Gilou
19/02/2007, 13h22
Un policier de 48 ans originaire de Bree a comparu ce lundi devant le tribunal correctionnel de Tongres. Il devait répondre du sabotage d'une photo d'un excès de vitesse. Les faits se sont déroulés en juin 2006 à Bocholt. Le prévenu travaillait comme inspecteur de police pour la zone du Nord-est Limbourg.
Le policier ne s'est pas fait représenter lundi par un avocat. Il a avoué les faits et demandé au juge de pouvoir bénéficier de la suspension du prononcé. Le ministère public a remis un avis favorable et le juge rendra sa décision le 19 mars prochain. Les faits se sont déroulés le 3 juin 2006 à Bocholt. Le policier a été "flashé" par un collègue durant son temps libre alors qu'il était en excès de vitesse. Le prévenu est ensuite retourné là où se trouvait le radar mobile et a retiré le film de l'appareil photo. Les photos prises par l'appareil ont été dès lors surexposées, et donc inutilisables.
Le policier qui avait laissé le prévenu toucher au radar ne comparaissait pas ce lundi. Le procureur a en effet estimé que cet agent se trouvait alors dans une position de subordonné et ne pouvait dès lors pas s'opposer au prévenu, qui représentait l'autorité. Le prévenu a déjà fait l'objet d'une punition en interne. Une enquête interne a également eu lieu après l'incident, enquête dont les résultats ont été communiqués au tribunal.
Au moment des faits le prévenu affichait trente ans d'états de service irréprochables et son casier judiciaire était vierge. (belga)
Source Belga et 7sur7.be (http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/art_383034.html?wt.bron=categorieArt5)
Le policier ne s'est pas fait représenter lundi par un avocat. Il a avoué les faits et demandé au juge de pouvoir bénéficier de la suspension du prononcé. Le ministère public a remis un avis favorable et le juge rendra sa décision le 19 mars prochain. Les faits se sont déroulés le 3 juin 2006 à Bocholt. Le policier a été "flashé" par un collègue durant son temps libre alors qu'il était en excès de vitesse. Le prévenu est ensuite retourné là où se trouvait le radar mobile et a retiré le film de l'appareil photo. Les photos prises par l'appareil ont été dès lors surexposées, et donc inutilisables.
Le policier qui avait laissé le prévenu toucher au radar ne comparaissait pas ce lundi. Le procureur a en effet estimé que cet agent se trouvait alors dans une position de subordonné et ne pouvait dès lors pas s'opposer au prévenu, qui représentait l'autorité. Le prévenu a déjà fait l'objet d'une punition en interne. Une enquête interne a également eu lieu après l'incident, enquête dont les résultats ont été communiqués au tribunal.
Au moment des faits le prévenu affichait trente ans d'états de service irréprochables et son casier judiciaire était vierge. (belga)
Source Belga et 7sur7.be (http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/art_383034.html?wt.bron=categorieArt5)