Otto Granpieds
03/07/2006, 13h59
Moi, Eumene, secrétaire d’Alexandre, roi des Macédoniens, après avoir été celui du roi Philippe, son père, j’ai décidé de rédiger ce journal, plus précis que les Chroniques officielles que je suis chargé de tenir à jour.
Aujourd’hui, nous entreprenons une campagne contre le Grand Roi, qui tient tant de peuples et de cités qu’on dit qu’il peut lever des armées comptant plus de guerriers qu’il n’y a d’hommes dans la Macédoine et la Grèce réunies. Connaissant Alexandre depuis l’enfance, je sais que de cette expédition, nous reviendrons vainqueurs… sinon, nous serons morts.
Hier, avant d’embarquer, nous avons mesuré nos moyens : peu d’argent, à peine quinze jours de solde, des approvisionnements suffisants que j’ai eu le temps de préparer depuis plus de deux ans que le roi Philippe a prévu cette expédition, des armes en quantité. Quand j’ai fait remarquer que les Hellènes étaient au bord de la révolte, et qu’il fallait soit envoyer des troupes, soit baisser les contributions, j’ai vu Alexandre pâlir, et j’ai craint une de ses colères. Mais c’est un souverain et un général compétent, qui sait sacrifier les intérêts immédiats aux nécessités stratégiques, et il a consenti la diminution des contributions.
Ce matin, il est à l’avant de la trirème qui vogue vers l’orient, et parle avec Hephaistion, son amant. Je ne m’approche pas, car Hephaistion me déteste, soit parce que je ne suis pas macédonien, soit parce qu’on me dit plutôt beau garçon, et qu’il craint la concurrence…
Mais je sais qu’Alexandre est préoccupé, car ce soir, nous allons rejoindre Parmenion, le plus ancien et prestigieux général macédonien, qui vient de se faire étriller par Memnon de Rhodes, et qui n’a rien trouvé de mieux que de se retrancher en attendant de se faire balayer par les Perses…
Aujourd’hui, nous entreprenons une campagne contre le Grand Roi, qui tient tant de peuples et de cités qu’on dit qu’il peut lever des armées comptant plus de guerriers qu’il n’y a d’hommes dans la Macédoine et la Grèce réunies. Connaissant Alexandre depuis l’enfance, je sais que de cette expédition, nous reviendrons vainqueurs… sinon, nous serons morts.
Hier, avant d’embarquer, nous avons mesuré nos moyens : peu d’argent, à peine quinze jours de solde, des approvisionnements suffisants que j’ai eu le temps de préparer depuis plus de deux ans que le roi Philippe a prévu cette expédition, des armes en quantité. Quand j’ai fait remarquer que les Hellènes étaient au bord de la révolte, et qu’il fallait soit envoyer des troupes, soit baisser les contributions, j’ai vu Alexandre pâlir, et j’ai craint une de ses colères. Mais c’est un souverain et un général compétent, qui sait sacrifier les intérêts immédiats aux nécessités stratégiques, et il a consenti la diminution des contributions.
Ce matin, il est à l’avant de la trirème qui vogue vers l’orient, et parle avec Hephaistion, son amant. Je ne m’approche pas, car Hephaistion me déteste, soit parce que je ne suis pas macédonien, soit parce qu’on me dit plutôt beau garçon, et qu’il craint la concurrence…
Mais je sais qu’Alexandre est préoccupé, car ce soir, nous allons rejoindre Parmenion, le plus ancien et prestigieux général macédonien, qui vient de se faire étriller par Memnon de Rhodes, et qui n’a rien trouvé de mieux que de se retrancher en attendant de se faire balayer par les Perses…