ar sparfell
12/04/2006, 23h31
c'était courant de la semaine dernière, mais j'ai oublié d'en parler avant.
en fait, je me rendais à V2, depuis le métro hôtel de ville ( version de ceux qui connaissent la disposition des lieux). j'allais au grand centre commercial du coin( version pour les bouseux. pardon, les nonmétropolillois.:chicos: ) à peine sorti du métro, j'entrais dans la zone que les spécialistes appellent "la putain de zone de la mort où nous collent les abrutis de démarcheurs.", mais que, n'étant pas spécialistes, nous appelleront la zone des putains de démarcheurs.
et justement, j'en vois un, au milieu d'un troupeau de 4/5 spécimens, là, hébété, hagard. Il ressemble à ce que j'aimerais que soient devenus les couillons qui se moquaient de moi quand j'étais tout petit à l'école primaire.
"m'approche pas !! m'approche pas!!non, pas moi, j'ai déjà donné...y'a cinq ans....et je suis pressé en plus, là."à peine u-ge le temps d'annonner cela dans ma tête, que tel le faucon, le démarcheur fond sur moi, pauvre proie abandonnée sur le seuil du grand magasin. je resens ce que devais resentir les pauvre poilus quand ils revenaient d'une charge ( c'était déjà une chance) et qu'il était fauché à deux pas de la tranchée : "ah putain! c'est vraiment trop caaââââhhhhgglll....."
lui:"uiii, bonjour monsieur, je m'excuse de prendre cinq mîîîînutes de votre temps. je ne suis pas un délinquant, je ne suis pas une racaille, je suis juste un homme comme vous, qui veuuuuut aider mon prochain."
à cet instant là j'ai compris le desespoir resenti à Tolbiac, celui qui a pu faire germer dans l'esprit clair et aiguisé d'un barbare musclé et poilu l'idée saugrenue d'appeler frénétiquement à l'aide un bidule indistinct et mou, ressemblant vaguement à de la gélatine, ( ou à un poudingue à la menthe, diront les plus exégeses ; ou même à une représentation du père absent, diront les tenants de l'hypothèse freudienne. )
lui: " je ne fais pas ça pour moi, mais pour les autres. je vends des peintures faites à la bouche par des jeunes personnes qui n'ont plus de bras...."
ah l'enculé, l'excuse altruiste!!
"....vous pouvez donner ce que bon vouuus semmmmble."
ah la truie des carpates. ah la petite tactique vicieuse : quoi qu'on donne, c'est jamais assez!
le dessus, le gus me tend une piles d'une bonne cinquantaine de peintures. il s'agit de croutes immondes. genre le truc fait en vingt secondes par des types ayant tout leurs bras, ou en 10 ans par picasso. rien à voir avec les trucs impressionants réalisés par les vrais sans-bras, et que je trouve personnellement admirables (les trucs qu'ils font plus les personnes ...et je ne dis pas ça que pour éviter qu'akmar me demander de censurer les passages limites de ce post :mrgreen: :lol: )
lui:" qu'ess q'euh vous en pensez??"
germe en moins l'idée lancinante que "les jeunes personnes qui n'ont plus de bras" se trouve en face de moi.
moi :"bhhheiiiiinnnnn....je trouve que vu le niveau,plutôt que de leur apprendre la peinture, il aurait été plus profitable de leur apprendre à baisser leur pantalon tout seul pour qu'ils puissent faire pipi."
lui ( tout de suite véxé à mort. il devait croire qu'arnaquer un pauvre jeune serait plus facile) "....vous n'aimez pas les gens qu'i noooont pas de bras. je vois, vous n'aimez pas les handicapés. c'est ça?"
moi:" meuh pas dutout. je trouve juste qu'à tout bien choisir, je préfère aider les gens qui ont de vrais handicaps...... par exemple ceux qui n'ont pas de bouche."
*gros blanc*
moi : " oui pasque bon, au final on pourra dire ce qu'on voudra, il est tout de même plus facile de peindre avec sa bouche quand on a pas de bras, que de boire avec ses bras quand on n'a pas de bouche. ... . non? vous croyez pas?"
le gars est parti immédiatement vers une autre personne, sans rajouter un mot ou quoi que ce soit.:lol:
je vous vends donc la méthode, pour écarter les démarcheurs à la con : leur donner l'air que vous êtes encore plus abruti qu'eux !! :chicos: :lol: :lol: :lol:
en fait, je me rendais à V2, depuis le métro hôtel de ville ( version de ceux qui connaissent la disposition des lieux). j'allais au grand centre commercial du coin( version pour les bouseux. pardon, les nonmétropolillois.:chicos: ) à peine sorti du métro, j'entrais dans la zone que les spécialistes appellent "la putain de zone de la mort où nous collent les abrutis de démarcheurs.", mais que, n'étant pas spécialistes, nous appelleront la zone des putains de démarcheurs.
et justement, j'en vois un, au milieu d'un troupeau de 4/5 spécimens, là, hébété, hagard. Il ressemble à ce que j'aimerais que soient devenus les couillons qui se moquaient de moi quand j'étais tout petit à l'école primaire.
"m'approche pas !! m'approche pas!!non, pas moi, j'ai déjà donné...y'a cinq ans....et je suis pressé en plus, là."à peine u-ge le temps d'annonner cela dans ma tête, que tel le faucon, le démarcheur fond sur moi, pauvre proie abandonnée sur le seuil du grand magasin. je resens ce que devais resentir les pauvre poilus quand ils revenaient d'une charge ( c'était déjà une chance) et qu'il était fauché à deux pas de la tranchée : "ah putain! c'est vraiment trop caaââââhhhhgglll....."
lui:"uiii, bonjour monsieur, je m'excuse de prendre cinq mîîîînutes de votre temps. je ne suis pas un délinquant, je ne suis pas une racaille, je suis juste un homme comme vous, qui veuuuuut aider mon prochain."
à cet instant là j'ai compris le desespoir resenti à Tolbiac, celui qui a pu faire germer dans l'esprit clair et aiguisé d'un barbare musclé et poilu l'idée saugrenue d'appeler frénétiquement à l'aide un bidule indistinct et mou, ressemblant vaguement à de la gélatine, ( ou à un poudingue à la menthe, diront les plus exégeses ; ou même à une représentation du père absent, diront les tenants de l'hypothèse freudienne. )
lui: " je ne fais pas ça pour moi, mais pour les autres. je vends des peintures faites à la bouche par des jeunes personnes qui n'ont plus de bras...."
ah l'enculé, l'excuse altruiste!!
"....vous pouvez donner ce que bon vouuus semmmmble."
ah la truie des carpates. ah la petite tactique vicieuse : quoi qu'on donne, c'est jamais assez!
le dessus, le gus me tend une piles d'une bonne cinquantaine de peintures. il s'agit de croutes immondes. genre le truc fait en vingt secondes par des types ayant tout leurs bras, ou en 10 ans par picasso. rien à voir avec les trucs impressionants réalisés par les vrais sans-bras, et que je trouve personnellement admirables (les trucs qu'ils font plus les personnes ...et je ne dis pas ça que pour éviter qu'akmar me demander de censurer les passages limites de ce post :mrgreen: :lol: )
lui:" qu'ess q'euh vous en pensez??"
germe en moins l'idée lancinante que "les jeunes personnes qui n'ont plus de bras" se trouve en face de moi.
moi :"bhhheiiiiinnnnn....je trouve que vu le niveau,plutôt que de leur apprendre la peinture, il aurait été plus profitable de leur apprendre à baisser leur pantalon tout seul pour qu'ils puissent faire pipi."
lui ( tout de suite véxé à mort. il devait croire qu'arnaquer un pauvre jeune serait plus facile) "....vous n'aimez pas les gens qu'i noooont pas de bras. je vois, vous n'aimez pas les handicapés. c'est ça?"
moi:" meuh pas dutout. je trouve juste qu'à tout bien choisir, je préfère aider les gens qui ont de vrais handicaps...... par exemple ceux qui n'ont pas de bouche."
*gros blanc*
moi : " oui pasque bon, au final on pourra dire ce qu'on voudra, il est tout de même plus facile de peindre avec sa bouche quand on a pas de bras, que de boire avec ses bras quand on n'a pas de bouche. ... . non? vous croyez pas?"
le gars est parti immédiatement vers une autre personne, sans rajouter un mot ou quoi que ce soit.:lol:
je vous vends donc la méthode, pour écarter les démarcheurs à la con : leur donner l'air que vous êtes encore plus abruti qu'eux !! :chicos: :lol: :lol: :lol: