TheNaq
13/05/2008, 22h57
Chers Franconautes,
tout d'abord mes plus plates excuses pour mon absence depuis quelques jours mais l'approche de mon départ vers l'Empire des Sept Royaumes ou plus communément appelé, la République Populaire de Chine, ou encore, Là-Bas Vachement Loin me prend pas mal de temps. J'ajoute mon soutien constant au bien-être des viticulteurs français et j'additionne les délicieux aléas de la vie qui mettent la tête à l'envers et j'obtiens une absence longue et douloureuse (comment ça, j'en fais des tonnes ? Roooooh, je suis tout meurtri...). Donc, toutes mes confuses et promis, je me remets au quizz Musique dès mon retour du Paradis des Travailleurs (je pouffe à peine)
Mais bon.
Toute cette introduction pour vous narrer mes mésaventures avec mes nouveaux amis, je veux parler des fonctionnaires (assez peu) "diplomatiques" chinois. Je tiens à préciser que pour m'être frotté (en tout bien tout honneur, je vous rassure) réguliérement aux administrations françaises et belges, je croyais avoir fait le tour de la question.
Erreur.
Erreur grave.
Tragique erreur...
Bref.
Vous n'êtes pas sans savoir (car vous avez fait des études) que pour se rendre dans la riante contrée de la Grande Muraille, il faut tout à la fois se munir d'un passeport (ce qui bien le minimum) et obtenir un visa. Et c'est là que les choses drôles commencent. En effet, comme le voyage que je fais (et durant lequel j'emmène une partie des mécènes de l'opération sur laquelle je bosse) est prévu de longue date, je m'étais préalablement muni du formulaire adéquat, afin de le faire remplir par les joyeux fripons qui participent à ce grand bond en avant. Suis-je subtil !
Heu, en fait, non...
Car mes nouveaux amis ont trouvé farce de changer la méthodologie le 15 avril, me permettant mon "19th nervous breakdown" depuis le début de cette affaire. Je jette donc à la poubelle les formulaires déjà remplis et reprends mon bâton de pélerin "On the road again" afin de les faire remplir en bonne et due forme.
Dont acte.
Puis, plein d'une foi pure en l'Homme, je me rends au Consulat du-dit pays dont à propos duquel je vous cause. Et là, je retrouve avec la "Head on the door" car ce délicieux endroit n'ouvre que le mardi matin entre 9h32 et 10h17 (ok, j'exagère un peu, mais bon, vous mordez le topo) et paf je me retrouve "Walking in Memphis", enfin disons Bruxelles mais l'idée est là. Je me traite de tous les noms, me dédie le "Requiem pour un con" et reviens aux bons horaires le jour suivant.
Mais seulement.
Mais seulement, les hilarant fonctionnaires de ce délicieux Consulat m'annonce qu'il me faut la preuve des "Ticket to ride" pour prendre un visa. Ha ha, me dis-je en moi-même, mais c'est bien sûr. Je repars donc d'une démarche de "Zombie", un peu hésitante, je "Cry me a river" et bon, comme je suis un garçon pratique, je retourne au bureau.
Mais hélas.
J'appelle la compagnie aérienne qui me signale, avec un ton un rien "Ironic", que pour me délivrer les fameux billets, il leur faut disposer de mes visas. Je songe à "Burning down the house" mais je reste calme, me dit "Zen, restons zen", ce qui est de circonstance. Après une certain temps de palabres, je finis par obtenir que les aimables employés de la compagnie aérienne me délivrassent un certificat de bon aloi, sans plus marcher sur mes "Blue suede shoes".
Mais encore.
Je retourne voir les vaillants représentants consulaires du noble peuple chinois, avec tout qu'est-ce qu'il faut. Du moins le croyais-je. "I'm a loser" serait plus exact. Car là, sur le ton de la bonne "Killing Joke" j'apprends qu'en plus, je dois disposer de la preuve de réservation d'hôtel... Je vous avoue qu'à ce moment précis, j'ai entendu les "Hell's Bells" dans ma tête malade et je me sentais tout doucement des atomes crochus avec "King Kong 5", prêt à tout détruire autour de moi. Cependant, en tant que véritable "Working class hero", je retiens ma hargne et mon courroux, et m'en retourne au bureau...
Mais pourtant.
J'obtiens le certificat et me dis "We are the champions". et histoire de boucler la boucle, m'en retourne au Consulat... Et là, la Cheffe des Fonctionnaires me dit "Get back" "Papier pas bon, pas valable, pas tampon..." Je lui fait remarquer que par mail, les tampons, c'est rare. Mais visiblement cet argument d'une grande finesse amasse de la mousse "Like a rolling stone" sur elle. C'est la "Dépression au dessus du jardin" quand je ressors par le parc du Consulat...
Mais enfin.
Après avoir un peu "Enjoy the silence" dans mon bureau, je rappelle la société qui nous loge dans la riante cité de Pékin et grace à mon charme scandinave de "Machistador" lorrain, je possède enfin le sésame magique. Je m'assieds "A l'arrière des taxis" et sans craindre d'affronter un "Heartache", "Coucou, me revoilou" ! La dame me reçois comme un "Hurricane" mais accepre enfin mes passeports et me promet les visas pour vendredi !
Mais finalement.
La "China Girl" me rappelle cette après midi pour me dire qu'il manque une signature sur un des demandes de visa.
Promis, le prochain boulot, je le fais en Angleterre, car si "London's calling", ce n'est pas pour me dire des truc comme !
Et depuis, je me demande : "Mais bordel, où c'est qu'j'ai mis mon flingue" ?
tout d'abord mes plus plates excuses pour mon absence depuis quelques jours mais l'approche de mon départ vers l'Empire des Sept Royaumes ou plus communément appelé, la République Populaire de Chine, ou encore, Là-Bas Vachement Loin me prend pas mal de temps. J'ajoute mon soutien constant au bien-être des viticulteurs français et j'additionne les délicieux aléas de la vie qui mettent la tête à l'envers et j'obtiens une absence longue et douloureuse (comment ça, j'en fais des tonnes ? Roooooh, je suis tout meurtri...). Donc, toutes mes confuses et promis, je me remets au quizz Musique dès mon retour du Paradis des Travailleurs (je pouffe à peine)
Mais bon.
Toute cette introduction pour vous narrer mes mésaventures avec mes nouveaux amis, je veux parler des fonctionnaires (assez peu) "diplomatiques" chinois. Je tiens à préciser que pour m'être frotté (en tout bien tout honneur, je vous rassure) réguliérement aux administrations françaises et belges, je croyais avoir fait le tour de la question.
Erreur.
Erreur grave.
Tragique erreur...
Bref.
Vous n'êtes pas sans savoir (car vous avez fait des études) que pour se rendre dans la riante contrée de la Grande Muraille, il faut tout à la fois se munir d'un passeport (ce qui bien le minimum) et obtenir un visa. Et c'est là que les choses drôles commencent. En effet, comme le voyage que je fais (et durant lequel j'emmène une partie des mécènes de l'opération sur laquelle je bosse) est prévu de longue date, je m'étais préalablement muni du formulaire adéquat, afin de le faire remplir par les joyeux fripons qui participent à ce grand bond en avant. Suis-je subtil !
Heu, en fait, non...
Car mes nouveaux amis ont trouvé farce de changer la méthodologie le 15 avril, me permettant mon "19th nervous breakdown" depuis le début de cette affaire. Je jette donc à la poubelle les formulaires déjà remplis et reprends mon bâton de pélerin "On the road again" afin de les faire remplir en bonne et due forme.
Dont acte.
Puis, plein d'une foi pure en l'Homme, je me rends au Consulat du-dit pays dont à propos duquel je vous cause. Et là, je retrouve avec la "Head on the door" car ce délicieux endroit n'ouvre que le mardi matin entre 9h32 et 10h17 (ok, j'exagère un peu, mais bon, vous mordez le topo) et paf je me retrouve "Walking in Memphis", enfin disons Bruxelles mais l'idée est là. Je me traite de tous les noms, me dédie le "Requiem pour un con" et reviens aux bons horaires le jour suivant.
Mais seulement.
Mais seulement, les hilarant fonctionnaires de ce délicieux Consulat m'annonce qu'il me faut la preuve des "Ticket to ride" pour prendre un visa. Ha ha, me dis-je en moi-même, mais c'est bien sûr. Je repars donc d'une démarche de "Zombie", un peu hésitante, je "Cry me a river" et bon, comme je suis un garçon pratique, je retourne au bureau.
Mais hélas.
J'appelle la compagnie aérienne qui me signale, avec un ton un rien "Ironic", que pour me délivrer les fameux billets, il leur faut disposer de mes visas. Je songe à "Burning down the house" mais je reste calme, me dit "Zen, restons zen", ce qui est de circonstance. Après une certain temps de palabres, je finis par obtenir que les aimables employés de la compagnie aérienne me délivrassent un certificat de bon aloi, sans plus marcher sur mes "Blue suede shoes".
Mais encore.
Je retourne voir les vaillants représentants consulaires du noble peuple chinois, avec tout qu'est-ce qu'il faut. Du moins le croyais-je. "I'm a loser" serait plus exact. Car là, sur le ton de la bonne "Killing Joke" j'apprends qu'en plus, je dois disposer de la preuve de réservation d'hôtel... Je vous avoue qu'à ce moment précis, j'ai entendu les "Hell's Bells" dans ma tête malade et je me sentais tout doucement des atomes crochus avec "King Kong 5", prêt à tout détruire autour de moi. Cependant, en tant que véritable "Working class hero", je retiens ma hargne et mon courroux, et m'en retourne au bureau...
Mais pourtant.
J'obtiens le certificat et me dis "We are the champions". et histoire de boucler la boucle, m'en retourne au Consulat... Et là, la Cheffe des Fonctionnaires me dit "Get back" "Papier pas bon, pas valable, pas tampon..." Je lui fait remarquer que par mail, les tampons, c'est rare. Mais visiblement cet argument d'une grande finesse amasse de la mousse "Like a rolling stone" sur elle. C'est la "Dépression au dessus du jardin" quand je ressors par le parc du Consulat...
Mais enfin.
Après avoir un peu "Enjoy the silence" dans mon bureau, je rappelle la société qui nous loge dans la riante cité de Pékin et grace à mon charme scandinave de "Machistador" lorrain, je possède enfin le sésame magique. Je m'assieds "A l'arrière des taxis" et sans craindre d'affronter un "Heartache", "Coucou, me revoilou" ! La dame me reçois comme un "Hurricane" mais accepre enfin mes passeports et me promet les visas pour vendredi !
Mais finalement.
La "China Girl" me rappelle cette après midi pour me dire qu'il manque une signature sur un des demandes de visa.
Promis, le prochain boulot, je le fais en Angleterre, car si "London's calling", ce n'est pas pour me dire des truc comme !
Et depuis, je me demande : "Mais bordel, où c'est qu'j'ai mis mon flingue" ?