubourgs de Moscou :enerve:!

Dans le métro de la capitale, le petit père des peuples harangue la population et l’armée : il ne partira pas et plus rien ne le décidera à accepter une retraite supplémentaire. Le général Joukov est rappelé du front sud et reçoit l’ordre de passer à la contre-offensive : pour la première fois, le Reich subit un assaut de grand ampleur de l’armée rouge déchaînée (je joue un offensive chit, il faut sauver le camarade Staline :o:!). Des centaines de blindés allemands sont pulvérisés, la capitale est dégagée, mais ce sera le seul succès sur l’ensemble du front, aucun des saillants n’a pu être réduit. L’heure n’est pas au triomphalisme et l’on attend avec crainte l’ultime coup de butoir germanique : les défenses tiendront-elles ? Moscou va-t-il tomber ? Et sur un magistral « 1 », le tour prend fin (10% de chance que cela arrive et ce fut un grand soupir de soulagement pour moi !)


La situation fin juin 1942

http://img12.imageshack.us/img12/8373/urssjuin42od9.jpg (http://imageshack.us)

Danton
03/02/2009, 22h26
Mussolini, nous arrivons !


L’armada anglaise déboule en méditerranée : le premier débarquement de grande ampleur depuis le début de la guerre :clap:! Il commence fort mal puisque l’aviation et la marine italienne exécutent une sortie massive : un transport anglais est envoyé par le fond, avec son infanterie, un autre est repoussé, mais Rome paye ce succès au prix fort : son aviation est décimée par les porte-avions anglais et de nombreux navires sont endommagés.

Ce succès, et l’incapacité de la Royal Navy à couper le ravitaillement de la Sardaigne oblige Londres à renoncer à son débarquement en Sardaigne : celui prévu en Sicile est néanmoins maintenu et ce sont les troupes canadiennes qui débarquent et prennent Syracuse. La réaction ne se fait pas attendre et les renforts allemands prévus pour le front de l’est déboulent en Sicile : Staline soupire de soulagement, voilà qui va peut-être bien sauver Moscou :o:! Pour punir le Reich de son intervention scandaleuse, le Bomber Command lance un raid de grande ampleur contre Berlin, mise à feu et à sang :=(:. Cagliari est de même bombardé, Londres ne renonce pas à son projet.

La Royal Navy échoue systématiquement à couper le ravitaillement de Sardaigne et de Sicile, mais les Canadiens élargissent la brèche et les premières troupes américaines font leur apparition discrète. Suite aux multiples violations de la neutralité américaine par les u-boats, Roosevelt déclare en effet la guerre à l’Allemagne et à l’Italie, rapidement suivi par le Brésil et le Mexique : la guerre devient mondiale :siffle2:!

Les Alliés en Sicile


http://img207.imageshack.us/img207/320/italiejuin42jp8.jpg (http://imageshack.us)


Conclusions du tour

Pertes en URSS : 40 BP pour le Reich et 57 BP pour l’URSS (dont 15 point d’offensive chit des deux côtés), pas de doute ce fut sanglant, mais le Reich n’a pas tellement avancé, la fin prématurée du tour m’a fort aidé. Surtout, avec l’intensification des bombardements stratégiques et le débarquement en Sicile, le Reich dispose de toujours moins de moyens à envoyer en URSS. Avec l’aide économique anglaise, l’URSS se renforce désormais plus sur ce front que le Reich.

L’Angleterre a le vent en poupe, reste à voir si elle pourra concrétiser ses premiers succès. Un échec en méditerranée serait désastreux pour la suite de la guerre. Problème, sa production commence à souffrir du fait de la perte de nombreuses ressources en Asie, avance japonaise oblige. Mais les Etats-Unis sont passé d’une production de 30 BP le tour précédent à… 54 BP par tour ! Le mastodonte américain est entré dans la danse !

Dans le pacifique, l’attaque sur Pearl Harbourg fut dérisoire. Les pertes territoriales sont déjà importantes, mais Singapour et Manilles tiennent toujours… Et la Chine s’agite, malgré la fermeture de la route de Birmanie.

Objectifs : attaquer, attaquer et encore attaquer ! Dans les cieux allemands, en Sicile, en URSS (si possible et en fin de tour seulement, le morceau en face reste trop gros pour le moment, notamment au niveau aérien) et en Chine. Reste à voir quels moyens le Reich va envoyer en Italie et pour relancer l’offensive contre Moscou. Dans le pacifique, je me fais petit pour le moment…

Emp_Palpatine
03/02/2009, 22h59
On dirait que le vent tourne...

jmlo
03/02/2009, 23h19
Dit Danton ? c'est quoi une offensive chit ? :ange:

Emp_Palpatine
04/02/2009, 00h00
AH!
Je ne suis pas tout seul donc! :mrgreen:

Moi qui faisais semblant depuis le début... :o:

Leiv
04/02/2009, 09h46
De mémoire, un offesive chit c'est un pion que tu produis comme une unité, elle coute 15 points (comme l'a dit Danton) ce qui est assez gros. Cela représente le fait que tu accumules des réserves d'approvisionnement pour lancer une offensive générale. Quand tu l'utilises, les unités qui attaquent bénéficient d'un bonus de colonnes sur les résolutions de combat, et ont moins de chance d'être retournées après avancée, d'où possibilité de faire une grosse percée.

15 points, c'est très gros et en général, tu l'utilises pour les gros morceaux (c'est rare d'en créer plus de 3-4 sur toute la guerre pour l'Allemand : campagne de France, début de Barbarossa, deuxième grosse offensive en Russie, Débarquement en Angleterre...).

LUCIFER
04/02/2009, 13h13
Danton,
Pourquoi parles tu toujours de Pearl Harbourg ?
Tu comptes voir les allemands envahir les USA ? :mrgreen:
:evilfume:

jagermeister
04/02/2009, 14h34
C'est quoi cet immeuble en Italie ? :lol:

Leiv
04/02/2009, 15h40
Vu la ou c'est ce serait bien la tour de Pise :chicos:

Danton
04/02/2009, 18h23
Il y a une garnison allemande, une divison italienne, deux escadrons de chasseurs italiens... Et l'ensemble de la flotte de surface italienne :chicos:


Notez, c'est dérisoire, les bases japonaises de Truk et américaines de Pearl Harbourg (depuis peu ;)) sont bien plus impressionnantes :o:

A Truk, il doit bien y avoir trois fois la hauteur de ce qu'on aperçoit à la Spezzia :lol:

Et encore, il ne s'agit que d'une partie de la flotte Impériale :?:, le reste étant basé à Saigon, Tokyo ou ailleurs.

Danton
04/02/2009, 18h26
Pour compléter ce qu'a déjà fort justement dit Leiv, voici des précisions sur les pions offensives:


Un offensive chit (je devrais dire pion offensive, mais les règles étant en anglais je garde certaines habitudes :loose:), en gros cela représente l’accumulation de ravitaillement et de munitions pour lancer une offensive majeure. Cela coûte 15 points de construction et prend 6 mois pour être construit ( 4 sont déjà disponibles via le scénario : 2 pour le Reich, 1 pour le Japon et 1 pour l’URSS, qui représente je suppose les gros moyens accumulés pour faire plier les Finlandais en 1940).

Quand tu décides d’en jouer un, il faut sélectionner quel quartier-général va en bénéficier et cela apporte alors toute une série de bonus selon l’action choisie pour cette impulse :

-Action terrestre : possibilité de doubler la valeur d’un certain nombre d’unités (dépend de la qualité du quartier-général) et facilités pour réorganiser les troupes terrestres (idem)

-Action aérienne. Facteurs de bombardements doublés pour les avions et facilités pour réorganiser les avions.

-Action navale. Bonus dans les dés de recherche pour initier un combat naval et l’obtention de points de surprise. Facilités pour réorganiser les unités navales.

-Action combinée. Aucune limite dans le nombre d’actions terrestres, aériennes et navales possibles durant l’impulse. Facilités pour réorganiser les unités.


Personnellement, je n’en ai jamais vu joué en naval…

Dans le cadre de cette partie, 5 ont été joués pour le moment :

-Trois par le Reich, tous en terrestre : un pour percer en France, un qui m’a fort surpris pour tenter de relancer l’offensive au centre (je l’attendais vraiment au sud) et le dernier ce tour, toujours pour soutenir l’assaut au centre. A noter que le Reich en a construit un de plus, qui arrive au prochain tour…

-Un par l’URSS, contre-offensive de Joukov ce tour aussi pour dégager Moscou. On met tous les deux le paquet pour prendre/garder Moscou ^^. A noter que j’en ai construit un de plus, qui arrive dans deux tours.

-Un par le Japon, joué ce tour même pour une action combinée sans aucune limite qui lui a permit de déclarer la guerre puis raider tous les convois anglais, attaquer Pearl-Harbourg, débarquer un peu partout et envahir la Birmanie en une seule impulse.

Pfff, trois pions offensives sur les 5 joués l’ont été ce tour, pas à dire, ce fut un tour décisif ^^ :mrgreen:

jmlo
04/02/2009, 19h00
merci à danton et à Leiv pour les explications :)

Danton
05/02/2009, 13h23
Juillet / Août 1942. Coup de tonnerre en Italie et tempête sur Moscou


La guerre en Chine


Chinois nationalistes et communistes oublient pour un moment leurs différents et lancent des offensives sur l’ensemble du front : l’armée Japonaise a subi de nombreuses ponctions, guerre contre les occidentaux oblige, alors que le matériel chinois a été patiemment accumulé depuis de nombreux mois, grâce au soutien économique anglais, malheureusement impossible à présent.

Quatre axes seront choisis pour l’offensive. Le premier voit un grand assaut contre Kwei-Yang, première étape pour récupérer les ressources du sud, qui se solde par un sanglant désastre. Le deuxième voit les blindés nationalistes menés par Tchang Kai Tchek percer dans les plaines du centre avec au final la capture de la ville de Wuhan. Shanghai semble déjà à portée, mais des renforts nippons débarquent et Umezu contre-attaque : Wuhan est perdu et un nouvel assaut de Tchang échoue. Deux coups dans l’eau pour les nationalistes :loose:.

Les communistes, eux, lancent un assaut contre Si-An, qui échoue lamentablement, mais Mao réussit une percée à l’extrême-nord et s’empare d’une ressource : Pékin est en vue :clap:! Des renforts nippons déboulent là aussi, mais ils sont immédiatement enfoncés : Tai-Yuan tombe sous les coups de butoir chinois.

Les pertes sont lourdes des deux côtés et quasi équivalentes, mais la Chine, désormais privée de l’aide extérieur, pourra t-elle combler les pertes ? ( 5 mois de production exclusivement chinoise ont été perdu ce tour)

Le front chinois fin août 1942 (la photo est ratée, je sais :loose:)

http://img444.imageshack.us/img444/4089/chineaot42yy1.jpg (http://imageshack.us)
http://img444.imageshack.us/img444/chineaot42yy1.jpg/1/w640.png (http://g.imageshack.us/img444/chineaot42yy1.jpg/1/)


La guerre du pacifique


La déferlante Japonaise se poursuit, implacable et inexorable : Singapour, Manille, l’ensemble de la Birmanie et même Ceylan sont capturés par l’armée impériale. L’heure est grave, mais la riposte alliée se limite à envoyer ses sous-marins tenter de raider les convois nippons, sous le couvert de la tempête qui empêche les avions de voler : échec total, aucun convoi n’est repéré. Les alliés payent au prix fort leur décision de privilégier pour le moment le théâtre européen, où, il est vrai, de grandes actions d’éclat ont lieu… :siffle2:

Danton
05/02/2009, 13h24
Le front de l’est


L’armée allemande mène une offensive limitée au sud, échouant près de Rostov, mais s’emparant d’une ressource supplémentaire au sud de Voronesh. C’est le centre qui va une fois encore être le centre de gravité de l’assaut germanique : Kalinin est débordée et finalement abandonnée par les Soviétiques, Tula est complètement encerclée et prise d’assaut, Ryazan subit la loi des panzers : l’étau autour de Moscou ne cesse de se rétrécir :?:. Des renforts doivent être amenés de toute urgence du front sud, il faut sauver le camarade Staline !

Un espoir se fait jour quand les services secrets confirment d’une part que plus aucun renfort n’arrive du Reich, mais que d’autres part des unités toujours plus nombreuses quittent le front de l’est. C’est tout d’abord une partie du corps expéditionnaire Italien qui quitte la Crimée, obligeant les Roumains à le relever, puis des unités allemandes, dont Leeb, l’ancien général en chef à la tête du GAN, qui a été depuis incorporé au GAC. C’est qu’en Europe, tout ne va pas pour le mieux pour les fascistes… :mrgreen:

Le petit moustachu refuse cependant d’abandonner si proche de la victoire (selon lui :o:) et ordonne la reprise de l’offensive ! Cette fois, les panzers percent à l’est de Moscou, s’emparant d’une ressource supplémentaire : l’encerclement de la capitale Russe a commencé ! Moscou tombera t-il ? Alors que les bombes ravagent sa capitale, Staline ne bouge pas : j’y suis, j’y reste affirme t-il, mais les panzers se rapprochent toujours plus et risquent bien d’avoir raison de son entêtement.


Le front de l’est fin août 1942

http://img22.imageshack.us/img22/7205/urssaot42bv3.jpg (http://imageshack.us)

Danton
05/02/2009, 13h27
Le front méditerranéen


L’armada anglo-américaine déboule le long des côtes italiennes et oblige une fois encore les Italiens à tenter une sortie massive, avec cette fois le soutien de la Luftwaffe : Berlin semble de plus en plus préoccupé par les difficultés que rencontre son allié. Bref moment de jubilation pour l’axe, qui parvient à surprendre les transports alliés de la deuxième vague, ceux qui convoient les blindés et les quartiers-généraux ! Mais la bravoure de l’aviation sud africaine puis de la DCA des navires auront raison des avions de l’axe :clap:. Il s’en est fallu de peu !

Pendant que la bataille pour le ravitaillement de la Sicile bat son plein, le quartier-général italien Cavallero rallie le sud de la péninsule, Graziani restant à Rome. Surtout, les renforts allemands affluent et tout le pays est cadenassé, mais un assaut victorieux de Wavell contre Messine scelle le sort de la Sicile. Les dernières troupes allemandes, réfugiées à Palerme, sont anéanties par les troupes américaines d’Eisenhower, auquel revient ainsi l’honneur de lancer la première attaque terrestre américaine de la guerre.

La flotte italienne est dispersée, quatre croiseurs sont coulés et le ravitaillement vers la Sicile coupé, de toute façon celle-ci est perdue pour l’axe. Mais les Anglais lancent alors un assaut contre Naples, qui tombe ! Cette fois, c’en est trop, Berlin réagit massivement : des centaines d’avions prévus pour le front de l’est et la protection du Reich sont envoyés en Italie, Leeb et des renforts supplémentaires sont prélevés du front de l’est. Mais ces troupes sont encore désorganisées et incapables de contre-attaquer pour le moment (seule la Luftwaffe est opérationnelle). Paniqué, Mussolini regarde les alliés débarquer troupes et avions en Sicile : les Etats-Unis semblent bien avoir fait de l’Europe leur priorité pour le moment. Le Duce ramène tout ce qu’il peut d’URSS et envoi ses transports se faufiler entre les gros navires alliés pour rapatrier les troupes de Sardaigne : c’est un succès. Il faut défendre la patrie menacée !

Mais l’Italie ne croit plus la victoire possible, le Roi désavoue publiquement Mussolini, rapidement abandonné par ses derniers fidèles : le dictateur prend la fuite, Badoglio est nommé à la tête d’un nouveau gouvernement, qui entame aussitôt des négociations avec les alliés, qui exigent une capitulation sans condition. Rome, le couteau sous la gorge, finit par accepter l’inéluctable : le 31 août 1942, l’Italie capitule ! Des Alpes jusqu’à Rome, le pays est solidement tenu par la Wehrmacht, qui tient en outre toujours Reggium, non ravitaillé cependant depuis la capitulation italienne. Le Bomber Command fête ce triomphe à sa façon : les villes de France et d’Allemagne sont noyées sous les bombes, les anglais s’en donnent à cœur joie, la Luftwaffe étant partie pour le front italien.


L’Italie quelques heures avant la capitulation

http://img22.imageshack.us/img22/6166/italieaot42hw7.jpg (http://imageshack.us)

Danton
05/02/2009, 13h30
Conclusions du tour


Désastreux en URSS ( 32 BP et deux ressources perdus contre 13 BP à peine pour le Reich), mais la situation peut encore changer, surtout que le front méditerranéen absorbe désormais l’ensemble des renforts du Reich :siffle2:, qui a même dégarni le front de l’est (disparition en outre du corps expéditionnaire italien). Sauver Moscou sera cependant très difficile. Dans le pacifique, le Japon avance sans cesse et les sanglantes offensives chinoises n’arrivent pas à le ralentir suffisamment. La chute de l’Italie va cependant libérer des moyens navals et aériens.

Seul, mais immense succès allié de ce tour, la capitulation de l’Italie, qui était mon objectif principal. L’arrivée plus rapide que prévu des transports et blindés américains, ainsi que la victoire totale en Sicile et le débarquement réussi à Naples ont complètement pris de vitesse l’axe, qui a envoyé des meutes de renforts, mais un tour trop tard. La campagne d’Italie ne sera pas facile pour autant, mais l’axe est désormais privé de la puissance industrielle Italienne, de trois quartiers-généraux italiens, de nombreuses garnisons etc (la flotte par contre était déjà en très grande partie hors service, reste encore à déterminer ce que le Reich va récupérer).

Objectifs alliés : éviter un effondrement soviétique, freiner enfin le Japon, dont l’économie tourne à plein régime et exploiter la victoire en Italie.

Emp_Palpatine
05/02/2009, 19h48
Et... si jamais l'URSS tombe... :siffle:
Juste une supposition, camarade, hein... :o::siffle:
Est-ce qu'il y a moyen de continuer la guerre?

Leiv
06/02/2009, 08h34
L'URSS vaincra parce qu'ils sont les plus forts ! :enerve:

Emp_Palpatine
06/02/2009, 08h43
"Air connu"
:mrgreen:

Danton
06/02/2009, 15h10
L'URSS ne peut pas tomber :o:

Le territoire est tout simplement trop vaste et il n'existe pas de règles pour le contraindre à capituler... Après, l'axe peut vaincre, c'est certain, si l'URSS se désintègre et que les alliés estiment qu'ils ne peuvent plus gagner.

Peu de parties de WIF arrivent à leur terme, un camp capitule souvent avant la fin :(


Ce cas de figure peut-il se présenter ici? Je dirais que oui.

Dans le positif, j'ai la capitulation très tôt de l'Italie et une Chine solide. Dans le négatif, le Japon ne cesse d'avancer et l'URSS est au bord de la rupture.

Cependant...

- La photo a été prise avant le placement des renforts de septembre

- Avec un peu de chance, le mauvais temps va arriver et ralentir l'envahisseur

- La ligne de front est meilleure que la situation historique ou quasi équivalente (nettement moins enfoncé au sud, mais chute de Leningrad et Moscou fort menacée)

- Le front italien va mobiliser toujours plus de moyens pour l'axe.


Je garde confiance... Mon adversaire aussi j'en conviens :o:


Actuellement, outre un effondrement soviétique, ce que je crains le plus, c'est que le Reich ne s'enfonce au nord de Moscou et en arrive à couper les chemins de fer qui viennent du nord et par lesquelles transite l'aide économique anglaise. Surtout que j'aimerais augmenter celle-ci, via les Etats-Unis, l'URSS n'aura sinon pas les moyens de contre-attaquer.

Réponse dans un certain temps, la partie est stoppée pour quelques semaines, ennuis de santé dantonien obligent :loose:

Cypho51
08/04/2009, 15h30
Et alors, tu ne vas toujours pas mieux? Long à te remettre mon petit Danton? ;)

Danton
11/04/2009, 10h37
Ce contre quoi je lutte depuis tant de mois n'est pas vraiment bénin, mais cela va mieux à présent et des négociations sont en cours pour une reprise :o:


En fait, nous hésitons: soit poursuite de WIF soit commencer une partie de "Grand Empire"... C'est-à-dire rejouer les guerres Napoléoniennes au niveau grand stratégique :jumpy:

L'Empereur Napoléon, faut-il le préciser, est un rôle taillé à ma mesure :o:

La Grande Armée prendra Vienne, Berlin, Madrid, Moscou :jumpy:

Danton
11/04/2009, 20h07
Les négociations sont terminées, je n'ai pas réussi à le convaincre que de toute façon j'avais déjà gagné :chicos:

La partie va donc se poursuivre, Grand Empire sera pour plus tard :o:


L'ennemi prétend que tout cela n'était qu'une manoeuvre sournoise pour éviter la chute de Moscou, mais je ne répondrai que par un silence méprisant à ces accusations sans fondement :o:

Danton
12/04/2009, 20h16
Septembre / Octobre 1942. La bataille de Moscou


Profitant d’un beau temps persistant, l’armée allemande met les bouchées doubles en URSS : Rommel au sud, Manstein au nord, partout c’est l’assaut… Et l’échec. Des milliers de fantassins tombent devant Moscou, transformée en forteresse. Le général Timoshenko prend en main la défense de la capitale et enrôle tout ce qui bouge : « Camarades, il n’y a plus aucun recul possible car Moscou est derrière nous ! Faites votre devoir, le petit père des peuples, le bien aimé camarade Staline, va venir nous dégager sous peu :clap:. Aucune reddition ne sera acceptée :=(:». Sous les applaudissements des soldats et de la foule en délire, le bougre repart souriant, en apparence confiant, mais en réalité le cœur serré et relisant mentalement le dernier message radio reçu : « Camarade Timoshenko, vous avez ordre de résister jusqu’au dernier homme, jusqu’à la dernière cartouche. Votre admirable résistance va nous permettre de réussir notre repli. Votre femme et vos enfants sont en sécurité, à mes côtés, et observent avec fierté votre patriotisme :mrgreen:. Le Parti compte sur vous ».

Car la vérité était là et non dans le discours qu’il venait de tenir : l’armée rouge avait renoncé à tenter de dégager Moscou, l’objectif majeur du front de Voroslavl étant de maintenir ouverte la route du nord, de Mourmansk, par laquelle transitait la précieuse aide de ces ploutocrates avides qui se disaient les alliés de l’URSS. Timoshenko devait cependant faire son devoir, la sécurité des siens en dépendant, il l’avait très bien compris… :yeux:


Mais en face, le Prussien Manstein avait son propre calendrier, bien différent : un nouvel assaut contre Moscou est ordonné et, le 18 septembre 1942, le monde épouvanté apprenait la terrifiante nouvelle : le drapeau nazi flottait sur le Kremlin :choc:! La Wehrmacht victorieuse, hurlant son triomphe, poussait alors son avantage, attaquant sauvagement le front de Yaroslavl. « Mais qu’il neige, bon sang, qu’il neige ! » gémissait en vain le camarade Staline. Le front résistait aux coups de bélier, mais quelques unités de panzers arrivèrent tout près de la précieuse ligne de chemin de fer et firent sauter les rails : l’aide des ploutocrates était coupée, l’URSS était seule face à son destin :(.


http://img529.imageshack.us/img529/3770/yaroslavlseptembre42.jpg (http://img529.imageshack.us/my.php?image=yaroslavlseptembre42.jpg)


Mais l’URSS n’avait pas dit son dernier mot : le précieux pétrole du Caucase ne coulait-il pas à flot ? Le petit père des peuples ordonna au général Yeremenko, commandant du front Caucasien, d’établir son rapport. Un simple aide du camp lui répondit… « Le camarade Yeremenko a du abandonné le front suite à ses blessures reçues lors de la dernière offensive du général Allemand Rommel. Le Don a été franchi et seule l’arrivée de pluies diluviennes ont empêché les panzers de pousser jusqu’à Stravropol, qui a été renforcée en urgence. Le général Rommel devait alors faire un choix : pousser vers Stalingrad ou poursuivre au sud. J’ai le bonheur de vous annoncer que la ville qui porte votre glorieux nom ne sera pas saccagée par l’envahisseur. Pour le moment en tout cas :o:. Stavropol est cependant tombée, les panzers profitant du retour du beau temps. La résistance continue cependant et les nazis n’ont toujours pas pu établir de lien direct avec la Crimée, tenue par les forces armées Roumaines, à l’exception notable de Sévastopol, toujours aux mains de nos valeureuses troupes. Nous lutterons et nous vaincrons :clap:! »


http://img529.imageshack.us/img529/4661/donseptembre42.jpg (http://img529.imageshack.us/my.php?image=donseptembre42.jpg)


Le front du Caucase avait plié, mais n’était pas rompu. Mais que devenait pendant ce temps le front de Voronesh, tenu par le meilleur général de l’armée Rouge, Joukov en personne. « Camarade, je me dois de vous informer que le front de Voronesh a été rebaptisé front centre. C’est non seulement plus parlant, mais aussi plus honnête : la grande ville de Voronesh a en effet été évacuée, suite à notre léger repli, pas plus de 300 kilomètres :mrgreen:. Tout va bien, mais savez-vous quand il va enfin neiger ? Le général Von Bock nous talonne de près… »


Paniqué, le camarade Staline se précipita sur les émissaires Anglo-Saxonx : « Camarade ploutocrate, il faut nous aider, et vite. Doublez, non tripler l’aide économique » « C’est que nous n’avons pas les convois pour cela. Notre marine tourne à pleine capacité » « Par l’enfer, mais vous mentez :enerve:! La bataille de l’Atlantique n’a jamais été sérieuse » « Les efforts nécessaires pour vaincre l’Italie ont absorbé l’ensemble de nos moyens. Nous n’avons pas assez de convois et, de toute façon, dois-je vous rappeler que la route de Mourmansk est désormais coupée ? ». Le petit père des peuples en aurait bien pleuré, il pensa même prier puis, honteux d’une telle pensée, reprit son courage : « Eh bien, nous allons voir qui est le plus fort. L’armée allemande est peut-être la meilleure pour tuer, mais l’armée Soviétique, elle, est la meilleure pour mourir. Notre capacité va dépasser la sienne et nous l’emporterons » :siffle2:

Danton
12/04/2009, 20h37
Le front de l’ouest


Pendant que les Soviétiques se lamentaient :mrgreen:, les Anglo-Saxons, eux, mettaient à profit la capitulation Italienne, qui laissait le pays à qui en voulait encore. De Milan à Rome, le contrôle de la Wehrmacht était incontesté : l’OKW avait réagi rapidement et avec force (mais trop tard pour empêcher la capitulation Italienne :o:). Le général Anglais Gort abandonna rapidement la Sicile conquise et vient renforcer les troupes britanniques qui tenaient Naples, tandis qu’Eisenhower débarquait tranquillement à Tarente et pulvérisait les derniers Allemands encore présents dans le sud de la péninsule, à Reggio.

En face, les généraux Kleist et Kesselring établissaient la ligne Gustav, au sud de Rome : une unité blindée SS formait le cœur du dispositif, copieusement soutenu par la Luftwaffe. Le ventre mou de l’axe allait résister. En attendant, le Bomber Command, profitant de l’envoi de la Luftwaffe en Italie, lançait tous ses bombardiers contre Berlin, sans résultat cependant…:(

http://img529.imageshack.us/img529/7472/italieseptembre42.jpg (http://img529.imageshack.us/my.php?image=italieseptembre42.jpg)

Danton
12/04/2009, 20h48
Le front du pacifique


La Chine valeureuse et indomptée décide de se rappeler au bon souvenir nippon : Tchang Kai Tchek lance un violent assaut contre Kwei-Yang, qui se solde par un désastre sans nom :loose:. Les Nationalistes décident sagement d’en rester là, malgré les nouvelles humiliantes que leur transmettent leurs « alliés » communistes : Mao aussi a pris l’offensive et vole de victoire en victoire. Si-An tombe entre ses mains puis Pékin :clap:! Débordé, Umezu demande et obtient au compte goutte quelques renforts. L’Armée Impériale est occupée ailleurs… Yamashita a en effet embarqué avec de nombreuses troupes et guette dans l’océan Indien, avec avidité : si seulement le mauvais temps pouvait cesser, il empêche tout débarquement.

L’Amirauté panique devant la menace du Mikado et ordonne l’envoi de puissants renforts : des régiments quittent la Sicile pour l’Inde, escortés par trois grands porte-avions. Il est temps de rappeler au Japon que les Alliés sont décidés à le battre lui aussi :tongue:.


Le front Chinois fin Octobre :

http://img6.imageshack.us/img6/8292/chineseptembre42.jpg (http://img6.imageshack.us/my.php?image=chineseptembre42.jpg)

Danton
12/04/2009, 20h55
Bilan du tour


Pour une reprise après deux mois d’interruption, j’aurais pu faire mieux :loose:. Pertes Soviétiques du tour : 44 BP + Moscou (une usine) contre 9 BP pour le Reich. La route du nord est coupée pour le moment, mais devrait pouvoir être vite rétablie. Le Caucase est menacé, mais le mauvais temps arrive. Et, surtout, les renforts Allemands sont sans cesse dirigés vers l’Italie. Tout va donc très bien :o:, dormez en paix, braves gens.


Sur le front ouest, je n’ai pas pu profiter, faute de temps, de la capitulation Italienne pour réellement avancer : Naples reste la ligne de front pour le moment. En Chine, le Japon a été sérieusement secoué, peut-être assez pour le convaincre d’arrêter de lorgner sur l’Inde. Tour pas très convaincant, j’en conviens.

Leiv
12/04/2009, 22h45
AHHHHH enfin !!! :chicos:

Bon, j'espère que la santé va mieux !

Pour ce qui est de la situation :

bon, ok, la russie va pas super bien... Mais bon, tu as déja le deuxième front (qui joue d'ailleurs son role puisque les renforts partent la bas), et le Japon souffre... Donc c'est pas mal.

Pour ce qui est de la Russie... c'est quand même pas glop.. bon, l'avantage du russe, c'est que tant qu'il y a des usines... il y a de l'espoir :chicos:

Danton
13/04/2009, 11h07
Je n'ai perdu "que" 5 usines donc cela devrait aller ( 4 rouges et 1 bleu, Odessa)

Malgré les pertes, je garde espoir: l'absence de renforts allemands en URSS finira bien par payer :p:

Au sud, il est même vraiment à l'extrême limite de ses moyens et je guette de près la possibilité de lancer l'opération Uranus: un vaste mouvement d'encerclement qui partirait de Stalingrad pour se refermer sur Rostov :siffle2:

Au nord, le secouer sera plus difficile...

Réponse cette après-midi :jumpy:

Cerbère
13/04/2009, 11h11
Vous faites une partie de WiF seulement à deux?? :pigepas:
Le jeu doit perdre un peu d'intérêt....

Cerbère
13/04/2009, 16h16
En tout cas, c'est un très bon AAR :clap:

Danton
13/04/2009, 20h17
Merci :ovation:

Je vais donc poursuivre :o: (suite demain, on a bien avancé :))

Vous faites une partie de WiF seulement à deux?? :pigepas:
Le jeu doit perdre un peu d'intérêt....


A vrai dire je ne sais pas :loose:

Je suppose que oui, effectivement, il y a une perte d’intérêt car aucune négociation entre alliés : Italie qui réclame plus de moyens à l’Allemagne, Reich qui fait pression sur le Japon pour qu’il attaque l’URSS, France qui gesticule auprès de l’Angleterre, URSS qui implore une aide plus grande et un seçond front etc etc. Chaque pays doit faire triompher son camp, mais aussi l’emporter de son côté. La victoire ne se joue pas seulement par camp, mais par pays…

Malheureusement, même si j’ai joué contre 4 adversaires différents, c’était toujours du 1 contre 1 :?:. Arrivé à un certain stade, cela devient d’ailleurs extrêmement ardu pour le joueur allié de tout gérer (c’est plus gérable pour l’axe), qui va de fait perdre en efficacité. Je regrette d’ailleurs que ma partie ne se joue pas chez moi, cela me permettrait entre deux séances de prendre mon temps pour passer tout en revue.


Suite à la reprise, j’ai pris un peu de temps pour passer certaines choses en revue et j’ai constaté un gaspillage honteux :honte: dans certains domaines, qui n’aurait pas eu lieu si nous étions deux à jouer les alliés et leur production énorme :

-Les USA manquent cruellement de pilotes. J’ai des porte-avions sans avions et des bombardiers cloués au sol faute de pilotes pour les manœuvrer.
-La marine marchande tourne à pleine capacité, avec des réserves dérisoires. Si l’axe lance une offensive d’hiver contre mes convois, la production va sentir le coup passer.
-Trop de troupes terrestres aux USA. Vu mes moyens de transport, il faudra des mois pour les amener… Pour les amener où ? Le pacifique ne demande pas beaucoup de moyens terrestres, l’Italie est un front réduit et une invasion en France ou ailleurs ne se fera pas avant l’été. J’aurais mieux fait de produire plus de navires, pilotes ou même déjà un ou deux offensives chits, cela peut toujours servir alors que des masses de fantassins, miliciens et blindés qui errent comme des âmes en peine dans les rues de Washington, cela ne sert à rien et fait même désordre.

Enfin bon, c’est assez courant aussi : la production US est tellement énorme qu’il est difficile de tout optimiser, surtout qu’on commence à regarder de près une fois les USA en guerre seulement (avant, priorité est donnée à la flotte, qui est longue à construire)

Reste que cela me plairait de tenter une partie avec 4-5 joueurs, peut-être quand la version informatique sera sortie…:jumpy:

Cerbère
13/04/2009, 20h45
La suite! La suite! :jumpy:

Danton
14/04/2009, 20h02
Novembre / Décembre 1942. L’Inde vacille – L’armée Rouge contre-attaque


Le front de l’est

La neige et même le blizzard s’abattent enfin sur l’URSS. Le camarade Timoshenko, miraculé de Moscou et nouveau commandant en chef du front du Caucase suite aux blessures dont souffre toujours Yeremenko, décide de rendre hommage au petit père des peuples pour sa magnanimité : il ordonne une offensive pour libérer Stavropol. La pression devient telle que Rommel, qui souffre en outre de difficultés logistiques, ordonne l’évacuation de la ville, rapidement réoccupée par l’armée rouge :clap:. Mais le beau temps revient alors et, avec lui, les offensives allemandes : les panzers de Rommel sont cependant stoppés.


Le général Joukov, commandant du front centre, prend alors une importante décision : il expédie une partie de ses troupes vers le sud et, en coordination avec Timoshenko, lance une vigoureuse contre-offensive, l’opération Uranus. A partir de Stalingrad, les chars déferlent, avec pour objectif de refermer la tenaille au niveau de Rostov :mrgreen:. Les Allemands sont bousculés et en partie encerclés. Le destin accorde cependant une ultime impulse au tour et Guderian peut lancer l’opération Tempête d’hiver, avec notamment des renforts de Waffen SS prêtés par Von Bock : l’encerclement est brisé, des centaines de T-34 sont pulvérisés :loose:. Il n’empêche, pour la première fois depuis longtemps, l’URSS a récupéré un peu de territoire perdu.

http://img10.imageshack.us/img10/4837/dondcembre42.jpg (http://img10.imageshack.us/my.php?image=dondcembre42.jpg)


Au nord, Koniev rétablit la ligne de chemin de fer de Mourmansk, puis résiste à la double offensive de Manstein et Runsdedt, qui visent Yaroslavl, afin de couper définitivement l’aide anglo-saxonne à l’URSS. Sur ordre personnel de Staline, l’Armée Rouge abandonne cependant la défensive et lance une contre-offensive de grand style, menée par le général Koniev (je joue un offensive chit, les Allemands sont trop solides pour être repoussés sans cela). Les panzers allemands sont pulvérisés et une percée est obtenue : les T-34 s’engouffrent dans la brèche et deux unités d’infanterie allemandes, encerclées, sont taillées en pièce :tongue:.

Sous le choc, la Wehrmacht rassemble ses ultimes réserves pour contre-attaquer : les épaves des chars russes se font nombreuses. Mais la route de Mourmansk est à présent complètement sécurisée, l’aide économique des ploutocrates corrompus peut reprendre. Sans nul doute, s’il n’y avait pas eu la Luftwaffe, largement supérieure à l’aviation russe, nos avants-gardes seraient déjà devant Moscou :clap:!

http://img10.imageshack.us/img10/6664/yaroslavl42.jpg (http://img10.imageshack.us/my.php?image=yaroslavl42.jpg)

Danton
14/04/2009, 20h05
Le front de l’ouest

En Italie, les deux camps se renforcent. Gort et Eisenhower lancent finalement une première offensive, qui permet de bousculer la ligne Gustav, mais rien ne change vraiment. Le Bomber Command bombarde Nuremberg et Leipzig, les Alliés à vrai dire sont bien plus préoccupés par le pacifique pour le moment.


La guerre du pacifique

Les nationalistes chinois, jaloux des succès communistes, lancent une offensive de grande ampleur : s’ils subissent un désastre devant Nanning, la grande ville de Kwei-Yang tombe enfin et l’armée pousse au sud, s’emparant d’une ressource. Terauchi contre-attaque alors et récupère la ressource. Au nord, Umezu reçoit enfin d’importants renforts et prend position derrière le fleuve jaune : Mao n’ose pas bouger, attendant le retour du beau temps. Les troupes débarquées ne permettent cependant pas à Umezu de prendre l’offensive et il réclame l’envoi en Chine des troupes de Yamashita.


Mais l’Empereur ne veut rien entendre et il donne le signal : les troupes japonaises débarquent en Inde :choc:! Yamashita bouscule les troupes britanniques et s’empare du port de Cocanda alors que, simultanément, Yamamoto lance l’offensive à partir de la Birmanie : Chittagong tombe, puis Dacca, ce qui isole les blindés anglais ! La réaction de l’Amirauté est double : d’une part, le général Wavell quitte l’Italie avec des renforts et débarque à Bombay, d’autre part pression est faite sur le grand frère américain, qui se décide enfin à bouger. Bien couverte par l’aviation, la flotte quitte Pearl Harbourg et atteint les îles Marshalls : Eniwetok est prise d’assaut ! La défense japonaise se concentre cependant, dans les Marshalls, sur l’île de Kwajalein, qui attend venir l’ennemi sans trembler.


L’Inde menacée par une double offensive :

http://img10.imageshack.us/img10/7084/indedcembre42.jpg (http://img10.imageshack.us/my.php?image=indedcembre42.jpg)



Bilan du tour

L’URSS a perdu 35 BP (dont 15 pour l’offensive chit) contre… 33 BP ! Pour la première fois depuis très longtemps, les pertes sont similaires :clap:. La Wehrmacht racle ses fonds de tiroir en URSS : cela fait 4 mois que des partisans contrôlent trois ressources en Ukraine et ils n’ont jamais été dérangés, le front mobilisant tous les moyens allemands. Le front Italien semble cependant stabilisé, les renforts du Reich devraient partir à nouveau pour le front de l’est.

Dans le pacifique, la Chine reste solide. A la place de mon adversaire, j’aurais d’ailleurs envoyé Yamashita en renfort plutôt que de l’envoyer en Inde. Il faut savoir que, pour des raisons logistiques, l’Inde ne peut être conquise entièrement ( à moins peut-être de renoncer complètement à la Chine ^^). Les ¾ de ses ressources se trouvent cependant sur la côté est, où a débarqué justement Yamashita. L’offensive de Yamamoto, elle, me semble plus pertinente : ce n’est pas demain la veille que les Alliés pourront rouvrir la route de Birmanie :loose:. Enfin, si le Japon n’a pas encore réagi à mon assaut dans les îles Marshalls, c’est parce que je l’ai lancé en fin de tour. Le chemin à parcourir jusqu’à Tokyo reste cependant fort long ^^

En conclusion, un tour nettement meilleur que le précédent, même si la menace qui pèse sur l’Inde est réelle.

Danton
14/04/2009, 20h08
Janvier / Février 1943. L’Inde sous pression – Les Marshall tombent


Le front de l’est

Joukov au centre, Koniev au nord, l’Armée Rouge poursuit son offensive : une pointe blindée atteint même les faubourgs de Moscou, malgré de lourdes pertes. Des renforts allemands affluent, mais l’ordre de marche de la Wehrmacht sonne comme le début de la fin : c’est un repli :o:! Bock et Rommel reculent, Manstein et Rundstedt s’accrochent, le petit moustachu refusant d’évacuer Moscou. « Les renforts vont permettre de reprendre l’offensive. En attendant, ordre est donné aux troupes de tenir sur place sans céder un mètre de terrain. Si nécessaire, le ravitaillement sera assuré par la Luftwaffe, le Reichmarshall Goering s’en porte garant :yeux:».


Le front de l’ouest

Les Anglais tentent une première offensive en Italie, qui s’achève en désastre humiliant. Des troupes américaines viennent relever les Britanniques, qui expédient de nouveaux renforts vers l’Inde.


La guerre du pacifique

La Chine nationaliste remporte un succès limité au sud, les Etats-Unis lancent leur première opération combinée de la guerre. Une petite flotte, centrée sur un porte-avion, surgit dans les Mariannes et coule les convois nippons qui ravitaillaient Kwajalein. La base fortifiée est aussitôt bombardée avec succès à partir d’Eniwetok récemment conquise puis les Marines lancent l’assaut : chute de Kwajalein :clap:! Les Marshall sont perdues pour le Japon, qui hausse les épaules et riposte par une offensive en Inde : deux ressources tombent, une très puissante artillerie débarque et pilonne les blindés Anglais isolés au nord est de Calcutta, qui sont ensuite anéantis par Yamamoto. « Pendant que les Américains se battent pour des ilots du pacifique, nous, nous mettons à terre l’empire des Indes ! »


Bilan du tour

Il semblerait que l’axe passe tout doucement sur la défensive en URSS, reste à voir si cela se confirme avec le retour du beau temps et l’arrivée des renforts : l’armée rouge va continuer à faire pression. Dans le pacifique, les USA avancent à saut de puce, mais ils avancent, c’est le principal.


Note importante

La production de tous les pays augmente encore et atteint son maximum, à deux exceptions. Les USA vont continuer à grimper tous les ans et l’URSS fera un bond supplémentaire dès qu’elle aura récupéré Leningrad et Moscou (on en est loin…:yeux:)

Cerbère
14/04/2009, 20h24
J'ai beaucoup aimé ton offensive avec l'URSS :priere: , dégarnir le front du centre, je ne l'aurais jamais fait. (risque d'une armée coupée en deux :?:)

La réaction du Japonais qui ne soucie pas des iles du pacifique est assez étrange :pigepas:
Il lui reste de nombreuses troupes disponibles au Japon? Le reste des îles est-il aussi peu défendu?

Cypho51
14/04/2009, 21h46
C'est un chouette AAR que je lis avec beaucoup de plaisir. Vraiment un chouette jeu visiblement, auquel je n'ai jamais joué.

J'espère que la version informatique sera à la hauteur des esperences.

Emp_Palpatine
15/04/2009, 09h30
Excellent, effectivement!
Enfin, on dirait que la situation, si elle ne s'améliore pas trop, s'aggrave moins. :mrgreen:

En tout cas, quand vous reprenez une partie en cours, c'est avec un sacré rythme!

Danton
15/04/2009, 20h38
En tout cas, quand vous reprenez une partie en cours, c'est avec un sacré rythme!

Et ce n'est qu'un début, nous allons exploser le rythme et je serai à Berlin dans 5 jours :jumpy:


C'est un chouette AAR que je lis avec beaucoup de plaisir. Vraiment un chouette jeu visiblement, auquel je n'ai jamais joué.

J'espère que la version informatique sera à la hauteur des esperences


Je penserai à toi pour ma prochaine partie... Tu auras bien 50-100 heures pour en venir à bout? :lol:

A priori, la version informatique sera fidèle, espérons le en tout cas :)

Danton
15/04/2009, 21h04
J'ai beaucoup aimé ton offensive avec l'URSS , dégarnir le front du centre, je ne l'aurais jamais fait. (risque d'une armée coupée en deux )

La réaction du Japonais qui ne soucie pas des iles du pacifique est assez étrange
Il lui reste de nombreuses troupes disponibles au Japon? Le reste des îles est-il aussi peu défendu?


Tout cela est assez finement observé :priere:, votre immense clairvoyance m’étonnerait presque estimé Lord Tyrell :chicos:


J’ai effectivement pris un risque avec l’opération Uranus, mais il était calculé :o:: le tour avait 60% de chances de se terminer avec mon impulse. Malheureusement, il n’en a rien été :(et j’ai vu l’ennemi regarder de près la trouée au centre, comptant même les hexagones, puis, désabusées, les troupes qui auraient pu exploiter cette brèche sont parties plein sud briser l’encerclement partiel que j’avais réalisé et anéantir mes chars.

Ce sont les panzers de Bock, qui fait face à Joukov, au centre, qui ont menés l’opération tempête d’hiver. Le Reich n’avait tout simplement plus les moyens d’intervenir au sud et de profiter de la brèche au centre. Cela signifie que c’est désormais l’Armée Rouge qui décide des actions du front, la Wehrmacht ne faisant plus que réagir… C’est bon signe je trouve :).


La réaction du Japonais qui ne soucie pas des iles du pacifique est assez étrange

Il lui reste de nombreuses troupes disponibles au Japon? Le reste des îles est-il aussi peu défendu?

Disons que je ne lui pas beaucoup laissé l’occasion de réagir :mrgreen:

Eniwetok est tombé à la dernière impulse du tour et Kwajalein est tombé après une sublime opération combinée (j’ai tout fais en une impulse : amener ma flotte, couler ses convois de ravitaillement et le bombarder avec succès. Désorganisée et sans ravitaillement, la garnison nippone est tombée comme un fruit mûr avec l’assaut immédiat de mes Marines).

Pour réagir immédiatement, il aurait fallu au Japon prendre une impulse combinée ( ce qui aurait rendu impossible son offensive en Inde :siffle2:!), avoir des troupes et des transports prêts pour cela (ce qui n’était pas le cas : ses réserves rapides étaient plutôt dans l’océan Indien à ce moment…)… Et de la chance pour couper mon ravitaillement (sachant que toute ma flotte était en mer) et bombarder mes troupes ( 3 unités sur l’île, le Japon n’en avait qu’une de garnison).


Reste à voir maintenant s’il va prendre les mesures nécessaires ou continuer à me laisser avancer sans réagir. C’est sûr, ces petites îles ne lui rapportent rien, mais chaque fois qu’elles tombent, les USA avancent et une fois que je suis installé, je ne décroche plus et je continue toujours plus loin (c’est la stratégie historique du saut de puce ;)). J’ai commis pas mal d’erreurs avec les USA, mais il y en a une que je n’ai pas faite : j’ai énormément de chasseurs dans le pacifique :mrgreen:.

Dès qu’une île tombe, elle devient une base aérienne et ce parapluie aérien me permet d’avancer ma flotte pour l’étape suivante. A l’inverse, la force aérienne du Japon me semble insuffisante, seule Truk, sa grande base, dispose de nombreuses escadrilles. La guerre terrestre en Inde et surtout en Chine ponctionne ses ressources. Mais on attend aussi toujours le premier vrai duel de porte-avions dans le pacifique…

Je ferais peut-être bien le tour des erreurs depuis le début de la partie, avec les points décisifs :siffle2:

Danton
15/04/2009, 21h09
La malédiction Tyrellesque me poursuit :enerve:

Je ne sais pas pourquoi, mais je n'arrive pas à te citer correctement, j'ai édité en vain 5 fois :yeux:

Encore un complot Cerbérien :siffle2:

Cerbère
15/04/2009, 22h07
Cher Lord Martell des cités libres, grande doit être votre faute pour subir ainsi le courroux des sept. :o:
Je ne vois qu'un espoir de rachat, reconnaître toutes les tentatives de trahisons et les complots perpétrés à mon encontre en implorant mon pardon :tongue:

Front est :

L'affaiblissement de la Wehrmacht sur ce front est inévitable à long terme, mais un tel mouvement alors que tes troupes étaient encore sur le reculoir est tout simplement .... Dantonien :priere: Cela laisse en effet présager des jours meilleurs (les tours précédents étaient pas terribles sur ce front :chicos:)

Front pacifique :

En effet, il aurait eu du mal à réagir :siffle2: . On verra, rapidement je pense, quels sont ses priorités. J'espère une contre-attaque massive pour le spectacle :jumpy::jumpy::jumpy:

Leiv
16/04/2009, 08h39
Juste pour revenir sur WiF computer... Ben si vous voulez, avec Duke Nukem Forever, ce doit être le jeu dont la sortie est annoncée depuis des lustres... Je me souviens que déja en 2000 ils en parlaient...

J'avais vu une version il y a quelques années ou en fait les règles étaient transposées, mais il n'y avais pas de save ni d'IA, donc tu pouvais faire une partie de WiFc sur ton PC (donc tu n'avais pas besoin d'une table de 120 m² :) ), mais falalit pas éteindre le jeu...

Griffon
16/04/2009, 12h32
Juste pour revenir sur WiF computer... Ben si vous voulez, avec Duke Nukem Forever, ce doit être le jeu dont la sortie est annoncée depuis des lustres... Je me souviens que déja en 2000 ils en parlaient...

J'avais vu une version il y a quelques années ou en fait les règles étaient transposées, mais il n'y avais pas de save ni d'IA, donc tu pouvais faire une partie de WiFc sur ton PC (donc tu n'avais pas besoin d'une table de 120 m² :) ), mais falalit pas éteindre le jeu...



oui mais les choses ont évoluées depuis

la sortie est fixée en Juillet

tu pourras suivre l'évolution dans ce fil

http://www.leqg.org/forum/viewtopic.php?f=42&t=6367

Danton
16/04/2009, 21h38
Oui, d'après ce que l'on lit sur les forums, cette fois c'est du sérieux :)

Je suis très sceptique pour une sortie en juillet, comme annoncé, mais cela ne devrait plus tarder.

Et là, je lancerai aussitôt un multi :clap:

Cerbère
16/04/2009, 22h23
J'en serais! :jumpy:

Danton
16/04/2009, 23h07
Bravo! :clap:


Mais si nous sommes dans le même camp, il faudra éviter de m'attaquer "parce que je suis au mauvais endroit au mauvais moment" :chicos:

Danton
16/04/2009, 23h50
Septembre 1939 – Décembre 1940


Erreurs commises par les Alliés

-Corps expéditionnaire anglais en France trop faible. Certes, avec les règles de non coopération Franco-Anglaise, cet engagement ne peut que être réduit et dépendant des quartiers-généraux envoyés. La France s’est effondrée avant qu’Alexander ne soit construit (disponible en 1940 seulement). Deux solutions : adjoindre Wavell (qui débute en Egypte) à Gort (Angleterre, c’est lui que j’ai envoyé dès le premier tour), une offensive à partir de l’Egypte étant de toute façon peu vraisemblable et en tout cas certainement pas urgente à ce moment ou accélérer la construction d’Alexander, ce qui aura un coût évident.

-Pas d’intervention immédiate de l’Angleterre quand l’Italie a attaqué la seule France. C’était une erreur. Avec les pitoyables bombardiers anglais disponibles à ce moment, l’attaque surprise au port n’avait que peu de chances d’aboutir à de réels résultats. Il faut frapper Mussolini sans attendre !

-Convois trop faiblement protégés lors de la phase critique chute de la France (et donc ports sur l’atlantique disponibles pour les u-boats) – Barbarossa (le Reich n’a plus trop à ce moment l’opportunité de prendre des actions navales ou même combinées)


Points forts bien réussis par les Alliés :

-Une aide économique précoce et importante à la Chine. La belle résistance du pays trouve en partie là son explication et la suite a bien montré que c’était payant : la Chine peut être une réelle nuisance pour le Japon.

-Armée chinoise préservée grâce à un repli savant sur de meilleures positions. Cela m’a certes obligé à abandonner plusieurs ressources, à la grande joie du Japon, mais l’aide économique alliée a permis de compenser cela.

Danton
16/04/2009, 23h53
Septembre 1939 – Décembre 1940


Erreurs commises par l’axe :

-L’offensive Italienne en Tunisie et Algérie me laisse plus que sceptique. La Tunisie se justifie, mais l’Algérie, malgré sa précieuse ressource (l’Italie en manque cruellement…) pose trop de problèmes : il y a une mer en plus à contrôler pour l’Italie et cela s’est vite révélé impossible. Si la reconquête a mis un peu de temps, la ressource, elle, n’a que rarement pu être utilisée, les convois Italiens étant rapidement coulés.

Tout le problème vient ici du fait que mon adversaire a du complètement modifié sa stratégie initiale : si l’Italie s’est lancée dans cette aventure, c’est parce qu’il voulait conquérir l’Espagne après la France, avec Gibraltar au bout du chemin. A terme, la méditerranée aurait été fermée pour les alliés, l’Italie aurait donc pu bénéficier facilement de la ressource d’Algérie… Et aurait pris position au Maroc en force afin de contrer toute tentative ultérieure des alliés de débarquer pour soutenir une contre-attaque sur Gibraltar.

Si cette stratégie avait été maintenue, je pense que l’attaque Italienne aurait été pertinente… Mais la donne a changé quand la France Libre ne s’est pas créée. L’ennemi n’a pas voulu abandonner l’avantage que cela lui offrait et s’est lancé dans Barbarossa (la chute incroyablement rapide de la France, avec très peu de pertes, l’incitait en outre à un Barbarossa 1941 : les chances de victoire étaient réelles). Conclusion amusante, la chute de la France semble bien avoir entrainé la chute précoce du régime de Mussolini :lol:!


-Aide économique allemande à l’Italie beaucoup trop faible. L’ennemi a en réalité, de son propre aveux, vécu dans la peur panique de manquer un jour de pétrole, ce qui l’a amené à stocker tout ce qui n’était pas utilisé pour les opérations, au détriment de la production, qui aurait pu être un peu plus élevée sans cela. Et c’est l’Italie qui a fait les frais de ce petit moins (aucune aide allemande avant la fin 1941…).

C’est la première fois que nous jouons avec l’option pétrole, nous ignorions donc tous deux que l’axe pouvait sans trop de problème subsister avec le pétrole disponible. Mi 1943, c’est devenu quasi évident. Ave les 2 usines de pétrole synthétique construits par le Reich, je doute que ce dernier subisse des problèmes tant qu’il gardera le contrôle de Ploesti. Le Japon par contre pourrait être bien plus vulnérable. Pour les Alliés, aucun soucis à se faire, l’approvisionnement est massif.


Points forts bien réussis par l’axe :

-Une campagne de France absolument superbe, rien à redire, c’est une des plus réussie qu’il m’ait été donné de voir à WIF. Les actuels déboires de l’axe m’étonnent même, vu cet incroyable succès (le Reich paye souvent 5-6 fois plus cher pour vaincre la France).

-Les succès Italiens en début de guerre étaient réels. Mais ils ont été quasi rendu caducs avec le changement de stratégie.

Danton
17/04/2009, 13h59
1941

Erreurs commises par les Alliés

L’année 1941 fut assez bonne pour moi :), je ne vois qu’une erreur de taille : Léningrad était trop faiblement protégé. Ce n’est certes qu’une ville, avec deux usines : l’une a été évacuée en Sibérie et l’autre, une usine rouge non transférable, était de toute façon condamnée. Isolement ou chute, le résultat était semblable pour la production. Mais bien des désavantages se sont ajoutés avec la chute de la ville (en janvier 1942, mais son sort fut scellé en 1941) :

-Destruction de la flotte de la Baltique, qui aurait pu menacer de temps à autre les convois allemands ramenant le fer de Suède.

-Libération du groupe d’armée nord de Von Leeb, qui a pu soutenir l’offensive contre Moscou.

-Libre passage pour les Finlandais, les alliés du Reich les plus solides.

-A plus long terme, la chute de Léningrad me prive d’un bonus de production, disponible en 1943 (mais je dois aussi pour en bénéficier contrôler Moscou, ce qui n’est pas non plus le cas, et Stalingrad. La capitale devrait être reprise, mais Léningrad ce sera autre chose…)

Une artillerie dans la ville et des fortifications partielles (tournées vers le nord et les Finlandais) auraient pu changer bien des choses.


Points fort bien réussis par les Alliés :

-Le cas Léningrad excepté, le placement initial Soviétique était plutôt bon. Les bombardements au nord contre les panzers et la double ligne défensive au sud ont considérablement ralentis le Reich. Le Dnieper n’a été atteint que lors du deuxième tour de l’invasion et les fortifications à Kiev et Dnepropetrovsk ont alors montré tout leur intérêt.

-Rapides contre-attaques russes, qui ont permis de discuter très tôt l’initiative au Reich. Je crois aux vertus d’une défense agressives ^^:mrgreen:

-Mise en place très rapide d’un soutien économique anglais à l’URSS.

-Sécurisation immédiate, via débarquement en force de l’Angleterre, du grand nord (Mourmansk/Petsamo) par lequel transite l’aide économique.

Danton
17/04/2009, 14h00
1941


Erreurs commises par l’axe :

-Les débarquements à Chypres et en Palestine étaient gaspillage de ressources. Faute d’un massif investissement allemand en méditerranée, le contrôle des mers était impossible à obtenir. Chypres a certes été tenu quelques mois, mais pour quel bénéfice ? L’axe n’a jamais pu utiliser la ressource de l’île, ni faire planer une menace sur l’Egypte.

-Abandon délibéré du grand nord Finlandais. Les Finlandais sont restés l’arme au pied jusqu’en janvier 1942, où ils ont réalisé une entrée en fanfare avec l’assaut victorieux contre Léningrad. Menacer Mourmansk ou au moins protéger Petsamo n’aurait pas été inutile, surtout quand met cela en comparaison avec la débauche de moyens utilisés ensuite pour couper la route de Mourmansk via Moscou et Yaroslavl.


Point d’interrogation qui subsiste à ce jour :

Le cas de l’alignement Yougoslavie / Roumanie.

Le désavantage pour Barbarossa en 1941 fut évident, c’est le non alignement de la Roumanie avant la déclaration de guerre à l’URSS qui a empêché le Reich d’atteindre leDnieper dès le premier tour de l’invasion. Mais l’armée Yougoslave et surtout son bonus de production vont jouer en faveur du Reich sur le long terme, c’est indiscutable. Pour moi, il s’agit là clairement d’un choix guerre courte / guerre longue.

A partir du moment où l’axe a renoncé à sa stratégie initiale de conquête de l’Espagne et de Gibraltar (optique de guerre longue) pour un Barbarossa 1941 avec intention d’assommer complètement l’URSS (optique de guerre courte), le choix judicieux me semble être une invasion de la Yougoslavie suivi d’un alignement de la Roumanie avant le lancement de Barbarossa. A voir sur le long terme et la suite de la partie cependant.


A suivre : 1942

Danton
17/04/2009, 16h38
1942


Erreurs commises par les Alliés

- Convois anglais mal protégés alors que l’entrée en guerre du Japon était visiblement imminente.

- Singapour et la Malaisie bien défendue… Mais était-ce vraiment une bonne idée ? Le port majeur est très intéressant, mais l’Angleterre ne peut espérer maintenir le ravitaillement dans cette zone. Je le savais, mais pour que le Japon en profite, il lui fallait désorganiser mes troupes. Or, les bombardiers nippons ne valent strictement rien ou presque. L’ennemi m’a cependant contré en amenant une artillerie qui, bien que très lente, est très efficace. Ces troupes auraient été plus efficaces en Birmanie.

- Aide économique à l’URSS stationnaire. Malgré l’intervention des USA et leur boom économique, les convois en direction de Mourmansk n’ont pas évolué depuis leur installation en juin 1941.

- Une erreur majeure dans la production US : trop peu de pilotes ! Je me retrouve avec des porte-avions sans avions et des bombardiers inutilisables faute de pilotes pour les manœuvrer. Comme il est impossible à WIF de modifier brutalement la production (pas moyen de passer d’un coup de 100 pilotes par mois à 1000), je lutte depuis des mois pour combler ce vide et contemple d’un air désabusé mes innombrables escadrilles clouées au sol.

- Conséquence logique du point précédent, trop peu de bombardement stratégique contre le Reich, dont l’économie tourne quasi à plein régime. Le Bomber Command a bien lancé quelques raids, mais pas de quoi inquiéter vraiment le Reich, ni même l’obliger à ramener une partie de la Luftwaffe du front de l’est.


Points fort bien réussis par les Alliés :

- Repli Russe en début d’année sur de meilleures positions. J’ai du abandonner du terrain et des ressources, mais la nouvelle ligne de front était bien plus stable et plus étroite. La survie de l’URSS dépend de la survie de son armée, pas du territoire perdu.

- Violente contre-offensive Russe en fin d’année : les contre-attaques sont indispensables pour mettre fin aux assauts de la Wehrmacht, grandement mise en péril lors de l’audacieuse opération Uranus. Toute la difficulté est de savoir quand contre-attaquer : ni trop tôt, ni trop tard.

- Offensives chinoises dès la déclaration de guerre du Japon aux puissances occidentales : Tokyo a été écartelé entre les besoins soudain pressants de la guerre en Chine et du nouveau conflit qu’elle venait d’entamer contre les USA et l’Angleterre. La fermeture rapide de la route de Birmanie ne m’a pas contraint à diminuer l’intensité de ces assauts (heureusement, du pétrole anglais avait été stocké, la Chine n’ayant aucun approvisionnement à ce niveau…)

- Italie contrainte à la capitulation de façon précoce. Campagne d’Afrique rondement menée, invasion de la Sicile avec un Reich, concentré sur Moscou, qui tarde à réagir puis mise hors jeux de l’Italie grâce au débarquement massif de blindés Alliés qui ont permis d’excéder facilement la valeur de garnison des troupes Italiennes (une des 3 conditions pour obtenir la capitulation de Rome).

Danton
17/04/2009, 16h39
1942


Erreurs commises par l’Axe

- Réaction trop lente à la chute de l’Afrique du nord et l’invasion de la Sicile. Le Reich a réagi en force, ce qui a permis d’occuper à temps une grande partie de l’Italie, mais trop tardivement pour sauver Mussolini.

- Japon insuffisamment préparé à la défense des petites îles du pacifique : peu de garnisons, trop peu d’aviation surtout.


Points fort bien réussis par l’Axe :


- Assaut Germano-Finlandais sous la neige contre Léningrad, un grand classique, mais toujours efficace. La prise de Kiev en plein hiver, avec des unités de montagne, est plus originale.

- Assaut initial nippon tout à fait correct, aucune bévue, des pertes limitées pour des gains conséquents.

Cypho51
17/04/2009, 17h20
La suite, la suite !!!!! :jumpy:

Cerbère
17/04/2009, 17h24
Une très bonne analyse :priere:

Danton
18/04/2009, 16h56
Mars / Avril 1943. Assaut des Alliés en Italie


Front de l’Est

Le petit moustachu décrète la fin des opérations offensives en URSS : la Wehrmacht reçoit ordre de conserver ses positions et de mener des contre-attaques locales si une opportunité se déclare. Des émissaires allemands contactent discrètement le petit père des peuples afin de signer une paix séparée « sur base du front actuel ». Ils sont éconduits immédiatement, la paix se signera à Berlin :tongue:. Les renforts allemands arrivent cependant massivement sur le front, suffisamment pour exterminer enfin les partisans en Ukraine. Tous les assauts de l’armée rouge se soldent par de sanglants échecs : le mur de l’est du Reich tient bon.

http://img529.imageshack.us/img529/9806/avril43urss.jpg (http://img529.imageshack.us/my.php?image=avril43urss.jpg)


Front méditerranéen

Les Alliés frappent immédiatement un grand coup : les troupes américaines débarquent à Leghorn, les parachutistes anglais sautent avec succès au sud de Venise. Le ravitaillement de l’axe est coupé au sud de cette ligne, Leeb, affamé, recule en désordre devant l’offensive de Gort, partie de Naples, et se retranche dans Rome. Le général Kesselring, face à la gravité de la situation, ordonne une contre-offensive de grande ampleur contre Leghorn et les parachutistes : échec complet :mrgreen:! Le ravitaillement avec Rome est cependant rétabli, mais la situation devient confuse. Le Reich refuse cependant obstinément de se replier sur l’Italie du nord : les alliés seront repoussés à la mer affirme le petit Caporal.

http://img529.imageshack.us/img529/4203/italiemars43.jpg (http://img529.imageshack.us/my.php?image=italiemars43.jpg)


Front du pacifique

Les communistes chinois prennent Chengchow d’assaut, Wavell reprend une ressource en Inde et le général Clarke débarque à Kwajalein pour renforcer la garnison. La réaction nippone est timorée : Yamamoto commence l’encerclement de Calcutta. Confiants, les USA lancent alors un raid dans les Mariannes et même en mer du Japon : des cuirassés américains viennent tirer quelques salves devant Tokyo, un réveil assurément brutal pour le Mikado mais sans conséquence cependant.


La grande base de Truk est en vue

http://img529.imageshack.us/img529/9200/marshallmars43.jpg (http://img529.imageshack.us/my.php?image=marshallmars43.jpg)


Conclusion du tour

Les Alliés sont sur l’offensive absolument partout : dans le pacifique, en Chine, en URSS et en Italie. Mais l’axe refuse de céder le moindre pouce de terrain et s’accroche à ses conquêtes avec fanatisme. Avec un relatif succès pour le moment.

Danton
18/04/2009, 16h59
Mai / Juin 1943. Chute de Rome et menace sur Truk


Front de l’est

L’Armée Rouge réorganise ses fronts : Koniev garde le commandement du front de Yaroslavl, mais il doit céder une partie de ses troupes à Joukov, les deux généraux doivent coopérer. Le front centre est repris par Timoshenko, qui abandonne le front du Don à Vatutin.

La compétition entre Joukov et Koniev donne des étincelles : l’opération Koutouzov est lancée et suscite aussitôt d’immenses espoirs (je joue un offensive chit ;)). Manstein et Moscou sont coupés du ravitaillement et Ryazan tombe comme un fruit mûr. Rundstedt réagit cependant avec brutalité et lance plusieurs unités de panzers SS : Manstein est dégagé, Ryazan repris.

Tous les blindés Soviétiques sont alors détruits :( et l’armée rouge doit se résoudre à lancer de sanglants assauts d’infanterie : les troupes se rapprochent toujours plus de Moscou et reprennent même Ryazan, exterminant au passage une unité de Waffen SS. La Wehrmacht est saignée à blanc :=(:.


http://img529.imageshack.us/img529/4627/moscoujuin43.jpg (http://img529.imageshack.us/my.php?image=moscoujuin43.jpg)


Au sud et faute là aussi de disposer de moyens blindés, Vatutin lance assaut sur assaut avec l’infanterie, gagnant du terrain au milieu d’un torrent de sang.

http://img529.imageshack.us/img529/2140/donjuin43.jpg (http://img529.imageshack.us/my.php?image=donjuin43.jpg)


Front de l’ouest

Le général Kesselring lance une nouvelle offensive pour liquider la poche de Leghorn, qui s’achève comme la première : un échec désastreux. La Wehrmacht reçoit là aussi l’ordre de passer sur la défensive. Enhardis, les Américains débarquent au sud de Rome puis lancent l’assaut contre la capitale avec le soutien des Anglais de Gort : chute de la ville éternelle :clap:! Leeb cependant parvient à s’échapper et établit une nouvelle ligne de défense au nord de Rome.

Enfin, le Bomber Command lance une offensive aérienne de grande envergure : les usines d’Essen, Lille et Paris sont quasi rasées, la production du Reich va sentir le coup passer.


Guerre du pacifique

Le Japon expédie des renforts un peu partout : en Chine, en Inde, dans les îles Marianes et Caroline. Mais sans réussir à effrayer les Alliés. La Chine s’empare de Wuhan et Tien-Tsin. Les USA coulent les convois nippons dans les îles Salomons et bombardent sans relâche la garnison de Ponape, dans les Marianes. La flotte Impériale ne réagissant pas, c’est tout l’US Navy qui déboule et matraque la malheureuse garnison de l’île. Truk, la grande base navale, est même à portée des porte-avions américains !

Face à cette menace, la marine Impériale quitte son port : le choc des titans ? Non, l’ennemi lâche et sournois préfère filer au large de l’Australie et tente de surprendre deux transports de troupes anglais, qui s’échappent cependant avec succès et rallient l’Inde avec des troupes Australiennes en renfort.

Un aperçu du front chinois, cela fait longtemps :

http://img529.imageshack.us/img529/7798/chinejuin43.jpg (http://img529.imageshack.us/my.php?image=chinejuin43.jpg)


Conclusion du tour

En Europe, l’URSS a perdu 34 BP (dont 15 pour l’offensive chit) contre 51 BP pour le Reich, première fois depuis le début de Barbarossa que les pertes allemandes excèdent les pertes Soviétiques, et les Alliés 9 BP contre 31 BP pour le Reich, qui perd ainsi 65 BP en un seul tour ! De loin ses plus lourdes pertes depuis le début de la guerre!

Pour autant, les avancées restent fort minces, en URSS tout particulièrement, et le temps commence à presser. Dans le pacifique, le Japon se terre et n’ose pas relever le gant que l’US Navy lui a jeté à la figure :tongue: : il faudra le débusquer dans sa tanière et Dieu sait les mauvaises surprises qui doivent m’attendre dans ce trou à rats !

Danton
19/04/2009, 22h13
Désolé, mais pas de photos pour ce long tour: j'avais oublié de prendre mon appareil photo :loose:


Juillet / Août 1943


Le front de l’Est : l’opération Bling Bling


La collaboration entre Joukov et Koniev se passe fort mal, le haut commandement du front de Yaroslavl semble paralysé, miné par des querelles partisanes. Surgit alors le Sauveur : le général Sarko :mrgreen:. « Cassez-vous, pauvres cons. Maintenant, c’est moi qui commande ici. Je vais reprendre Moscou, ce sera d’un chic, digne de moi, je mérite la Grandeur, je la personnifie même. L’opération Bling Bling se fera en deux temps : d’abord briser les unités d’élite de la Wehrmacht qui se sont retranchées dans Moscou et alentours, notez la précision de mes renseignements, tout le mérite en revient à la camarade Carla, notre Mata-Hari à nous les Bolcheviques :priere:. Cette formalité terminée, le front ennemi sera complètement disloqué et les réserves n’existent pas pour le reconstituer. Nous serons à Minsk dans 3-4 semaines, parole de Sarko :o:! ».


Le 2 juillet à l’aube, l’opération Bling Bling est lancée (je joue un offensive chit ;)) : pour la première fois, l’Armée Rouge attaque du fort au fort, le monde sera médusé et le succès devrait entraîner la rupture totale du groupe d’armée nord. En uniforme d’apparat, le général Sarko parade, confiant et souriant : « Mais oui, camarade Clara, excellente idée, allons prendre quelques jours de congé sur la mer noire pendant que nos soldats se font tuer. J’ai justement un ami qui possède un yacht, cela va épater nos grands amis américains »


Le 14 juillet, la Stavka met fin unilatéralement à l’opération Bling-bling. Kalinin est tombé. Et l’Armée Rouge a subi un désastre d’une ampleur sans précédent, perdant en moins de deux semaines l’équivalent de deux mois de production à plein régime (33 BP, dont les 15 de l’offensive chit… Contre 3 BP pour le Reich :choc:). Les unités d’élite de la Wehrmacht, à peine dérangées, contre-attaquent immédiatement avec succès près de Tula, ordre est donné de tenir sans céder un pouce de terrain et de ne surtout pas reprendre l’offensive : les offensives d’été cessent déjà sur le front de Yaroslavl, décimé et à bout de force. Le général Sarko affirme avoir été dupé par cette intrigante de Clara, une camarade d’origine Italienne qui sert le Reich après avoir servi Mussolini. Lui n’a commis aucune erreur, d’ailleurs il n’en commet jamais :o:.


Sur le front centre, le général Timoshenko accentue la pression et le groupe d’armée centre, aux abois, finit par abandonner Voronesh et se replie derrière le grand fleuve. Mais plus au sud, Vatutin attaque sur le Don et une attaque coordonnée avec Timoshenko aboutit à un résultat inespéré : le fleuve est partiellement franchi et, pris de court, le général Rommel est grièvement blessé et doit partir se faire soigner en Allemagne (quartier-général détruit :=(:). Guderian assure cependant la relève et lance les unités de Waffen SS, qui rejettent derrière le fleuve les troupes de l’armée rouge : le mur de l’est tient toujours. Le petit père des peuples s’inquiète de plus en plus : comment pourrait-il atteindre Berlin avant 1960 (au mieux) si ce rythme d’escargot n’est pas modifié :?:?


(l’absence de photo n’est pas dramatique en soi : comparé au tour précédent, j’ai pris Kalinin et avancé de quelques hexagones au niveau de Voronesh… C’est tout).

Danton
19/04/2009, 22h16
Le front de l’ouest : tempête de feu sur le Reich


L’arrivée en Angleterre de la 8th USAAF va redonner aux bombardements stratégiques une vigueur nouvelle, sans commune mesure avec tout ce qui avait déjà été fait pour le moment : vagues après vagues, les B-17 américaines et leurs homologues anglais déferlent sur le Reich. La Luftwaffe tente bien de faire front, mais elle est rapidement débordée : après le premier assaut, il n’y a plus de chasseur au-dessus du Reich et les Alliés peuvent revenir achever le travail lors d’une seçonde vague particulièrement meurtrière :=(: (impulse aérienne et trois quartiers-généraux pour relancer l’ensemble : les usines d’Hannover et Dusseldorf sont rasées de fond en comble).


Pour faire bonne mesure, les Anglo-Américains lancent une violente offensive en Italie : Leeb est taillé en pièce et part rejoindre Rommel en Allemagne pour se retaper (encore un quartier-général détruit, c’est l’hécatombe :mrgreen:). Les affaires pressantes du pacifique empêchent cependant les alliés de pousser plus loin leur avantage en Europe et les Allemands en profitent pour lancer un raid des U-Boat contre les convois alliés de Mourmansk, coulant quelques pétroliers.



Bilan du tour en Europe

De très maigres avancées, mais une saignée pour l’économie allemande (environs 90 BP perdus, les plus lourdes pertes jamais subies en un tour depuis le début de la guerre :clap:). C’est bien, mais cela n’avance pas. Je suis de plus en plus inquiet, l’armée Rouge n’arrivera jamais en Allemagne si cela continue ainsi.

Le problème majeur reste que l’armée rouge a pour le moment un caractère beaucoup trop peu offensif, faute de moyens (le bonus perdu pour Léningrad et Moscou non contrôlé se fait cruellement sentir. L’aide des ploutocrates a été accrue, mais pas assez, l’Angleterre reçoit plus des USA que l’URSS : les occidentaux se méfieraient-ils du camarade Staline ?) : peu de bombardiers, aucun blindés, les assauts se font à la baïonnette et par vagues humaines.

En Italie, rien de décisif, et les Alliés doivent préparer Overlord à présent. Les bombardements stratégiques par contre ont permis d’obtenir des succès non négligeables.


A suivre : les batailles de la mer du Corail et de Midway :jumpy:

Emp_Palpatine
19/04/2009, 22h18
Toujours excellent. :p:

Leiv
20/04/2009, 10h23
clair.

Je pense que l'Allemagne a clairement décidé de blinder la Russie. En plus avec le bol que tu as (deux offensive chit pour... pas grand chose...), la russie n'est pâs prête d'avancer.

A l'inverse, à l'Ouest, ils commencent à boire la tasse, parce que si je ne me trompe, il reste un QG en Italie, après, c'est l'autoroute...

vu la vitesse de la Russie, plutot qu'Overlord, est ce que le débarquement en Provence ne serait pas plus indiqué ? ça permettrait de hater l'effondrement en italie non ?

Pour la Russie a mon avis, ca va se débloquer d'un coup, tu finiras bien par avoir la percée qui fait mal...

Danton
20/04/2009, 16h23
Je pense que l'Allemagne a clairement décidé de blinder la Russie. En plus avec le bol que tu as (deux offensive chit pour... pas grand chose...), la russie n'est pâs prête d'avancer.

Pour la Russie a mon avis, ca va se débloquer d'un coup, tu finiras bien par avoir la percée qui fait mal...

Le ciel t'entende :priere:

Parce que là, de fait, je démoralise: deux offensives chits joués dans la région de Moscou et la capitale est toujours aux mains de l'ennemi :?: (et même 3 si l'on compte celui que j'ai utilisé pour stopper son offensive vers Yaroslavl)

A l'inverse, à l'Ouest, ils commencent à boire la tasse, parce que si je ne me trompe, il reste un QG en Italie, après, c'est l'autoroute...

Je ne sais pas combien de parties tu as derrière toi, mais il faut avoir l'oeil pour remarquer cela rien qu'en lisant un aar :priere:

C'est très finement observé en tout cas, il n'y a même pas de quartier-général en France (la disette règne donc pour quelques unités), rien que cela a failli me convaincre à tenter un assaut, mais je ne voudrais pas ruiner tous les préparatifs alliés en me lançant prématurément. Et l'occasion est terminée, Model vient d'arriver en France (tour septembre/octobre déjà bien entamé) :loose:

vu la vitesse de la Russie, plutot qu'Overlord, est ce que le débarquement en Provence ne serait pas plus indiqué ? ça permettrait de hater l'effondrement en italie non ?


Hum, je ne sais pas, il y a toujours Vichy dans le sud de la France, le morceau est assez costaud, je ne pense pas pouvoir l'exterminer rapidement. Cela pourrait bien renforcer considérablement l'ennemi :?:

Danton
20/04/2009, 17h30
La guerre du pacifique


L’US Navy déboule dans les îles Salomon avec une flotte de débarquement soutenue par quelques porte-avions et l’aéronavale basé dans les Marshalls : la cible est Ponape, où la garnison nippone meurt de faim :=(:. Mais, cette fois, la marine Impériale quitte sa base de Truk et surgit avec haine et vélocité. Le code américain est craqué par les Japonais, qui vont se montrer au courant de toutes les manœuvres américaines, traquant sans relâche ceux-ci (40% de chances de réussir la détection et… SIX succès d’affilé :enerve:). Les porte-avions Yorktown et Wasp, le cuirassé Pennsylvania, deux croiseurs un transport de troupes bondé sont envoyés par le fond, mais l’aviation nippone a payé un lourd tribu, la puissance de la DCA des cuirassés américains ayant visiblement été sous-estimée. Cette série de batailles, dites de la mer du Corail, se solde par une semi-victoire du Japon, qui n’a perdu aucun navire et a repoussé la flotte de débarquement, mais n’a pas su repousser complètement l’US Navy.


L’Amiral Nimitz prend alors une décision audacieuse : il expédie les 2/3 de la flotte encore stationnée à Pearl Harbour dans les îles Salomon, avec de nouveaux transports de troupes, et le reste… En mer de Chine :chicos:! Les américains ont pris soin de modifier leurs codes de transmission et la bataille de Midway s’achève rapidement : le porte-avion nippon Kaga a été envoyé par le fond. Fière de ce succès, l’US Navy file sans demander son reste, des hordes de chasseurs arrivant du Japon pour protéger la marine Impériale. Le ravitaillement de Ponape est rétabli.

A Washington, on s’inquiète : serait-ce déjà la fin de l’offensive US ? Le Japon serait-il trop fort, suite aux nombreux renforts amenés dans les îles du pacifique ? C’est alors que des nouvelles parviennent de mer du Chine : la flotte US sème la terreur :=(:. Un transport avec une unité de Marines embarquée, deux croiseurs, 2 convois et 4 pétroliers sont envoyés par le fond. Et au large des Philippines, ce sont les sous-marins qui attaquent, sans trop de succès, les convois japonais. Aux abois, la marine Impériale racle ses fonds de tiroir et lance son ultime réserve : un petit groupe mené par trois porte-avions légers qui se tenait à Singapour. L’US Navy coule encore un croiseur puis décide de retourner à Pearl-Harbour, les convois japonais sont saufs.

Mais la Royal Navy, alertée par ses amis américains de l’envoi en mer de Chine de la réserve du Japon à Singapour, quitte son port de Bombay et surgit avec trois porte-avions en baie du Bengale : les croiseurs et convois nippons échappent cependant à sa vigilance, le ravitaillement de Yamashita n’est pas perturbé :(.

Danton
20/04/2009, 17h31
La guerre en Chine


Nationalistes et communistes rivalisent d’agressivité et font la course en Chine, repoussant sans cesse l’envahisseur : les premiers prennent une ressource, les seçonds une ressource supplémentaire ainsi que les villes de Tsi-Nan et Tsin-Tao. De plus en plus acculé, Umezu exige et obtient des renforts : le Japon ne peut pas abandonner toutes les précieuses ressources de Chine, surtout que la Manchourie et l’Indochine sont à présent menacées. Une violente contre-attaque est lancée et les blindés communistes sont anéantis : un répit a été gagné, mais pour combien de temps ?


Bilan du tour dans le pacifique

Rien n’a été reconquis (sauf en Chine), mais les pertes sont équivalentes et la production Japonaise ne peut se permettre cela, surtout qu’elle est de plus en plus mise en péril en Chine… La puissance économique du Japon ne peut pas, contrairement à celle de l’Allemagne Nazie, rivaliser avec les Alliés. Mais l’Empire du Soleil Levant tient toujours bon pour le moment. Par contre, il a visiblement abandonné tout projet réellement offensif.

Cypho51
20/04/2009, 17h49
Raconte nous ce qui se passe sur le front de l'est, Père Castor!!! :jumpy:

Leiv
21/04/2009, 08h51
Ben pour les QG Danton, c pas compliqué... Quand tu joues à WiF, l'importance des QG est beaucoup beaucoup plus grande que dans Hoi par exemple. Hoi , tant que tu as un général pour les divisions, ca va, et un QG n'amène pas à mon sens de point vraiment "visible"...

A WiF, si tu n'as pas de QG, c'est la misère... les mecs sont peu mobiles, passent leur temps retournés, le ravitaillement on en parle pas... C'est pas compliqué, quand tu parles des placements de troupes et toussa, sur Wif, limite il ne faut avoir en tête que les QG. Le reste n'est que littérature :chicos:

Danton
21/04/2009, 20h54
Je connais l'importance des QG :o:


C'est juste que je suis surpris que tu parviennes à remarquer, sans voir la carte dans son ensemble, qu'il n'y en a plus qu'un allemand à l'ouest.

Sans doute est-ce grâce aux talents du narrateur, qui sait pointer les faits essentiels :chicos:

A noter que Yamamoto se morfond toujours comme une âme en peine sur Cocanda, il serait bien plus utile ailleurs, pour réorganiser l'aéronavale par exemple :siffle2:

Mais bon, de toute façon, avec mes échecs répétés en URSS, je ne crois plus guère en la victoire :loose:

Danton
24/04/2009, 14h34
Septembre / Octobre 1943. La deuxième bataille de Midway


Le front de l’est

Ebranlée par le désastre de l’opération Bling Bling, la Stavka limite les offensives de l’Armée Rouge au seul front du Don : Attaques de Vatutin et contre-offensives de Guderian se succèdent, et rien ne bouge vraiment. Le mur de l’est approche tout doucement de ses un an de résistance et force est de constater qu’il tient toujours solidement : la Wehrmacht n’a cédé que très peu de terrain :(.

http://img244.imageshack.us/img244/6346/urssseptembre43.jpg (http://img244.imageshack.us/my.php?image=urssseptembre43.jpg)


Le front méditerranéen

Une course contre la montre s’engage entre l’axe et les Alliés : pendant que Kesselring tente de rejeter les Américains à la mer à Leghorn, les Anglo-Saxons, menés par Eisenhower et Gort, lancent une grande offensive à partir de Rome. Deux fois, les Allemands sont repoussés devant Leghorn et, enfin, les blindés Canadiens obtiennent une percée : la liaison avec Leghorn est réalisée :clap:. L’OKW décide de passer sous la défensive, derrière la ligne Cassino.

http://img244.imageshack.us/img244/32/italieseptembre43.jpg (http://img244.imageshack.us/my.php?image=italieseptembre43.jpg)

Le Bomber Command lance de violents bombardements en France, les U-Boat ripostent avec un raid contre les convois de Mourmansk, sans réussir à en couler un seul cependant.


Front du pacifique

L’US Navy décide de lancer toutes ses forces dans les îles Salomons : Ponape est isolée et bombardée sans merci. La marine Impériale, devant le danger qui menace directement sa grande base de Truk, décide de relever le gant et la deuxième bataille de Midway commence : trois porte-avions nippons (le Shokaku, le Soryu et le Hiryu) sont coulés :mrgreen:, Tokyo ordonne le repli et l’envoi de renforts aériens venant du Japon. Les Marines lancent l’assaut et s’emparent enfin de Ponape. La bataille pour le contrôle des îles Caroline vient de débuter.

Sur le front chinois, nationalistes et communistes accentuent sans cesse la pression : Umezu et Terauchi sont acculés, l’armée Impériale recule partout :tongue:.

http://img244.imageshack.us/img244/8663/chineseptembre43.jpg (http://img244.imageshack.us/my.php?image=chineseptembre43.jpg)

Danton
24/04/2009, 14h37
Novembre / Décembre 1943. Chute des îles Caroline


Front de l’est

L’Armée Rouge lance quelques assauts limités, dans le seul et unique but d’engager les forces aériennes de la Luftwaffe : avec le Reich qui laisse à l’ouest tous ses renforts aériens pour protéger ses usines, il est temps de gagner la supériorité aérienne à l’est. Mais des centaines de chasseurs Russes sont abattus et les attaques terrestres échouent toutes :loose:. La Stavka sombre complètement : « Bon, cette fois, inutile de nous voiler la face plus longtemps : la guerre est perdue :ouin:. Nous ne serons jamais à Berlin en 1945, cela fait un an que le mur de l’est nous résiste »


Front de l’ouest

Les Alliés occidentaux ne connaissent pas les mêmes doutes : le Bomber Command se déchaine, noyant Hambourg et Essen sous une déluge de feu, Eisenhower et Gort relancent l’assaut en Italie et poursuivent leur marche en avant. Nouvelle sortie des U-Boat, sans résultat.


Front du pacifique

Offensive chit des USA pour une impulse supercombinée : l’US Navy déboule mer de Bismarck, coule tout ce qui bat pavillon Japonais puis bombarde l’île de Truk et, enfin, lance l’assaut : prise de ce qui fut la principale base navale de la flotte Impériale depuis plus de deux ans :clap:! Prudent, le Japon venait cependant de rebaser sa flotte à Manille et Tokyo. La marine Impériale rétablit ses convois vers la mer de Bismarck, où Palau et Saipan sont renforcées, et repousse les assauts des sous-marins alliés en mer de Chine. L’armée Impériale, elle, résiste devant Cocanda, mais les jours nippons en Inde semblent comptés et des transports partent du Japon pour l’océan Indien : une évacuation serait-elle à l’ordre du jour ?

http://img244.imageshack.us/img244/5532/indedcembre43.jpg (http://img244.imageshack.us/my.php?image=indedcembre43.jpg)

En Chine, les Nationalistes s’emparent de Nanning et de Hanoi : pour la première fois, l’armée chinoise sort de ses frontières et menace à présent le Japon sur ses conquêtes hors de Chine :clap:!


Conclusion du tour

Dans le pacifique, tout va très bien, le Japon ne cesse de reculer et a subi de lourdes pertes, même si la résistance continue. En Europe, les Occidentaux se débrouillent, mais en URSS c’est la tragédie :loose:. Malgré tous mes efforts, pas moyen de percer le mur de l’est. Un abandon a été envisagé puis finalement repoussé : j’aimerais au moins voir ce que donnera Overlord d’une part et d’autre part je prépare une grande offensive en URSS, dès le retour du beau temps, pour laquelle je prépare des moyens massifs. Qui sait, le mur de l’est finira peut-être par craquer.

Danton
24/04/2009, 17h23
1943


Erreurs commises par les Alliés

- Passage beaucoup trop tardif pour l’Armée Rouge à une production « offensive ». Une des raisons de mes échecs à percer le mur de l’est vient indéniablement de là : trop peu de blindés. En me relisant, j’ai pu constater que mes troupes avaient atteint les faubourgs de Moscou en janvier. En décembre, la capitale reste toujours aux mains de l’ennemi…

- Toujours trop peu d’aide des Anglo-Saxons à l’URSS. J’ai augmenté celle-ci par rapport à 1942, mais pas assez. Une plus faible production pour les occidentaux n’aurait pas prêté à grandes conséquences, mais l’URSS aurait sans doute pu, elle, tirer profit d’une meilleure production.

- Pas assez de pression sur les convois Japonais. Certes, le Japon n’a vraiment que deux mers à sécuriser pour assurer le rapatriement des ressources, dérisoire comparé aux Alliés qui ont des océans entiers à protéger, mais plus d’agressivité aurait donné de bons résultats (témoin le succès complet du raid de Nimitz).

- J’ai peut-être raté l’occasion de mener des débarquements supplémentaires en méditerranée, absorbé que j’ai été à préparer soigneusement Overlord (une invasion de cette ampleur ne se prépare pas en un tour).


Points fort bien réussis par les Alliés

- Bonne application du saut de puce dans le pacifique. Je n’ai pas mis l’US Navy en péril et l’avance se poursuit inexorablement. A voir cependant si la Royal Navy n’a pas été trop amorphe.

- Enfin quelques bombardements stratégiques de grande ampleur, cela a fait de gros dégâts certains tours.

Danton
24/04/2009, 17h24
1943


Erreurs commises par l’Axe

- Trop faible défense des cieux d’Allemagne contre les bombardiers lourds alliés.

- Trop peu de pressions sur les convois alliés. La bataille de l’Atlantique fut vraiment dérisoire cette partie, excepté le moment chute de la France- début Barbarossa. Résultat, l’Angleterre tourne toujours à plein régime et les convois de Mourmansk ne sont jamais vraiment inquiétés.

- Je me demande si un offensive chit pour le Japon n’aurait pas été utile, afin de faire peser la menace d’une riposte massive de l’ aéro-navale dans des conditions favorables et suivi d’un assaut des Marines, à la manière des opérations US. Ici, le Japon défend et quand un point tombe, il passe à la ligne de défense suivante, je n’ai jamais eu vraiment la crainte d’une contre-offensive massive sur les gains réalisés.

- S’incruster inutilement en Inde. L’ennemi conteste ce point, affirmant que les moyens alliés immobilisés sont supérieurs à ceux qu’il a engagé. Je ne le conteste pas, mais d’une part vu la production supérieure des alliés, je peux me permettre ce type de déséquilibre et d’autre part je ne vois pas trop bien où j’aurais pu utiliser ces fameux moyens anglais : en Italie ? Le front est trop étroit. Il aurait fallu mener des débarquements, mais mes transports ont toujours été utilisés à plein régime. A l’inverse, je trouve que l’armée Impériale immobilisée avait plus sa place en Chine ou dans les îles du pacifique.


Points fort bien réussis par l’axe

- Contre-offensives ciblées en URSS, visant principalement les moyens blindés qui venaient de percer. Le potentiel offensif de l’Armée Rouge a été détruit chaque fois qu’une occasion se présentait. Résultat, le mur de l’est tient depuis une année entière.

- A quelques exceptions près, le Reich se tient sur la défensive, usant et abusant du terrain et utilisant ai mieux son énorme production pour blinder les différents fronts. Passage parfaitement réussis de l’offensive à la défensive (j’ai vu des joueurs allemands passer trop tardivement sur la défensive et le résultat était souvent désastreux).

Danton
24/04/2009, 19h19
Janvier / Février 1944. L’été sera chaud en France


Le front de l’est

L’activité se concentre sur le front sud, où le temps n’est pas trop mauvais : Vatutin attaque avec succès non loin de Rostov, mais Guderian lance une contre-attaque avec les Waffen SS, qui permet de récupérer les maigres gains acquis par l’Armée Rouge. Enfin, le temps s’améliore et une offensive est lancée sur l’ensemble du front, avec quelques avancées, auxquelles le Reich riposte en envoyant de nombreux renforts d’Allemagne. Le mur de l’est tient toujours :(.


Le front de l’ouest

Les unités de montagne allemandes prennent position le long de la ligne Cassino et Kesselring promet que les alliés ne passeront jamais. Pourtant, une première offensive permet de déjà bousculer le dispositif du Reich, qui recule avec quelques pertes et envoi, là aussi, des renforts. En France, c’est Leeb qui rejoint Model et tous deux regardent la manche avec inquiétude : on raconte « qu’ils arrivent » :o:. L’OKW ordonne une défense directement sur les plages, avec contre-attaques immédiates des unités blindées sur les unités alliés qui réussiraient à débarquer. Si les Alliés sont repoussés à la mer, l’axe aura gagné…


La guerre du pacifique

L’heure de repli a sonné pour l’armée Impériale : Yamamoto quitte piteusement l’Inde, après la prise de Cocanda par le général Wavell, évacué par la marine Impériale, ainsi que Yamashita, qui se replie sur la Birmanie. Il est vrai que l’armée chinoise a envahi l’Indochine et le Siam. L’armée britannique, elle, récupère immédiatement le terrain abandonné. L’US Navy surgit en mer de Bismarck et repousse aisément l’aéronavale nippon, après quoi les Marines débarquent à Legaspi, dans les Philippines :clap:! Un assaut sur Saipan, dans les îles Mariannes, doit par contre être annulé, suite à l’échec des bombardements américains.


Conclusion du tour

Les renforts allemands affluent en France, les gros cuirassés alliés ont ralliés l’Angleterre : Overlord ne va plus tarder :mrgreen:.

Danton
24/04/2009, 19h21
Mars / Avril 1944. La chute de Moscou


Le front de l’est

Sous la pluie, l’Armée Rouge lance un violent assaut contre la capitale et, enfin, Moscou est reprise ! Un signe prophétique ? Le Reich, en tout cas, ne contre-attaque pas et se contente d’envoyer de nouveaux renforts partout : France, Italie et URSS. Vatutin lance alors à son tour une attaque et atteint presque Stalino. Mais le Reich est inquiet : l’Armée Rouge semble ménager ses forces et on raconte qu’elle a accumulé d’immenses quantités de matériel pour une offensive de grande ampleur. L’été sera chaud en Russie :mrgreen:!


Le front de l’ouest

Les Anglo-Saxons lancent un gigantesque aérien contre les usines du Reich (impulses aériennes) : la Luftwaffe est secouée, mais fait front courageusement. Un aperçu de ce qui arrivera au Reich si celui-ci envoi tous ses chasseurs en France vient cependant de lui être donné. Car l’été sera chaud en France :mrgreen:, tout le monde le pressent ! La Kriegsmarine et les U-Boats, craignant peut-être de bientôt perdre les ports français sur l’Atlantique, lancent un violent assaut contre les convois alliés, sans résultat cependant.


La guerre du pacifique

La flotte Impériale rétablit ses convois dans la mer de Bismarck et évite habilement les combats, tandis que les Chinois repartent à l’assaut : les Nationalistes attaquent Canton, les Communistes pénètrent en Manchourie.



A suivre : des photos puis l’été le plus long

Danton
24/04/2009, 19h33
URSS, front nord

http://img410.imageshack.us/img410/3500/urssnordavril44.jpg (http://img410.imageshack.us/my.php?image=urssnordavril44.jpg)


URSS, front du Don

http://img410.imageshack.us/img410/2600/donavril44.jpg (http://img410.imageshack.us/my.php?image=donavril44.jpg)


France, Overlord va se lancer

http://img410.imageshack.us/img410/3474/franceavril44.jpg (http://img410.imageshack.us/my.php?image=franceavril44.jpg)


Italie, le ventre mou de l’axe menace de céder

http://img410.imageshack.us/img410/6296/italieavril44.jpg (http://img410.imageshack.us/my.php?image=italieavril44.jpg)


http://img17.imageshack.us/img17/9237/chineavril44.jpg (http://img17.imageshack.us/my.php?image=chineavril44.jpg)

Danton
25/04/2009, 20h02
Mai / Juin 1944. Overlord !


Le front de l’ouest

Venant d’Allemagne, panzers et fantassins déboulent en France à marche forcée : tous les voyants sont au rouge. Sie komen ! Les bombardiers alliés lâchent leurs bombes en France et en Allemagne, mais ce ne sont plus les usines qui sont visées cette fois : c’est la Luftwaffe qui est prise pour cible et les quartiers-généraux Leeb et Model, qui échappent tous deux aux alliés et cablent à Berlin : Sie komen !

A 4h00 du matin, le 6 juin, les parachutistes alliés sautent en France : trois grandes unités, qui coupent complètement Leeb des lignes de communication allemandes. Puis les gros cuirassés entrent dans la dansent et un pilonnage intensif commence. Enfin, c’est l’assaut sur les plages : Lorient, Cherbourg et Saint-Malo sont pris d’assaut, rien ne résiste aux alliés. A nous les petites femmes de Paris :chicos:!

http://img168.imageshack.us/img168/8469/overlord.jpg (http://img168.imageshack.us/my.php?image=overlord.jpg)

Model réagit avec force et lance les panzers à l’assaut : les parachutistes américains sont massacrés jusqu’au dernier, Leeb est désenclavé, mais l’assaut a été coûteux, les bombardiers alliés sont partout et font des cartons, la Luftwaffe est complètement débordée. « La première vague est passée… Envoyez la deuxième :=(:! ». Les quartiers-généraux Creras et Hodges débarquent dans les ports avec des blindés et l’américain lance aussitôt une violente offensive (offensive chit en terrestre, après les deux joués par USA/CW pour une supercombinée ;)) : les panzers SS, le noyau dur de la Wehrmacht, sont balayés comme un fétu de paille.

Plus à l’ouest, Brest tombe à son tour, mais les renforts allemands surgissent de toute la France : la poche de Normandie est colmatée. « Rien n’en sortira, et les alliés ont usé tous leurs moyens de transport » affirme le général Model, qui reconnaît cependant qu’il faut abandonner toute idée de rejeter les alliés à la mer. Pour le moment en tout cas.

Mais les alliés refusent de se laisser enfermer et relancent l’offensive comme un taureau enragé : Saint-Nazaire et Nantes tombent, la Loire est atteinte. Les américains poussent encore plus à l’est, mais de nouveaux renforts allemands, qui surgissent de partout, obligent le haut commandement à en rester là pour le moment. La troisième vague attend cependant en Angleterre, puis la quatrième, la cinquième, la sixième…:jumpy: Plus rien ne nous arrêtera ! Paris ! Berlin ! Nous arrivons !

http://img168.imageshack.us/img168/7255/francejuin44.jpg (http://img168.imageshack.us/my.php?image=francejuin44.jpg)


Le front méditerranéen

Alors que l’axe pensait tous les moyens alliés tournés vers Overlord, le général Eisenhower vient rapidement le détromper : une grande offensive est lancée en Italie et bouscule complètement la ligne Casino. L’OKW doit envoyer en toute urgence des renforts, mais rien ne semble pouvoir arrêter les alliés : Florence, pivot de la défense allemande, fortifiée par une unité de montagne, est prise d’assaut :clap:, puis Ancona, loin en arrière du front.

Unique répit pour le Reich sur le front de l’ouest : ses usines sont intactes et vont tourner à plein régime, le Bomber Command a préféré gardé ses bombardiers pour soutenir Overlord.


A suivre : l’opération Timbale et Boomerang

Danton
25/04/2009, 20h41
Le front de l’est : l’opération Timbale et Boomerang


Alors que les occidentaux débarquent enfin en France, le général Koniev lance l’opération Timbale (offensive chit joué ;)) : à partir de Kalinin et Moscou, l’assaut est lancé et une percée est obtenue. Rundstedt ne panique cependant pas et contre-attaque immédiatement : l’échec est total. « Le mur de l’est se lézarde ! Il faudrait envoyer plus de renforts ». Au sud, Vatutin a pris Stalino d’assaut et Timoshenko traverse le fleuve devant Voronesh.

Mais ces petites brèches ne satisfont pas la Stavka qui, beaucoup plus ambitieuse, vise l’effondrement total du barrage allemand : le général Joukov lance l’opération Boomerang (et encore un offensive chit, ne reculons pas devant la dépense :o:). Cette fois, les T-34 percent avec force et les avant-gardes de l’armée rouge atteignent déjà les faubourgs de Smolensk et Bryansk, encerclant au passage des centaines de panzers. « Brisez les Rouges ! Attaquez, aucun repli ne sera autorisé :enerve:! » vocifère le petit caporal, qui donne son feu vert pour lancer une contre-offensive incroyable : il faut éviter la rupture à l’est au moment où Overlord bat son plein.

Manstein a l’honneur de mener l’opération prophétiquement nommé « Chant du Cygne » :mrgreen: (offensive chit joué, le seul dont le Reich dispose, depuis des mois). La contre-attaque est cependant menée tambour battant, Smolensk, Bryansk et Koursk sont dégagés.

http://img179.imageshack.us/img179/4675/chantducygne.jpg (http://img179.imageshack.us/my.php?image=chantducygne.jpg)

Mais l’Armée Rouge n’a pas encore tiré ses dernières cartouches : l’offensive reprend. Tula et Kharkov tombent, Stalino résiste de peu. Plus au nord, Yeremenko file vers Léningrad, abandonnant le front de Yaroslavl au général Rokossovsky, qui relance une fois encore l’offensive : les faubourgs de Smolensk et Bryansk sont à nouveau atteint. La Wehrmacht est aux abois et doit reculer.

Kerch puis toute la Crimée sont abandonné, l’armée roumaine, aussi pathétique soit-elle, est appelée de toute urgence pour défendre Stalino, contre laquelle Vatutin lance assaut sur assaut, en vain cependant. Au centre, la Wehrmacht parvient péniblement à rétablir un front continu devant Smolensk, mais Yeremenko a été négligé et le bougre en profite : Novgorod puis Pskov tombent sans combat, le siège de Léningrad commence :clap:!

http://img179.imageshack.us/img179/6046/urssjuin44.jpg (http://img179.imageshack.us/my.php?image=urssjuin44.jpg)


A suivre : la fin du rêve Japonais

Danton
25/04/2009, 21h19
La guerre du pacifique : la fin du rêve Japonais


L’armée Impériale, devant le désastre qui s’annonce :o:, expédie des renforts en Manchourie et au Siam, où Yamashita arrive juste à temps pour empêcher la chute de la ville devant l’avancée des nationalistes chinois. Son compère Yamamoto, lui, accélère sa retraite : les Anglais ont débarqué et pris Rangoon d’assaut :clap:! Le rêve Indien s’achève avec la chute de Chittagong, la garnison nippone ralentissant à peine l’armée des Indes de Wavell et Mountbatten, qui talonnent l’armée Impériale en pleine déroute.

La flotte Impériale, elle, échappe avec talent à la Royal Navy et l’US Navy : partout, le ravitaillement est maintenu. Excédés, les américains doivent une fois encore renoncer à leurs débarquements contre Saipan et Rabaul :loose:, mais ce n’est qu’un répit. En Manchourie, Mukden tombe devant Mao ( 2 usines perdues pour le Japon :o:). « Il faut protéger nos approvisionnements en ressource. Que la flotte parte en mer de Philippine protéger nos convois sans cesse harcelés. Les américains ont dispersé leur flotte, nous ne craignons rien :yeux:»

L’US Navy est certes sur plusieurs fronts, mais pas la Royal Navy, qui se livre à un carnage en baie du Bengale : un porte-avion, deux cuirassés et deux croiseurs Japonais sont envoyés par le fond :=(:. Finalement, la flotte Impériale au grand complet livre son baroud d’honneur : la bataille de la mer des Philippines commence ! Et les derniers espoirs du Japon sombrent en même temps que ses navires : un porte-avion est coulé, deux autres endommagés, deux croiseurs envoyés par le fond, ainsi que 4 pétroliers et 4 convois.

La production Japonaise est cassée et va tourner à 30% de la normale ce tour, mais les convois peuvent encore être rétablis, Tokyo a encore des réserves. Pour combien de temps :mrgreen:?


Conclusion du tour

13 impulses, pas moins, avec un passe de l’axe les impulses 11 et 13, dans une tentative désespérée de mettre fin au tour. La perte de terrain n’est pas immense, mais les pertes c’est autre chose. La production du Reich est très importante, aucun bombardement ne l’a réduite, mais pas assez pour combler les pertes ! Reste que le chemin à parcourir est immense et il ne reste plus beaucoup de temps. Pour le Japon, les carottes sont cuites…:=(:

Danton
30/04/2009, 19h40
Juillet / Août 1944. Paris s’éveille – Armageddon en URSS


Front de l’ouest

Etats-Unis et Angleterre jouent chacun un pion offensive pour une impulse supercombinée, qui leur permet de déplacer leurs flottes et troupes de renforts. L’aviation américaine lance en outre toute une série de bombardements : contre les usines d’Essen d’une part, contre les positions de la Wehrmacht en France d’autre part. L’opération se solde par de lourdes pertes aériennes, bien supérieures à celles de la Luftwaffe, qui récupère en outre la majorité de ses pilotes. Des renforts arrivent d’Allemagne, mais les Alliés ne cèdent pas au défaitisme : Mac Arthur lance l’opération Jumbo (offensive chit en terrestre ;)).

L’aviation allié subit un véritable désastre et la Luftwaffe n’en reste pas là : ses bombardements défensifs mettent en échec l’opération Jumbo (avec un nom pareil, j’aurais du deviner que le facteur aérien serait décisif :yeux:). Mais le Reich a utilisé tous ses moyens aériens, alors que les Alliés possèdent encore des centaines d’avions en Angleterre, qui vont pouvoir appuyer les nouvelles offensives.

Leeb colmate les brèches, mais Creras et Hodges relancent l’offensive : une percée est obtenue, la Loire est franchie et Model est coupé de son ravitaillement ! Pour le sortir de cette situation précaire, l’OKW ordonne le passage via la France de Vichy. Le Maréchal Pétain condamne aussitôt cette violation flagrante de l’armistice et décrète la dissolution du gouvernement de Vichy ! Une partie de la flotte Française se saborde, l’autre rejoint les Anglais : la France Libre est née ! ( les Français auraient-ils senti le vent tourner :o:?).

Le général Alexander relance l’offensive alliée et le succès est immédiat : cette fois, c’est la Seine qui est franchie. Leeb s’enferme dans Paris et ordonne le repli : désespéré et aux abois, le Reich racle ses fonds de tiroir pour amener des renforts : une unité d’infanterie Yougoslave prend ainsi position non loin de Vichy. Mais les blindés alliés talonnent la Wehrmacht et ne lui laissent aucun répit : une nouvelle percée est obtenue, des centaines d’avions sont détruits au sol, la Luftwaffe est décimée et… Chute de Paris :clap:!!!

Pendant qu’une voiture spéciale ramène Leeb en Allemagne, grièvement blessé, laissant le front de l’ouest au général Model, isolé dans le sud de la France, l’état-major anglo-saxon victorieux se retrouve au Moulin Rouge pour fêter la victoire : l’heure est à la fête et à l’euphorie. A nous les petites femmes de Paris :jumpy:!

http://img245.imageshack.us/img245/4347/parisaot44.jpg (http://img245.imageshack.us/my.php?image=parisaot44.jpg)


Le front méditerranéen

Le général Eisenhower lance l’assaut et les troupes Américaines avancent plein nord. Le général Rommel établit alors la ligne Van Gogh, derrière le Pô. Des renforts lui parviennent d’Allemagne avec des instructions très claires : il doit tenir ses positions à n’importe quel prix ! C’est que le ravitaillement de Model, en France, passe désormais par l’Italie… Aussi, quand le général Gort, après un violent bombardement, lance ses blindés à l’assaut et parvient à franchir le Pô, la riposte ne se fait pas attendre : la Wehrmacht contre-attaque ! Les Alliés avaient finis par presque oublier que le Reich pouvait encore attaquer. Gort est repoussé derrière le fleuve et reçoit l’ordre de ne plus prendre l’offensive : des renforts vont lui être envoyés, prélevés sur la quatrième vague devant déferler en France. La ligne Van Gogh a tenu bon.

http://img245.imageshack.us/img245/479/vangogh44.jpg (http://img245.imageshack.us/my.php?image=vangogh44.jpg)

Danton
30/04/2009, 19h42
Le front de l’est


Le général Joukov lance l’opération tempête d’été (offensive chit :o:) : Manstein est massacré dans Gomel, les T-34 brisent le front centre et s’emparent de Smolensk. Au nord, Yeremenko s’empare de Riga tandis qu’au sud, Vatutin obtient une percée près de Stalino. L’OKH ordonne alors un repli généralisé en URSS : Koursk est évacuée, Kesselring pénètre en Lituanie avec des renforts, mais la proximité de l’Armée Rouge ne facilite pas le repli, qui s’avère beaucoup trop lent. Les T-34, eux, filent dans les plaines et achèvent l’encerclement total du groupe d’armée centre :=(:! Rundstedt et Mannerheim se retrouvent piégés à l’intérieur de la poche, que Koniev commence à réduire, par la force, tandis que Kesselring fonce à l’est pour tenter de dégager les débris du GAC. Mais Yeremenko vient à sa rencontre : le GAC est condamné, Mannerheim succombe déjà lors de la chute de Vitebsk. Des unités de l’Armée Rouge pénètrent même en Pologne :jumpy:!!

http://img245.imageshack.us/img245/1225/urssnordaot44.jpg (http://img245.imageshack.us/my.php?image=urssnordaot44.jpg)

Au centre, Rokossovsky répète la manœuvre : Bock est encerclé avec de nombreuses unités puis entièrement anéanti :mrgreen:. Au sud, Vatutin perce à nouveau et franchit déjà le Dnieper, bousculant les maigres troupes Roumaines qui, preuve de l’affaiblissement irréversible de la Wehrmacht, avaient pour mission de tenir seules cette partie du front. Guderian est contraint d’envoyer ses unités de Waffen SS pour endiguer l’avance de Vatutin et Rokossovsky en profite immédiatement pour prendre Kiev d’assaut, franchissant à son tour le Dnieper. La libération totale de la mère patrie ne saurait plus tarder :clap:!

http://img245.imageshack.us/img245/8039/kievaot44.jpg (http://img245.imageshack.us/my.php?image=kievaot44.jpg)

Danton
30/04/2009, 19h43
La guerre de pacifique


Le mauvais temps empêche quasi toute offensive, mais l’US Navy mène néanmoins un raid meurtrier en mer de Chine, coulant pas moins de 9 convois et abattant des centaines d’avions nippons, avant de se replier suite à l’arrivée massive de l’aéronavale japonais : l’Empire du Soleil Levant dispose encore de quelques beaux restes et ses convois sont rétablis à 100%. Les communistes chinois se cassent en vain les dents contre Port-Arthur, la Birmanie est par contre évacuée.


Conclusion du tour

Quelques chiffres illustrent parfaitement l’incroyable déroute du Reich ce tour : 93 BP de pertes en URSS (contre 24 BP…) et 64 BP à l’ouest (contre 96 BP), total 157 BP :choc:, soit un peu plus de six mois de production !!! Certes, les Anglo-Saxons ont eux aussi payé le prix fort (30 BP viennent des deux offensives chits), mais cela ne représente même pas deux mois de production pour eux.

La vérité, c’est que tout le poids des économies alliés se fait à présent sentir : les Etats-Unis produisent comme des malades, l’URSS égalise le Reich et l’ouverture du seçond front a permis de rendre cette réalité effective (en 1943, l’axe, malgré une production inférieure, tenait solidement, les Anglo-Saxons ne lui opposant finalement qu’une fraction de leurs forces. Mais tout a changé depuis Overlord. L’ouest est devenu un gouffre pour la Wehrmacht, qui a causé l’effondrement du front de l’est, privé de ses massifs renforts quotidiens alors que l’Armée Rouge atteignait justement des sommets de puissance et lançait d’audacieuses manœuvres d’encerclement. Le retournement est total, c’est la bérézina pour le Reich, reste à voir s’il va réussir à stabiliser les différents fronts.

Danton
30/04/2009, 19h44
Septembre / Octobre 1944. Libération de Bruxelles


Le front de l’ouest

Etats-Unis et Angleterre ouvrent la danse avec un offensive chit pour une supercombinée. Chute de Bordeaux et repli de la Kriegsmarine sur Kiel, percée en France et chute de Lille. Les troupes parviennent déjà devant Bruxelles et Metz. Passant par l’Italie, le général Model rejoint l’Allemagne et lance plusieurs grandes unités en Belgique : il faut créer le mur de l’ouest ! Mais Mac Arthur riposte par une offensive de grande envergure (offensive chit) : l’opération harengs :o:. L’ennemi est bousculé et les blindés obtiennent une percée : chute d’Anvers ! Cette fois, c’en est trop et Model ordonne le repli derrière la Dyle et l’abandon de Bruxelles, où les alliés sont accueillis par la foule en délire.


Bruxelles, ma belle, je te rejoins bientôt
Aussitôt que Paris me trahi
Et je sens que son amour aigri, depuis
Elle me soupçonne d’être avec toi, le soir
Je reconnais, c’est vrai
Tous les soirs, dans ma tête
C’est la fête des anciens combattants
D’une guerre qui est toujours à faire



Bruxelles, attend moi, j’arrive
Bientôt je prends la dérive
Paris, je te laisse mon lit…


Le temps se couvre et de violentes tempêtes viennent mettre un frein à l’avancée des anglo-saxons, qui éliminent alors avec soin les poches de résistance à Boulogne et Calais. Rouen et Lyon restent occupés, mais aussi isolés.

http://img245.imageshack.us/img245/6094/bruxellesseptembre44.jpg (http://img245.imageshack.us/my.php?image=bruxellesseptembre44.jpg)

Danton
30/04/2009, 19h46
Le front de l’est


Nouvelle percée de Vatutin, qui massacre le roumain Antonescu et s’empare d’Odessa pendant qu’au centre, Koniev achève le massage des débris du GAC. Le GAS, commandé par Guderian, se replie derrière le Dniester, mais le général allemand note sobrement : « La ligne de défense pourrait tenir… Si je disposais de soldats pour la tenir ». Au nord, Kesselring n’est pas mieux loti. Finalement, là aussi, c’est le mauvais temps qui va empêcher l’Armée Rouge de pousser plus en avant. La Stavka en profite cependant pour approcher l’aviation russe plus près d’un front qui a avancé de plusieurs centaines de kilomètres en quelques semaines seulement. L’axe n’occupe plus, en URSS, que Minsk, isolée, et Léningrad. Le mur de l’est s’est effondré et plus rien ne semble en mesure d’arrêter le torrent impétueux de l’armée rouge, qui déferle. Qui arrivera donc le premier à Berlin ? Les Américains ou les Soviétiques :mrgreen:?

http://img245.imageshack.us/img245/9765/urssseptembre44.jpg (http://img245.imageshack.us/my.php?image=urssseptembre44.jpg)


La guerre du pacifique

Mao s’empare de Port-Arthur, des renforts nippons débarquent en Corée. Les convois japonais ne sont guère inquiétés : là aussi, le mauvais temps fait son œuvre :enerve:

Danton
01/05/2009, 21h28
Novembre / Décembre 1944


Le front de l’ouest

Les Anglo-saxons ouvrent à nouveau le tour par une impulse supercombinée (deux offensives chits :o:), qui leur permet d’amener de nouveaux renforts en France et en Italie puis, sans attendre, de relancer l’offensive : chute de Rouen et, surtout, de Gênes. Le cuirassé Roma, le dernier grand cuirassé de l’axe présent en méditerranée se saborde, les débris de la flotte italienne se réfugient à Athènes. Rommel cependant ne panique pas : la ligne Van Gogh est plus solide que jamais.

A l’ouest, Model subit de plein fouet les offensives alliés : Mac Arthur (offensive chit) traverse la Dyle en même temps que la Meuse et les blindés américains, le 16 novembre, pénètrent pour la première fois en Allemagne Lchute d’Aix la Chapelle) et en Hollande (chute de Rotterdam). Les Anglais, eux, commandés par Alexander (offensive chit) s’emparent de Metz, mais se cassent les dents contre Liège :(.

Le Reich aux abois se replie derrière la ligne Siegfried et le Führer fait le serment de tripler les effectifs de la Wehrmacht à l’ouest pour tenir les alliés en échec : l’économie allemande ne résisterait pas à la perte du bassin de la Ruhr.

http://img147.imageshack.us/img147/5038/bruxellesdcembre44.jpg (http://img147.imageshack.us/my.php?image=bruxellesdcembre44.jpg)


Le front de l’est

Le mauvais temps s’installe, mais il y a du bon à cela : les marais de Léningrad gèlent et l’Armée Rouge rend la politesse aux Finlandais, qui avaient conquis la grande ville sous la neige. Chute de Léningrad :clap:! Timoshenko reçoit ordre de poursuivre jusqu’à Helsinki. Au centre, Joukov lance l’assaut contre Minsk, qui tombe facilement : la dernière ville d’URSS a été reconquise à l’envahisseur teuton. Mais celui-ci ne perds pas le nord : Kesselring établit la ligne Hermès, qui va de Riga à Lvov.

http://img147.imageshack.us/img147/980/urssnorddcembre44.jpg (http://img147.imageshack.us/my.php?image=urssnorddcembre44.jpg)

Au sud, Vatutin lance une grande offensive pour percer le Dniester (offensive chit ;)). Le résultat est mitigé, mais Guderian, acculé dans Cernauti, cable à Berlin : « La Roumanie ne pourra pas tenir longtemps, le pétrole de Ploesti doit être considéré comme étant en sursis ». Pourtant, des unités d’élite de Waffen SS ont été disposées là pour protéger le précieux allié roumain. Cela suffira t-il ?

http://img147.imageshack.us/img147/2091/ursssuddcembre44.jpg (http://img147.imageshack.us/my.php?image=ursssuddcembre44.jpg)

Danton
01/05/2009, 21h29
La guerre du pacifique

La tornade alliée s’abat sur le Japon : partout, des débarquements violents et victorieux. Chute de Palau, Guam, Saigon, Kuala Lumpur, Tarakan et Balikpapan. La moitié du pétrole des Indes Néerlandaises est désormais sous contrôle américain. En Indochine et au Siam, la situation de Yamamoto devient désespérée : les Chinois au nord, les Anglais à l’ouest et les Américains à l’est, c’est trop pour lui :mrgreen:. La flotte Impériale, pourtant, se saigne sans compter pour maintenir ouverte les lignes de communication de la région avec le Japon : deux grandes batailles en mer des Philippines attestent de cette volonté de résister à tout prix. Mais si les convois sont maintenus, la flotte Impériale en sort décimée : 5 porte-avions sont coulés, des centaines d’avions abattus ainsi que plusieurs dizaines de pétroliers et convois.

Si le Japon conserve encore de nombreux porte-avions, il s’agit pour la plupart de porte-avions légers. Les autres ont quasi tous été coulés :tongue:, sans cesse pris pour cible par l’aéronavale des alliés. Une très puissante aviation terrestre veille cependant jalousement sur la mer du Japon, mais que peut réellement encore espérer Tokyo ? En Chine aussi, la situation semble sans espoir : si Canton résiste à un assaut des nationalistes Chinois, il n’en est pas de même pour Hainan, qui tombe à son tour.

http://img147.imageshack.us/img147/6574/pacifiquedcembre44.jpg

Danton
01/05/2009, 21h32
1944


Overlord

Comme historiquement, le Reich n’a de réelles chances de repousser l’invasion que durant les premiers moments. Mes débarquements et assauts parachutistes ont tous réussis, l’appui des cuirassés et de l’aviation n’y pas étranger. La Luftwaffe était quasi inexistante à l’heure du débarquement, même si des centaines d’avions arrivaient d’Allemagne : un peu trop tard ! Reste que les alliés auraient de toute façon eu une indiscutable supériorité aérienne, mais bon, quelques Stukas seraient peut-être passés et qui sait ? L’axe avait encore une chance, avec une contre-attaque massive, ce qui a été réalisé, mais les succès ont été insuffisants et, une fois encore, la supériorité aérienne alliée a fait des ravages. Succès de la première phase, les plages :o:.

Restait alors un ultime espoir : réussir à contenir les Alliés en Normandie. A la fin du tour de mai/Juin, malgré l’offensive de Mac Arthur, c’était a priori réussi, mais en réalité insuffisant : les alliés avaient déjà bien assez d’espace pour manœuvrer et débarquer tranquillement la vague suivante sans risque. Le pont fort bien réussi par les alliés fut justement cette deuxième vague dès le tour d’invasion. A mon sens, mener plus de débarquements lors du lancement d’Overlord n’aurait pas servi à grand-chose. Par contre, avoir une deuxième vague de blindés et quartiers-généraux qui débarquent directement dans les ports conquis puis se lancent à l’assaut pour élargir la poche de Normandie avant qu’elle ne soit irrémédiablement fermée fut décisif. Succès de la seçonde phase, l’espace vitale dans la poche :o:.

Suite à l’arrivée massive de renforts terrestres et aériens (qui ont tant fait défaut à l’est… :=(:), la Wehrmacht a tenté de garder la poche fermée et, grâce au soutien de la Luftwaffe, a même remporté de réels succès initiaux. Mais dans cette guerre d’usure, les alliés avaient toutes les chances : le premier choc a été contré, mais le Reich n’avait alors plus les moyens de résister aux suivants. Les Alliés en 1944, c’est la débauche de moyens : offensive chits, aviation innombrable, quartiers-généraux à la pelle. S’il y a le même nombre ou presque de soldats au front, les alliés ont tout le matériel pour eux : avions, cuirassés, blindés, offensives chits etc etc. Succès de la troisième phase, l’élargissement de la poche :o:.

A mon sens, l’axe a commis alors une faute majeure : un repli vers l’est beaucoup trop tardif. Model qui reste dans le sud-ouest de la France, alors que la ruée alliée se fera inévitablement vers l’est, ce n’était pas nécessaire. Le bougre a eu de la chance de pouvoir filer par l’Italie, mais Leeb n’a jamais pu réellement établir de ligne de défense derrière la Seine après la rupture totale de la poche de Normandie. La bataille de France s’est gagnée en Normandie, aucun doute là-dessus.

L’axe par contre n’a pas répété son erreur et n’a pas hésité à abandonner ses troupes encerclées, à Rouen, Lyon ou Calais, afin de pouvoir établir une ligne défensive plus solide derrière la Dyle. L’arrivée du mauvais temps devrait lui permettre de tenir la ligne Siegfried, en tout cas un moment ^^



Le front de l’est

Un repli là aussi beaucoup trop tardif ! Mais pas facile d’abandonner un mur de l’est qui a tenu bon pendant pas moins de 18 mois ! L’accumulation de moyens soviétiques patiemment acculé ainsi que le tarissement des renforts pour le Reich, Overlord oblige, a permis d’obtenir une rupture puis l’effondrement total, qui aurait peut-être pu être évité avec un repli massif, quitte là aussi à abandonner certaines unités encerclées, ce que le Reich a trop longtemps refusé de faire (on retrouve là l’influence du petit moustachu :chicos:). Yeremenko qui file vers Léningrad sans rencontrer d’opposition, l’armée roumaine qui doit tenir quasi seule l’extrême sud, c’étaient des signes annonciateurs du désastre qui se profilait.


Au final, des pertes hallucinantes et une déroute incroyable : en janvier 1944, le Reich était à Moscou et adjacent à Rostov. Le 31 décembre 1944, l’URSS est libérée de la souillure nazie. Reste que, là aussi, l’axe a enfin pu rétablir un front : Kesselring tient bon la ligne Hermès et le mauvais temps va jouer son rôle. Les Balkans par contre semblent condamnés.


Conclusion

Un beau retournement de situation, mais rien n’est joué ! Il me reste 4 tours pour vaincre, pas un de plus sinon ce sera la défaite ! La guerre est désormais gagnée, c’est indéniable, mais une course contre la montre commence : les conditions de victoire sont sans appel, j’ai 4 tours pour l’emporter (pas nécessaire de tout conquérir heureusement).


A suivre

Danton
02/05/2009, 19h33
Sur le QG, j'ai bien plus de commentaires et remarques intelligentes :o:

Ingratitude des foules :loose:


Bon, je chauffe les foules ingrates et annonce une grosse surprise pour le mois d'avril 1945 :mrgreen:


Tour de mai/juin 1945 bien entamé, la partie devrait s'achever demain (pas garanti cependant, les tours d'été sont toujours assez lents et mes hordes innombrables demandent du temps... Pour l'axe, cela va, les tours se simplifient :chicos:)

Cypho51
03/05/2009, 08h55
Qu'est ce que tu veux comme remarque intelligente?
Que tu es le plus grand commandant des armées de l'histoire moderne? Je n'ai pas ce sens de l'humour! :mrgreen:

Bon, plus serieusement, moi je parie que les anglo saxons seront à Berlin avant les russes, au vu de ce que je vois sur les screens de map.

Danton
03/05/2009, 21h08
Qu'est ce que tu veux comme remarque intelligente?
Que tu es le plus grand commandant des armées de l'histoire moderne?


Cela me semble en effet une remarque intelligente :o:

Il serait sensé que Marseillais la fasse, mais le bougre manque de spontanéité, tu peux t'occuper de ce détail? :mrgreen:



Bon, plus serieusement, moi je parie que les anglo saxons seront à Berlin avant les russes, au vu de ce que je vois sur les screens de map.

Bien vu :clap:

J'expliquais il y a peu sur le QG pourquoi, à mon avis, les Russes y seraient les premiers (sauf peut-être si tempêtes), mais tout ne s'est pas vraiment déroulé comme je le pensais et ce sont bien les anglo-saxons qui sont arrivés les premiers... Je devrais mettre tout cela en ligne demain :jumpy:

Danton
04/05/2009, 23h02
Janvier / Février 1945. Ultime répit pour l’axe


Le front de l’ouest

Le mauvais temps offre un répit inespéré au Reich, qui se retranche derrière la ligne Siegfried : Leeb et Model assurent le commandement. En face, les alliés marquent la pause : le mauvais temps les empêche d’utiliser leur énorme supériorité aérienne et la ligne de défense qui leur fait face est solide, il y a en outre des fleuves à franchir. L’heure est venue d’amener des renforts, de redéployer les avions et de préparer les offensives du printemps :=(:. En Italie, la trêve hivernale est rompue par Eisenhower, qui tente un violent assaut contre Milan : sanglant désastre.


Le front de l’est

Là aussi, le mauvais temps (tempêtes :enerve:) va ralentir les opérations et oblige l’armée rouge à ronger son frein. Bock en profite pour rétablir une ligne de défense de Varsovie à Lvov, tandis que Guderian évacue la Bessarabie et tente de fuir vers la Hongrie, talonné par Vatutin, qui lance une offensive sous la neige en Roumanie et brise complètement le front allemand : deux unités de Waffen SS sont encerclées, les meilleurs unités de la Wehrmacht à l’est. Profitant d’une brève accalmie, Rokossovsky prend Lvov d’assaut tandis que Joukon lance l’opération Kutuzov (offensive chit) : les blindés obtiennent une percée près de Kaunas et atteignent déjà le Niémen, derrière lequel Kesselring replie toutes ses unités. La ligne Hermès parait toujours solide.


La guerre du pacifique

Les nationalistes chinois, appuyés par un bombardement des cuirassés américains, prennent Canton d’assaut, tandis que les Marines s’enfoncent au Siam et que l’US Navy bombarde les troupes japonaises à Bangkok et Batavia, tentant vainement de les isoler : la flotte Impériale use de tous les subterfuges possibles et imaginables pour maintenir le ravitaillement de ses troupes. On note ainsi le ravitaillement en urgence de Yamashita opéré via… Des sous-marins ravitailleurs ! Mais ce ne sont là que manœuvres désespérées destinées à gagner un peu de temps.


Conclusion du tour

Le mauvais temps et l’arrivée massive des renforts, désormais très vite alignés sur le front, a permis au Reich de rétablir des fronts défensifs partout : ligne Siegfried, ligne Hermès et ligne Van Gogh. A voir si tout cela pourra tenir avec le retour du beau temps…

Danton
04/05/2009, 23h05
Mars / Avril 1945. L’opération Eclipse


Le front de l’ouest

Le mauvais temps persiste et le Reich en profite pour fignoler ses défenses, puis vient le beau temps et avec lui des milliers de bombardiers alliés ! Alexander vient de lancer l’opération Attila (offensive chit). Le petit Caporal place de très grands espoirs dans ses unités aériennes de Messerschmitt 262, les meilleurs chasseurs du moment, mais la Luftwaffe doit vite avouer son impuissance : avoir les meilleurs avions est une chose, mais quand l’adversaire en aligne dix fois plus, il n’y a pas de miracle possible :mrgreen:.

Amsterdam, Lyon, Liège et Saarbrucken tombent et ce n’est qu’un début : Creras et Mac Arthur relancent l’offensive (2 offensives chits). Les Canadiens percent sur la meuse et exploitent jusqu’à Dusseldorf, tandis que les Américains percent près de Strasburg et entrent déjà dans Franckfurt. Des centaines d’avions de la Luftwaffe sont détruits au sol suite à cette double avancée et Model, désespéré, doit reconnaître à Berlin que la ligne Siegfried n’est plus. L’axe tente alors de mettre fin au tour par une action de passe : 70% de chances de réussir et… Echec !!

Le haut commandement allié se réunit alors pour prendre une importante décision : porter l’effort au nord, tenu par les Anglais, ou au sud, avec les Américains ? Deux opérations sont proposées : Market Garden, défendu par Montgomery, et Sang et tripes, proposé par Patton. Toutes deux sont jugées excellentes et, les moyens démesurés des alliés étant ce qu’ils sont, il est décidé de lancer les deux opérations, ainsi qu’une troisième, de portée politique : l’opération Eclipse :o:.

A l’aube du 12 avril, Montgomery démarre l’opération Market Garden (offensive chit) : les ponts de Hollande sont capturés intacts et les blindés exploitent immédiatement avec force, il n’y a quasi plus d’opposition en face : les blindés Canadiens entrent dans Essen ! Plus au sud, Patton bouillonne d’impatience : il ne saurait laisser à ce prétentieux d’anglais la gloire d’avancer plus vite que lui. Sang et tripes (offensive chit) enfonce les débris de la ligne Siegfried et la blitzkrieg à l’américaine commence : chute de Munich, Nuremberg, Dresden, Leipzig et Frankfurt, où Leeb est massacré. Certes, les blindés américains les plus avancés ne sont désormais plus ravitaillés, mais qu’importe : il faut frapper l’ennemi sans lui laisser le temps de se réorganiser ! Toute la Bavière est perdue pour le Reich et ce au moment où Eisenhower, ne voulant pas être en reste, brise complètement la ligne Van Gogh : chute de Milan puis Venise. Rommel évacue vers l’Autriche.

La victoire ne fait désormais plus aucun doute, mais Churchill est inquiet : un rideau de fer menace de tomber sur l’Europe :?:. Il faut devancer le camarade Staline, qui ne s’est toujours pas remis de l’abandon, il y a quelques mois, de tous les convois anglo-saxons en direction de Mourmansk. Le Reich n’est pas encore trépassé, mais ploutocrates et communistes se regardent déjà d’un air carnassier : un conflit s’achève, un autre va commencer et il risque d’être long. « Aux yeux du monde, le vainqueur de la bête nazie sera celui qui s’emparera de Berlin. Nous devons être celui là. J’ordonne le lancement de l’opération Eclipse ».

Alors que les Soviétiques butent toujours devant la Vistule, les occidentaux lancent un gigantesque assaut parachutiste directement sur la capitale du Reich ! Des unités de Waffen SS luttent fanatiquement devant le Reichstag, se sacrifiant par milliers pour permettre in extremis l’évacuation en urgence du petit caporal : le Reich de 1000 ans agonise et les drapeaux Anglo-Américains flottent désormais sur Berlin :clap:! Certes, une fois encore, les parachutistes sont isolés et coupés de tout ravitaillement, mais la Wehrmacht a-t-elle seulement encore les moyens de contre-attaquer pour profiter de cette faiblesse ?

http://img513.imageshack.us/img513/9666/eclipsep.jpg (http://img513.imageshack.us/my.php?image=eclipsep.jpg)

Danton
04/05/2009, 23h08
Le front de l’est


Vatutin massacre les unités de Waffen SS puis prend Bucharest et les puits de pétrole de Ploesti d’assaut : chute de la Roumanie :clap:! Prochaine étape : Belgrade. Chemychev s’empare de Cernauti et finit par rejoindre Guderian, réfugié dans les Carpathes : le général allemand est massacré, seule une unité de montagne Yougoslave résiste encore. Devant Lvo, Rokossovsky ronge son frein : il manque de troupes, la Stavka ayant distrait trop de forces vers le sud, pour en terminer avec les alliés du Reich. Bock n’est pas inquiété.

http://img513.imageshack.us/img513/59/roumanie45.jpg (http://img513.imageshack.us/my.php?image=roumanie45.jpg)

Dans l’extrême nord, Timoshenko massacre Mannerheim réfugié dans Vyborg, mais c’est en Pologne du nord que l’Armée Rouge va frapper le plus fort.

Koniev ouvre la dance avec l’opération Junon (offensive chit), qui lui permet de franchir le Niémen, malgré de lourdes pertes aériennes, l’aviation Soviétique éprouvant de plus en plus de difficultés à rester proche du front (le rayon d’action limité de ses bombardiers et chasseurs ne facilite pas les choses :() puis Joukov enfonce le clou avec l’opération vent du printemps (offensive chit) : cette fois, le Niémen est perforé et Kesselring est massacré au passage. Chute de Memel. Enfin, Yeremenko s’empare de Brest-Litovsk. Bock et Manstein, de retour sur le front, établissent alors une nouvelle ligne défensive derrière la Vistule. La résistance de la Wehrmacht à l’est, alors qu’elle s’effondre pourtant à l’ouest, tient du miracle.

http://img513.imageshack.us/img513/4673/vistule45.jpg (http://img513.imageshack.us/my.php?image=vistule45.jpg)


La guerre du pacifique

La marine Impériale aux abois décide de frapper un grand coup : elle constitue plusieurs groupes de frappe, qui sont lancés à l’assaut des convois américains dans les Mariannes, les Marshall et même les îles Salomons, des mers qui n’avaient plus vu un seul navire de guerre japonais depuis des mois ! Mais il s’agit du chant du cygne pour le Mikado, qui évacue par la même occasion complètement l’Indochine. La riposte de l’US Navy ne se fait pas attendre : « Ils courent, nous chassons :=(:». Deux des trois derniers grands porte-avions japonais sont coulés, ainsi que tous les transports de troupes qui venaient d’évacuer Yamashita : le bouillant général Japonais et ses Marines sombrent corps et biens :chicos:.

Et comme pour punir le Japon de son audace, les Anglo-Saxons se déchainent : prise de Singapour, Batavia et de toute la Malaisie. Les nationalistes chinois prennent Foochow, Mao achève la conquête totale de la Corée.

Les productions Japonaises et Allemandes sombrent complètement, mais est-ce vraiment encore important ? La guerre s’achève, seule une reddition inconditionnelle sera acceptée :tongue:.


A suivre : l’effondrement

Leiv
05/05/2009, 08h15
Coucou !

Me revoila après une petite éclipse de deux semaines (le temps de prendre le reichstag avec Danton :chicos:)

Bonnnn alors on peut commencer à tirer des conclusions non ? Bon, ben je pense que si Marseille fait pas de conneries contre Lyon à la 36°... Ah non merde je me trompe de thread :desole:

Bon donc le point crucial à noter, c'est que les Russes ont UN tour de retard sur les alliés... Ou plutot si l'on s'en tient à une ligne historique, ils n'ont que 2 impulses de retard (heureusement que tu joues seul les alliés et les Russes sinon je crois que tu en aurais pleuré avec le russe :crise:).

Ce qui est impressionnant c'est le brutal effondrement en fin d'année 44. Mais ca me parait logique aussi... La défense Allemande était juste un mur. derrière, il n'y avait pas grand chose... et les productions alliées et soviétiques sont proprement monstrueuses (il n'est qu'à voir les offensive chit qui sont dégainés plus vite qu'un Garand...).

Danton
06/05/2009, 18h24
Voilà la raison de ce silence radio :o:

De fait, les Russes se sont fait dépouiller: toute l'Allemagne est occupée par les alliés anglo-saxons :mrgreen:

Avec deux joueurs dans le camp allié, cela aurait changé bien des choses: des attaques risquées pour avancer plus vite et devancer son allié... Mais rien ici naturellement, je suis à la fois le ploutocrate et le communiste :siffle2:

De fait, c'est très amusant de pouvoir dégainer offensive chit sur offensive chit, les Etats-Unis tournaient à 3 par tour en 1945 et financaient un des deux pour l'Angleterre :lol:

Toute la puissance de la production alliée s'est abattue sur l'agnelet axiste :=(:

Je posterai la suite et fin sous peu. Partie grandiose :priere:

Danton
08/05/2009, 20h42
Mai / Juin 1945. L’effondrement du Reich de 1000 ans


Front de l’ouest

Sans laisser le temps à l’ennemi de se réorganiser, Patton fonce en Bavière et occupe Nuremberg. Le Reich désespéré se retranche dans les villes mais, même s’il isole les parachutistes alliés dans Berlin, ne peut contre-attaquer. Ne lui reste plus qu’à subir :mrgreen:. Les Anglais avancent lentement et sans prendre de risque : chute de Magdeburg et Bremen, siège d’Hamburg. Les Etats-Unis, eux, foncent pour devancer les Soviétiques et plus rien ne semble en mesure de les stopper : prise de Prague, Vienne et même Breslau ! En Italie, Trieste tombe à son tour. Un assaut parachutiste emporte Copenhagen.

http://img91.imageshack.us/img91/9077/allisjuin1945.jpg (http://img91.imageshack.us/my.php?image=allisjuin1945.jpg)


Front de l’est

Le fanatisme des allemands donne toute sa mesure à l’est : Budapest repousse l’Armée Rouge, tenue en échec aussi devant Belgrade, tandis que, sur la Vistule, il faut employer les grands moyens pour passer. Mais tout s’effondre, la disproportion des forces est trop grande : chute de Varsovie, Lodz, Koenigsberg et Heslinki. Les Soviétiques ont perdu leur course contre les Américains, le mur de fer sera bien plus à l’ouest que prévu :o:.

http://img91.imageshack.us/img91/305/urssnordjuin45.jpg (http://img91.imageshack.us/my.php?image=urssnordjuin45.jpg)


http://img91.imageshack.us/img91/6770/ursssudjuin45.jpg (http://img91.imageshack.us/my.php?image=ursssudjuin45.jpg)



La guerre du pacifique

Là aussi, le rouleau compresseur allié se lance et broie impitoyablement tout ce qui s’oppose à lui, même si la flotte Impériale réussit toujours à maintenir intact ses convois en mer de Chine. Bangkok et Formose tombent, des renforts débarquent aux Philippines, que le Japon refuse obstinément d’abandonner. Evénement remarquable, le grandiose assaut des chinois nationalistes contre Hong Kong : 100.000 morts, mais la ville tombe, l’Angleterre peut toujours courir pour la récupérer (offensive chit sur Chiang, complètement délirant, c’est le pire quartier-général du jeu).

http://img91.imageshack.us/img91/3853/pacifiquejuin45.jpg (http://img91.imageshack.us/my.php?image=pacifiquejuin45.jpg)

Danton
08/05/2009, 20h44
Juillet / Août 1945. The End


Europe

Un objectif commun pour les alliés : traquer les débris de la Wehrmacht, où qu’ils se trouvent. Danzig, Krakow, Budapest, Belgrade, Sofia, Kiel, Karlsruhe, Cologne, Hambourg et même Athènes (débarquement des anglo-saxons en Grèce), tout y passe. La capitulation de la Hongrie et de la Bulgarie précède de peu celle du Reich : il ne reste plus une seule unité militaire au Reich, anéantissement complet et capitulation sans condition :=(:.


Pacifique

Gigantesque bataille aéro-navale en mer de Chine, mais le Japon, qui peut bénéficier de ses milliers d’avions basés dans l’archipel, reste trop costaud : les alliés ne parviennent pas à triompher. Ils ne sont cependant pas contraints au repli non plus et les troupes prennent la relève : débarquement américain à Shanghai et prise de Manille.


Fin du tour et de la partie :clap:. L’Italie et le Reich ont été entièrement conquis, le Japon est une forteresse avec des milliers de soldats et d’avions, mais de ses conquêtes il ne reste quasi rien (Nanking, Saipan et Palembang, tous isolés et coupés de ravitaillement, de toute façon le Japon n’a plus un seul convoi ^^). Un objectif est encore tenu par l’axe : Tokyo. Tout le reste est entre les mains purs et justes des alliés, qui remportent de ce fait une victoire totale !

Epilogue

« Empereur du Japon, il y a trois solutions. Soit nous ramenons 40.000 avions d’Europe et exterminons tout ce qui est encore capable de flotter ou de voler chez vous, puis nous affamons votre pays par un blocus impitoyable, soit nous vous balançons bombe atomique sur bombe atomique. C’est plus rapide naturellement :mrgreen:. La dernière solution, c’est une reddition inconditionnelle… »

Un mot pour résumer le tout : grandiose ! :clap:


http://img91.imageshack.us/img91/1088/theendw.jpg (http://img91.imageshack.us/my.php?image=theendw.jpg)

Cerbère
08/05/2009, 21h00
C'est une magnifique victoire!

Félicitation pour cette partie et l'AAR. :clap:

Vivement le jeu pour une gpo:jumpy:

Leiv
12/05/2009, 10h02
Voila voila, c'est malin, je viens juste de voir la fin...

Bon, ben pour la guerre froide les conditions sont un peu meilleures pour les occidentaux vu que la totalité de l'Allemagne et la moitié de la tchécoslovaquie est à l'Ouest.

Beau final quand même. Ce que j'aime c'est que les parties ressemblent souvent à ça sur la fin, effondrement complet d'un des camps qui ne peut supporter le rouleau compressseur adverse.

Cypho51
12/05/2009, 10h19
J'y ai jamais joué mais au vu de l'AAR, je dirais que c'est souvent l'Axe qui s'éffondre. Non?

Leiv
12/05/2009, 13h59
En fait, il faut surtout que l'un des deux "supplétifs" des US soit à l'agonie avant l'entrée en guerre de ces derniers :

- Si l'axe réussit seelowe sur l'Angleterre, il a virtuellement gagné.
- Si la Russie est down avant l'arrivée des US, les Allemands possèdent une armée qui peut attendre tranquillement les Us (a l'exemple du Jap qui hormis bombe A peut tenir des années...).

Par expérience, il faut se focaliser sur un seul de ces deux objectifs et s'y tenir. en général, ce qui fait paniquer l'axe c'est le risque de voir débouler les US (et sur ce point, le jeu est très bien fait puisque l'on ne sait jamais vraiment quand l'US va entrer en guerre...).

Danton
12/05/2009, 18h13
C'est clair que le mastodonte us est impressionnant :chicos:

La plupart de mes parties WIF étaient stoppées prématurément (les deux raisons principales étant une résistance de la France jugée trop longue et trop coûteuse par l'axe et l'autre, plus fréquente, étant un effondrement de l'urss... Jugé peut-être hâtivement inéluctable).

Sur cette partie, encore en janvier 1944 (le Reich tenait Moscou...), je ne me faisais plus aucune illusion... Et pourtant :mrgreen:

Quand la vague verte et brune déferle, l'axe a juste le droit de s'écarter en vitesse :o:

Emp_Palpatine
12/05/2009, 20h43
Bravo, jolie victoire. Il est vrai que jusque très récemment, je ne donnais pas cher de ta peau.
Mais j'imagine que c'était en fait des figures de style pour entretenir le suspens. :o:

Cerbère
12/05/2009, 22h08
Bravo, jolie victoire. Il est vrai que jusque très récemment, je ne donnais pas cher de ta peau.
Mais j'imagine que c'était en fait des figures de style pour entretenir le suspens. :o:

Il se voyait déjà devoir défendre Vladivostok contre le Reich et New York contre les nippons :tongue:

Danton
13/05/2009, 12h10
Dès que cwif sera sorti, c'est exactement ce qui t'attend :tongue:

RoyalQuiche
24/06/2009, 11h17
Superbe AAR Danton, féloche ! :clap:
J'ai passé presque toute une nuit à le lire ! :jumpy:

Je n'ai jamais fini qu'une seule campagne de WIF, mais à 5 joueurs, un été. Nous avions réservé la maison de mes parents en Espagne pendant 15 jours pour ne faire que ça ! Pas de nana (enfin disons pas nos Françaises ... :honte:), pas de chats (radicale pour te pourrir une partie ... :enerve:) et pas d'horaires.

Version 5 , avec juste Planes in Flames. Nous avions juste modifié le droit à un tirage météo à chaque "impulse" (ce qui ne fut officiel qu'avec la 6th edition), car on jugeait certains tirage météo trop important pour se jouer sur un coup de dé (il suffisait que le tirage de mai / juin ou juillet aout soit pourri pour te foutre en l'air toute une camapgne d'été).

J'y jouais les USA / Franco, avec un Anglo / Chinois de mon côté, plus un URSS / Chine coco (La Chine répartie ainsi, seul le joueurs concerné ne pouvait activer les pions de son camp, il fallait se mettre d'accord pour les "impulse" qui de toute façon étaient terrestres à 99%, dans les règles v5, il n'y avait pas encore d' "impulse" aérienne). En face on avait un Allemagne (puis Espagne .... le salaud il a réussi son "coup" ... une chance sur 6 ...) et un Italie / Japon.

La diplomatie y fut rude, ce qui je crois a donné les meilleurs moments de la partie, avec notamment des USA qui se lancent seuls dans Overlord :lolmdr:. Mon "partenaire" Anglais ne voyant pas que le Soviétique progressait trop rapidement pour que nous puissions lui arracher la victoire, je décidais de lacher mes GI's sur les côtes Danoises alors que le Rosbeaf voulait d'abord que l'on mette l'Espagne KO (nous avions débarqué au Portugal, libérer Gibraltar et nous étions bloqués devant Madrid, en Galice et devant Barcelone). On a jamais réussi à s'entendre, et on a finalement partagé les tâches. Toutes les troupes britanniques partirent en Espagne et mes soldats furent envoyés au Danemark (d'ailleurs, même si on arrive très vite aux portes du Reich, le Jutland forme un goulet d'étranglement très difficile à passer vu que les Allemands le défendent bec et ongles).
Bref y'a eu des tensions assez sympas (et toujours bonnes enfants), comme la création ou non d'un Afrika Korps ou l'envoie de renforts italiens à l'Espagne alors que l'Allemagne était en difficultés en URSS.
D'ailleurs à ce propos, je pense que finalement l'entrée en guerre de l'Espagne n'a pas été à l'avantage de l'Allemagne. D'une part celà à fortement accéléré l'entrée en guerre US, en mai/juin 1941 (ce fut "Barbarossa" la goutte d'eau) car la prise de Gibraltar fait faire un bon à l'opinion américaine. Et en plus ce là m'avait permis de faire monter ma production très rapidement ("War Bill", qui est le dernier stade de la production US pré-war, passé fin 1940). Si bien que plutôt que l'opération "Torch" ne se déroule ne AFN, on avait débarqué au Portugal avec plus de moyens qu' historiquement. Et lorsque vers fin 1942 début 1943 la situation a commencé à se tendre pour l'Axe, l'Allemagne s'est retrouvée à devoir envoyer des troupes en Italie, en Espagne, en URSS tout en gardant le Mur de l'Atlantique.

Bref je garde de très bons souvenirs de cette partie !

Danton
25/06/2009, 20h12
Voilà un nouvel AAR passionnant, même si je n'ai pas passé la nuit entière à le lire (mais presque :mrgreen:) et qui illustre parfaitement le gros problème auquel j'ai eu à faire face durant mes nombreuses parties de WIF: il n'y avait toujours que 2 joueurs :?: (j'ai pourtant eu 4 adversaires différents)

Du coup, j'ai toujours raté ces tensions entre alliés, décisives pourtant. Un camp qui collabore efficacement et qui partage une stratégie commune doit avoir bien plus de chances de l'emporter qu'un camp qui se déchirre sur la stratégie à suivre. Ces tensions font d'ailleurs partie intégrante du jeu, la victoire ne revenant pas à un camp mais à un pays. Battre l'ennemi mais aussi laisser ses alliés derrière soi en somme :chicos:. Volet passionnant de WIF, qui a visiblement atteint des sommets dans cette partie, mais que je n'ai jamais pu essayer :loose:

War bill fin 1940 :choc:, mes souvenirs de la 5° édition sont plutôt "Les USA interviennent trop tard!"... L'us entry avait un effet variable selon l'année? (plus de pions entry si Espagne rallie le Reich en 1940 plutôt qu'en 1942). Je ne me souviens plus trop de la 5° édition :yeux:. Les "coups" par contre étaient clairement pro-axe je trouve... Cadenasser la méditerrannée avec Gibraltar et lancer Barbarossa 1941... L'axe avait toutes les cartes en main pour l'emporter! Le Japon a du se planter royalement :o:

Overlord au Danemark, vraiment, quelle drôle d'idée :lol:. Trop loin pour l'aviation et front beaucoup trop étroit :?:. La solution Espagnole ne me semble pas tellement meilleure: terrain difficile et chemin en effet beaucoup trop long jusqu'à Berlin. Reprendre Gibraltar par contre était sensé!

Pour moi, la solution était en France. Assez vaste pour obliger la défense allemande à se disperser (où vont-ils débarquer?), proche des bases aériennes anglaises et... France/Gibraltar tombés, l'Espagne tombe comme un fruit mûr (soucis de ravitaillement)

Il faudrait que je me refasse une partie un de ces jours :chicos: (la version pc est annoncée pour septembre :jumpy:)

RoyalQuiche
28/06/2009, 09h52
Voilà un nouvel AAR passionnant, même si je n'ai pas passé la nuit entière à le lire (mais presque :mrgreen:) et qui illustre parfaitement le gros problème auquel j'ai eu à faire face durant mes nombreuses parties de WIF: il n'y avait toujours que 2 joueurs :?: (j'ai pourtant eu 4 adversaires différents)

Du coup, j'ai toujours raté ces tensions entre alliés, décisives pourtant. Un camp qui collabore efficacement et qui partage une stratégie commune doit avoir bien plus de chances de l'emporter qu'un camp qui se déchirre sur la stratégie à suivre. Ces tensions font d'ailleurs partie intégrante du jeu, la victoire ne revenant pas à un camp mais à un pays. Battre l'ennemi mais aussi laisser ses alliés derrière soi en somme :chicos:. Volet passionnant de WIF, qui a visiblement atteint des sommets dans cette partie, mais que je n'ai jamais pu essayer :loose:

War bill fin 1940 :choc:, mes souvenirs de la 5° édition sont plutôt "Les USA interviennent trop tard!"... L'us entry avait un effet variable selon l'année? (plus de pions entry si Espagne rallie le Reich en 1940 plutôt qu'en 1942). Je ne me souviens plus trop de la 5° édition :yeux:. Les "coups" par contre étaient clairement pro-axe je trouve... Cadenasser la méditerrannée avec Gibraltar et lancer Barbarossa 1941... L'axe avait toutes les cartes en main pour l'emporter! Le Japon a du se planter royalement :o:

Overlord au Danemark, vraiment, quelle drôle d'idée :lol:. Trop loin pour l'aviation et front beaucoup trop étroit :?:. La solution Espagnole ne me semble pas tellement meilleure: terrain difficile et chemin en effet beaucoup trop long jusqu'à Berlin. Reprendre Gibraltar par contre était sensé!

Pour moi, la solution était en France. Assez vaste pour obliger la défense allemande à se disperser (où vont-ils débarquer?), proche des bases aériennes anglaises et... France/Gibraltar tombés, l'Espagne tombe comme un fruit mûr (soucis de ravitaillement)

Il faudrait que je me refasse une partie un de ces jours :chicos: (la version pc est annoncée pour septembre :jumpy:)

Ben pour le Danemark, c'est aussi le fait que, compte-tenu que je débarquait seul, je n'avais pas 50 CA a envoyer ... mais et donc le Danemark, avec 1 seule unité en garnison, me paraissait idéal. Mais je reconnais que ce fut une erreur, avec effectivement un soutien aérien de bombardiers lourds uniquement, en tout cas au début. Mais l'avantage avec les USA, c'est que dès 1943, la plupart de leurs chasseurs sont aussi de redoutables chasseurs-bombardiers, avec un grand rayon d'action.

Pour l'Espagne, il nous fallait effectivement débarquer là-bas pour délivrer Gibraltar et pouvoir menacer l'Italie. Et une fois que tu as une douzine d'unités là-bas, tu essayes de pousser le plus loin possible. Mais comme je l'ai dit, ce fut une erreur de l'Axe de rallier l'Espagne à leur côté. Indéfendable avec ses kilomètres de côtes, mais néanmoins nécessaire à défendre pour ne pas voir les Alliés déferler dans le sud-ouest de la France. A mon avis l'erreur a été de vouloir garder à tout prix l'usine de Madrid et les ressources du nord-ouest, plutôt que se replier sur les Pyrénées, plus courts et faciles à défendre.
Pour nous le problème a été qu'avec ces troupes en Espagne, l'attaque de l'Italie fut limitée et retardée dans le temps.

Quant-au Japon, sans avoir été mauvais, il a commis quelques erreurs fatales. D'une part il a négligé trop tôt la Chine, si bien qu'il est entré en guerre contre les USA sans avoir établit de solides positions. Si bien que, n'étant pas menacé de défaite, et sans avoir perdu trop de ressources (et de souvenir q'une seule usine ... :yeux:), les Chinois ont pu soutenir les Anglais en Birmanie, et l'Inde ne fut jamais réellement menacée. De toute façon, le Japon a été obnibulé par les USA. Sa 2e erreur (à mon sens) fut de s'en tenir trop rapidement à une défense passive. Même si le Japon est pour moi le pays le plus difficile à jouer dans tous les jeux 2d GM, sa seule chance de victoire repose dans une agressivité constante. En gros, attaquer et contre-attaquer, avec la flotte combinée, dès que possible, afin de ne pas laisser le soin aux Américains d'avoir un surnombre impossible à contrebalancer. Et dans cette partie, je n'ai pas le souvenir d'engagements majeur des 2 marines avant 1944 ... lorsque que le Japon n'a plus eu le choix, mais est irrémédiablement écrasé par sous le nombre des PA US.

syrco
16/07/2009, 11h38
question : Je me souviens vaguement d'une proposition d'attaque par la grèce, un de vous l'a déjà tenté ?

(çà aurait pu etre sympa là en tous cas avec les bombardiers lourds en angleterre, 'un front uni' italie/grèce soutenu par les CAS)

ceci dit sympa cet AAR dommage qu'il ai réussi çà nous aurait fait de longues... longues vacances :p

Danton
16/07/2009, 20h44
C'était une idée de Churchill, mais aussi insensée que le reste de ses décisions dans le domaine militaire :mrgreen:

Le terrain est étroit et montagneux et cela ne s'arrange guère en remontant vers le nord. Pas top non plus pour l'aviation. Perso, sauf faiblesse réelle de l'axe sur ce front, cela ne me tente pas trop (l'intérêt serait de remonter rapidement sur les puits de pétrole de Ploesti)

MAIS il y a une règle importante à wif qui redonne quelques lettres de noblesse à cette stratégie: la Yougoslavie peut être alignée par les alliés s'ils disposent de 4 unités terrestres de la même puissance dans des pays adjacents (Albanie, Italie, Grèce)

J'ai ainsi fondé une stratégie là dessus lors d'une de mes parties avec les alliés: débarquement anglo-français en Grèce dès 1939 et alignement rapide de la Yougoslavie puis remontée vers le nord afin de soutenir l'offensive Yougoslave en Hongrie. Le front n'a pas été percé, mais le Reich a commis l'erreur d'amener beaucoup trop de troupes et d'avions pour contrer cette offensive... Troupes qui ont fait défaut en France. L'axe a capitulé début juillet 1941 suite à son incapacité à vaincre la France (à l'est, je n'avais pas dépassé l'Autriche, ni même pris Bucharest, mais l'alignement de la Yougoslavie fut réellement l'élément décisif de la partie). Pas certain que cela marchera deux fois cependant :yeux:

syrco
03/11/2009, 13h41
à la louche t'en as eu pour combien de temps de cette partie ? (hors AAR qui doit juste doubler le temps de jeu)

Danton
03/11/2009, 21h10
Je n'ai pas compté :chicos:

Comme estimation et sur base du temps que prennent chaque tour (normallement cela va un peu plus vite au début, il y a moins d'unités ;)), je dirais environ 150 heures :o:


L'AAR me prend nettement moins de temps :mrgreen:

Eh oui, WIF, cela ne se joue pas sur une après-midi :siffle2: