style
17/09/2006, 16h25
le monde a écrit.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-28197833@7-54,0.html
Le manque de solidité des rivets du Titanic, qui a sombré en 1912 heurté par un iceberg, pourrait être responsable du naufrage si rapide du paquebot qui a fait 1.500 victimes, selon une expérience menée par deux chercheurs américains et un forgeron britannique.
L'expérience qui a reproduit le matériau d'origine des rivets et les a soumis à un impact et à une résistance rappelant la catastrophe, sera montrée dans une émission de Discovery Channel en Grande-Bretagne mardi 19 septembre et aux Etats-Unis le 4 octobre, a indiqué à l'AFP Timothy Foecke, scientifique américain à l'origine du projet.
Les chercheurs, Tim Foecke et Jennifer Hooper McCarty, des passionnés de l'histoire du Titanic, ont cherché à élucider la cause de la faiblesse des rivets en observant ceux récupérés sur l'épave.
La théorie d'un défaut de construction du bateau est déjà ancienne mais les deux métallurgistes ont prouvé que la microstructure de la plupart des rivets utilisés pour joindre les plaques de métal de la coque étaient moins résistante que les constructeurs ne le croyaient.
Selon Tim Foecke, un spécialiste des matériaux qui travaille au laboratoire de recherche américain US National Institute of Standards and Technology, dans le Maryland, la plupart des rivets ou tiges d'assemblages étaient en fer forgé comprenant un mélange déséquilibré de fer et d'un matériau ancêtre de la fibre de verre.
"Nous avons calculé à quel niveau de charge les rivets étaient censés céder s'ils avaient été des rivets de qualité pour l'époque, c'est-à-dire 20.000 livres (9 tonnes). Quand nous avons fait l'expérience utilisant des rivets simulant le matériau utilisé, la résistance a fléchi à 9.000 livres (4 tonnes)", explique M. Foecke.
Si les rivets avaient été de meilleure qualité, ils auraient tenu plus longtemps et "moins de compartiments auraient été inondés. Le bateau aurait coulé plus lentement", a expliqué le métallurgiste.
"Si le bateau avait pu rester à flots quelques heures de plus, la plupart des gens aurait survécu", affirme-t-il.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-28197833@7-54,0.html
Le manque de solidité des rivets du Titanic, qui a sombré en 1912 heurté par un iceberg, pourrait être responsable du naufrage si rapide du paquebot qui a fait 1.500 victimes, selon une expérience menée par deux chercheurs américains et un forgeron britannique.
L'expérience qui a reproduit le matériau d'origine des rivets et les a soumis à un impact et à une résistance rappelant la catastrophe, sera montrée dans une émission de Discovery Channel en Grande-Bretagne mardi 19 septembre et aux Etats-Unis le 4 octobre, a indiqué à l'AFP Timothy Foecke, scientifique américain à l'origine du projet.
Les chercheurs, Tim Foecke et Jennifer Hooper McCarty, des passionnés de l'histoire du Titanic, ont cherché à élucider la cause de la faiblesse des rivets en observant ceux récupérés sur l'épave.
La théorie d'un défaut de construction du bateau est déjà ancienne mais les deux métallurgistes ont prouvé que la microstructure de la plupart des rivets utilisés pour joindre les plaques de métal de la coque étaient moins résistante que les constructeurs ne le croyaient.
Selon Tim Foecke, un spécialiste des matériaux qui travaille au laboratoire de recherche américain US National Institute of Standards and Technology, dans le Maryland, la plupart des rivets ou tiges d'assemblages étaient en fer forgé comprenant un mélange déséquilibré de fer et d'un matériau ancêtre de la fibre de verre.
"Nous avons calculé à quel niveau de charge les rivets étaient censés céder s'ils avaient été des rivets de qualité pour l'époque, c'est-à-dire 20.000 livres (9 tonnes). Quand nous avons fait l'expérience utilisant des rivets simulant le matériau utilisé, la résistance a fléchi à 9.000 livres (4 tonnes)", explique M. Foecke.
Si les rivets avaient été de meilleure qualité, ils auraient tenu plus longtemps et "moins de compartiments auraient été inondés. Le bateau aurait coulé plus lentement", a expliqué le métallurgiste.
"Si le bateau avait pu rester à flots quelques heures de plus, la plupart des gens aurait survécu", affirme-t-il.