Voir la version complète : Chanson fétiche
L'idée de ce topic est simple, vous postez les paroles d'une de vos chansons fétiches pour la faire partager aux autres, qu'elle soit connue ou pas, l'idée est plus de faire partager de beaux textes ou simplement de communiquer un coup de coeur.
S'il y a une anecdote autour de cette chanson pour vous ou pour le monde, faites-la partager ;)
Deux règles simples :
1) Pas deux fois le même texte
2) Si c'est dans une autre langue que le français, donnez au moins un descriptif du thème abordé
Je commence donc avec mon fétiche :
Jacques Brel : Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le cœur des frites
Que leurs grosses mains invitent
A revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D'un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s'entendre rire
Jusqu'à ce que tout à coup
L'accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leur batave
Jusqu'en pleine lumière
Dans le port d'Amsterdam
Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d'Amsterdam
De Hambourg ou d'ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d'Amsterdam
Dans le port d'Amsterdam
Pour l'anecdote, selon la légende, cette chanson a été écrite en une demi-heure, juste avant le spectacle qu'il donnait à l'Olympia en 1964. Et c'est pour cela qu'in n'y a pas d'autre enregistrement de cette chanson que en live. Il aurait été incapble de la refaire de la même façon :)
J'hésitais à le poster vu qu'au dessus c'est aussi une de Brel, mais je le fais quand même! :p:
L'ivrogne (J. Brel)
Ami remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre
Buvons à ta santé
Toi qui sais si bien dire
Que tout peut s'arranger
Qu'elle va revenir
Tant pis si tu es menteur
Tavernier sans tendresse
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans tristesse
Buvons à la santé
Des amis et des rires
Que je vais retrouver
Qui vont me revenir
Tant pis si ces seigneurs
Me laissent à terre
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans colère
Ami remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre
Buvons à ma santé
Que l'on boive avec moi
Que l'on vienne danser
Qu'on partage ma joie
Tant pis si les danseurs
Me laissent sous la lune
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans rancune
Buvons aux jeunes filles
Qu'il me reste à aimer
Buvons déjà aux filles
Que je vais faire pleurer
Et tant pis pour les fleurs
Qu'elles me refuseront
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans passion
Ami remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Mais j'ai mal d'être moi
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre
Buvons à la putain
Qui m'a tordu le cœur
Buvons à plein chagrin
Buvons à pleines pleurs
Et tant pis pour les pleurs
Qui me pleuvent ce soir
Je serai saoul dans une heure
Je serai sans mémoire
Buvons nuit après nuit
Puisque je serai trop laid
Pour la moindre Sylvie
Pour le moindre regret
Buvons puisqu'il est l'heure
Buvons rien que pour boire
Je serai bien dans une heure
Je serai sans espoir
Ami remplis mon verre
Encore un et je vas
Encore un et je vais
Non je ne pleure pas
Je chante et je suis gai
Tout s'arrange déjà
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre
Ami remplis mon verre
Popular (Nada Surf)
Three important rules for breaking up
Don't put off breaking up when you know you want to
Prolonging the situation only makes it worse
Tell him honestly, simply, kindly, but firmly
Don't make a big production
Don't make up an elaborate story
This will help you avoid a big tear jerking scene
If you wanna date other people say so
Be prepared for the boy to feel hurt and rejected
Even if you've gone together for only a short time,
And haven't been too serious,
There's still a feeling of rejection
When someone says she preferres the company of others
To your exclusive company,
But if you're honest, and direct,
And avoid making a flowery emotional speech when you brake the news,
The boy will respect you for your frankness,
And honestly he'll apeciate the kind of straight foward manner
In which you told him your decision
Unless he's a real jerk or a cry baby you will remain friends
I'm head of the class
'm popular
I'm a quarter back
I'm popular
My mom says I'm a catch
I'm popular
I'm never last picked
I got a cheerleader chick
Being attractive is the most important thing there is
If you wanna catch the biggest fish in your pond
You have to be as attractive as possible
Make sure to keep your hair spotless and clean
Wash it at least every two weeks
Once every two weeks
And if you see Jonny football hero in the hall
Tell him he played a great game
Tell him you like his article in the newspaper
I'm the party star
I'm popular
I've got my own car
I'm popular
I'll never get caught
I'm popular
I make football bets
I'm a teachers pet.
I purpose we support a one month limit on going steady
I think It will keep you both more able to deal with weird situation
And get to know more people
I think if you're ready to go out with Jonny
Now's the time to tell him about your one month limit
He wont mind he'll apreciate your fresh look on dating
And once you've dated someone else you can date him again
I'm sure hell l did
Everyone will appreciate it
You so novel what a good idea
You can keep you time to your self
You don't need date insurance
You can go out with whoever you want to
Every boy, every boy, in the whole world could be yours
Iif you'll just listen to my plan
THE TEENAGE GUIDE TO POPULARITY
Sur le cynisme de l'adolescence :chicos:
Soyez pretes Le Roi Lion
Je n’ai jamais cru les hyènes essentielles
Elles sont frustres, ignobles, infectes
Mais, elles représentent un suprême potentiel
Conjugué à mon puissant intellect
D’accord, vos pouvoirs de réflexion
Volent plus bas qu’un derrière de cochon
Mais bêtes comme vous êtes, faites attention
Rebelles et lions font rébellion
Je vois à vos yeux sans expression
Qu’il faut que j’éclaire vos lanternes
Nous parlons de roi, de succession
Vous êtes toutes impliquées dans l’affaire
Soyez prêtes pour la chance de votre vie
Car enfin va venir le grand jour
Nos ennuis sont finis
Nous sortons de la nuit
Et qu’est-ce qu’on doit faire?
M’écouter et vous taire
Faites-moi confiance
Votre récompense
Vous l’aurez quand viendra ce beau jour
Quand la gloire couronnera ma tête
Soyez prétes
Ouais, soyons prêtes. Oui, oui, nous sommes toutes prêtes. Pour quoi?
Pour la mort du roi
Il est malade?
Non, imbécile, nous allons le tuer, et Simba aussi
Bonne idée, on vivra sans roi
Sans roi, sans roi, lalalalalala
Idiotes! Il y aura un roi
Mais tu avais dit que
Je serai le roi
Suivez moi
Et vous n’aurez plus
Jamais faim
Wow... Youpee! Longue vie au roi
Longue vie au roi
Quelle joie d’être bientôt les sujets
De notre nouveau roi adoré
Bien sûr en revanche j’ose espérer
Que vous exécuterez mes ordres
J’assure un futur plein de captures
Puisque je suis un roi des chasseurs
Par contre, sans moi je vous l’assure
Vous mourrez de faim pour la vie
Soyez prêtes pour le coup le plus génial
Oh
Soyez prêtes pour le plus beau scandale
Oh La La La
Je dis compromission
Nous mangerons
Je dis conspiration
Comme des lions
Je crie humiliation
Du gibier
Trois mots qui me feront
à foison
Un roi incontesté
Respecté, salué
Le seul dieu vivant qu’on acclame
Votre roi vous invite à la fête
Soyez prêtes
Notre roi nous invite à la fête
Soyez prêtes
Parce que ca correspond tres bien à ma megalomanie :chicos:
yboompook
27/01/2006, 12h18
moi s'est imagine pour le message d'espoir qu'elle presage !
1971 Performer John Lennon Title Imagine Lyrictext Imagine there's no Heaven
It's easy if you try
And no Hell below us
Above us only sky
Imagine all the people
Living for today
Imagine there's no country
It isn't hard to do
Nothing to kill or die for
And no religion too
Imagine all the people
Living life in peace
You may say I'm a dreamer
But I'm not the only one
Maybe someday you will join us
And the world will be as one
Imagine no posessions
I wonder if you can
No need for greed or hunger
Or Brotherhood of Man
Imagine all the people
Sharing all the world
You may say that I'm a dreamer
But I'm not the only one
And maybe someday you will join us
And the world will be as one
You may say that I'm a dreamer
But I'm not the only one
Maybe someday you will join us
And the world will be as one...
On voyait les chevaux d'la mer
Qui fonçaient la têt' la première
Et qui fracassaient leur crinière
Devant le casino (http://fr.6.clickintext.net/c/?k=sRVOKc2C%2B5lQGszA2UgGGsWVBkwTPQ2V3IVHQZ2UxQVNU ZDBh1VMRdEBvU1aJQCB1MgbZ90DgB1YCgGVRUlZHEDV5ogRLom XjZAFDcTBkZAPVVWC98wYXRjUlBVZTVDV&go=http%3A%2F%2Fwww.mirago.fr%2Fscripts%2Fdendrite .aspx%3Fe%3D9de889375145f549821fc785454351fe7051b5 ec900b4b2032a89c8f46e0aa73f6b593330660b1410b76f1f7 8e9a5a726d1295b03a6983387e5183dce85a43633bb796ba22 0c9d1486a211377c138278d1d0afa7b1c4c16df4b34c2120ab d2a6731cc73fce1c370a15a0111fb1700d99e5ba3e3804c3e2 f93d60d48dc75e15b87161e4fb8946a8ef6311f67f4c3636eb c7f10c0cbd2527) désert
La barmaid avait dix-huit ans
Et moi qui suis vieux comm' l'hiver
Au lieu d'me noyer dans un verr'
Je m'suis baladé dans l'printemps
De ses yeux taillés en amande
Ni gris ni verts, ni gris ni verts
Comme à Ostende et comm' partout
Quand sur la ville tombe la pluie
Et qu'on s'demande si c'est utile
Et puis surtout si ça vaut l'coup
Si ça vaut l'coup d'vivre sa vie
J'suis parti vers ma destinée
Mais voilà qu'une odeur de bière
De frites et de moul's marinières
M'attir' dans un estaminet
Là y avait des typ's qui buvaient
Des rigolos des tout rougeauds
Qui s'esclaffaient qui parlaient haut
Et la bière on vous la servait
Bien (http://fr.6.clickintext.net/c/?k=%3D%3DAaEAGX2UgcDAEUkhAMSJ0U6EQDf1kChJwSGUDA3AF OWVzBxkAMQtEC%2BRgZEMyBo5FOPkUCyIwNWxGUQQVMQZ2A3QQ Ec5WB0MwRQpDCwIlOT1WAt9lPKQmAzYgNAEDU&go=http%3A%2F%2Fsearch.FR.miva.com%2Fsearch%2Fredi rector.asp%3Furl%3Dhttp%3A%2F%2Fad.doubleclick.net %2Fclk%3B27354481%3B12676553%3Bm%3Fhttp%3A%2F%2Fww w.danoneetvous.com%26bidid%3D571013165%26searchgui d%3DO%DA%D2%88%D0%AB%D7%98%99%E5%9D%EA%8D%A6%88%BB %EC%CE%F7%A2%DB%EE%F9%B9%DC%BA%AD%B1%FB%C8%EF%82%9 5%E3%88%9B%26domain%3DFR%26affiliateid%3D2020%26po sition%3D1%26keyword%3Dbien%26ReferralURL%3Dwww.cl ickintext.com%26searchdate%3D06+Mar+2006+17%3A40%3 A21%3A03) avant qu'on en redemande
Oui ça pleuvait, oui ça pleuvait
Comme à Ostende et comm' partout
Quand sur la ville tombe la pluie
Et qu'on s'demande si c'est utile
Et puis surtout si ça vaut l'coup
Si ça vaut l'coup d'vivre sa vie
On est allé, bras d'ssus, bras d'ssous
Dans l'quartier où y a des vitrines
Remplies de présenc's féminines
Qu'on veut s'payer quand on est sôul
Mais voilà que tout au bout d'la rue
Est arrivé un limonair'
Avec un vieil air du tonnerr'
A vous fair' chialer tant et plus
Si bien que tous les gars d'la bande
Se sont perdus, se sont perdus
Comme à Ostende et comm' partout
Quand sur la ville tombe la pluie
Et qu'on s'demande si c'est utile
Et puis surtout si ça vaut l'coup
Si ça vaut l'coup d'vivre sa vie
Chanson écrite par Jean Roger Caussimon
et chantée par Ferré à l'origine.
MAIS la version qui m'a fait craquer pour cette chanson est celle chantée par Arno... SU-PERBE !!! Arno est né à Ostende (Oostende pour les vrais belges) pour rappel. ;)
jagermeister
06/03/2006, 20h31
J'uis pas fan de l'auteur (c'est pas vraiment du métal :lol: ) mais celle là m'a particulièrement marqué.
Georges Brassenshttp://paroles.oukiva.com/home.gif (http://www.paroles.net/main/home.php?X)
"Fernande"
Une manie de vieux garçon
Moi j'ai pris l'habitude
D'agrémenter ma sollitude
Aux accents de cette chanson
Quand je pense à Fernande (refrain)
Je bande, je bande
Quand j' pense à Felicie
Je bande aussi
quand j' pense à Léonor
Mon dieu je bande encore
Mais quand j' pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça n' se commande pas.
C'est cette mâle ritournelle
Cette antienne virile
Qui retentit dans la guérite
De la vaillante sentinelle.
Refrain
Afin de tromper son cafard
De voir la vie moins terne
Tout en veillant sur sa lanterne
Chante ainsi le gardien de phare
Refrain
Après la prière du soir
Comme il est un peu triste
Chante ainsi le séminariste
A genoux sur son reposoire.
Refrain
A l'Etoile où j'était venu
Pour ranimer la flamme
J'entendis émus jusqu'au larmes
La voix du soldat inconnu.
Refrain
Et je vais mettre un point final
A ce chant salutaire
En suggérant au solitaire
D'en faire un hymme national.
:mrgreen:
Tiens, comme Le Port d'Amsterdam est la chanson fétiche de Schnick, (et une des miennes aussi d'ailleurs, elle est superbe!), j'ai pensé à lui quand j'ai écouté cette version plus rock:
ILOT AMSTERDAM
Dans le port d'Amsterdam,
Y'a des junkies qui s'cament
Qui s'shootent et qui s'reshoot'
Les bras couverts de croûtes...
Dans le port d'Amsterdam,
Y'a des junkies qui coulent
Pour des histoires pas cool,
Pour des histoires de came...
Des grosses pompes en bétons
Les entraînent vers le fond
Vers une mort infâme
Dans le port d'Amsterdam...
Dans le port d'Amsterdam,
Y'a des flics à la tonne
Qui en dealent de la bonne
Dans le port d'Amsterdam !
Ils arrêtent les dealers
Et les consommateurs
Et leur taxent leur bourrin
Pour le r'vendre aux marins !
Car les marins d'Amsterdam
Sont tous de gros drogués
Qui cherchent à oublier
Qu'ils détestent Amsterdam...
Dans le port d'Amsterdam,
C'est qu'des putes en vitrines
Qui tapinent dans l'urine
En croyant êtr' des femmes !
Dans les bars d'Amsterdam,
Les cuillères sont trouées,
Les clients sont cassés
Et f'raient tout pour un gramme...
Dans les squats d'Amsterdam,
Tous les punks sont accros,
Pour avoir de l'héro
Ils se battent à coups d'lame...
Toutes les rues d'Amsterdam
Sont couvertes de seringues...
C'est une ville de dingues...
Bombardons Amsterdam !
Ceux qui chantent Amsterdam
Sont bouchés au réel,
Quel abruti Jacques Brel
Et son port d'Amsterdam !
Dans la ville d'Amsterdam,
Y'a une ambiance de mort,
Cett' ville a tous les tords,
Passons-la au lance-flamme !
Dans le port d'Amsterdam...
Plein les couilles d'Amsterdam !
C'est une ville à chier
Qu'il faut atomiser !
Oublions Amsterdam...
Bombardons Amsterdam...
Je déteste cett' chanson...
C'est une histoire de con...
Chantée par les Parabellum. ;)
Massassa
04/06/2006, 11h38
Wow..... je ne connaissais pas, c'est... spécial.... :étonné:
Bon... une enfilade qui aurait put devenir des plus interessantes pour ceux aimant la musique. Tentative de la relancer:
Un texte magnifiquement descriptif, socialement:
Ces gens-là
D'abord il y a l'aîné
Lui qui est comme un melon
Lui qui a un gros nez
Lui qui sait plus son nom
Monsieur tellement qui boit
Ou tellement qu'il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n'en peut plus
Lui qui est complètement cuit
Et qui se prend pour le roi
Qui se saoule toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu'on retrouve matin
Dans l'église qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qui a l'œil qui divague
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas Monsieur
On ne pense pas on prie
Et puis, il y a l'autre
Des carottes dans les cheveux
Qu'a jamais vu un peigne
Ouest méchant comme une teigne
Même qu'il donnerait sa chemise
A des pauvres gens heureux
Qui a marié la Denise
Une fille de la ville
Enfin d'une autre ville
Et que c'est pas fini
Qui fait ses petites affaires
Avec son petit chapeau
Avec son petit manteau
Avec sa petite auto
Qu'aimerait bien avoir l'air
Mais qui n'a pas l'air du tout
Faut pas jouer les riches
Quand on n'a pas le sou
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne vit pas Monsieur
On ne vit pas on triche
Et puis, il y a les autres
La mère qui ne dit rien
Ou bien n'importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d'apôtre
Et dans son cadre en bois
Il y a la moustache du père
Qui est mort d'une glissade
Et qui recarde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands flchss
Et ça fait des grands flchss
Et puis il y a la toute vieille
Qu'en finit pas de vibrer
Et qu'on attend qu'elle crève
Vu que c'est elle qu'a l'oseille
Et qu'on écoute même pas
Ce que ses pauvres mains racontent
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne cause pas Monsieur
On ne cause pas on compte
Et puis et puis
Et puis il y a Frida
Qui est belle comme un soleil
Et qui m'aime pareil
Que moi j'aime Frida
Même qu'on se dit souvent
Qu'on aura une maison
Avec des tas de fenêtres
Avec presque pas de murs
Et qu'on vivra dedans
Et qu'il fera bon y être
Et que si c'est pas sûr
C'est quand même peut-être
Parce que les autres veulent pas
Parce que les autres veulent pas
Les autres ils disent comme ça
Qu'elle est trop belle pour moi
Que je suis tout juste bon
A égorger les chats
J'ai jamais tué de chats
Ou alors y a longtemps
Ou bien j'ai oublié
Ou ils sentaient pas bon
Enfin ils ne veulent pas
Parfois quand on se voit
Semblant que c'est pas exprès
Avec ses yeux mouillants
Elle dit qu'elle partira
Elle dit qu'elle me suivra
Alors pour un instant
Pour un instant seulement
Alors moi je la crois Monsieur
Pour un instant
Pour un instant seulement
Parce que chez ces gens-là
Monsieur on ne s'en va pas
On ne s'en va pas Monsieur
On ne s'en va pas
Mais il est tard Monsieur
Il faut que je rentre chez moi.
Un texte de Brel, encore me direz vous... mais oui! ;)
Le genre même de chanson qu'on boit (oui oui) un verre de bière à la main. Selon ma vision des chansons "tristement réalistes", bien entendu.
Otto Granpieds
11/09/2006, 20h49
Les passantes (poème de Antoine POL)
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
Un texte chanté par Brassens, mais dont l'auteur est Antoine POL, poète inconnu par ailleurs :
http://perso.orange.fr/mondalire/pol.htm
Je ne savais pas qu'il avait été chanté par Brassens mais c'est un très joli texte :hello:
Un vieux truc que j'écoutais il y a une éternité.
Paroles envoutantes et la voix de Tom Waits est vraiment unique :
Tom Traubert's Blues (Tom Waits)
Wasted and wounded, it ain’t what the moon did
I got what I paid for now
See you tomorrow, hey Frank, can I borrow
A couple of bucks from you?
To go waltzing Matilda, waltzing Matilda
You’ll go waltzing Matilda with me
I’m an innocent victim of a blinded alley
And I’m tired of all these soldiers here
No one speaks English, and everything’s broken
And my Stacys are soaking wet
To go waltzing Matilda, waltzing Matilda
You’ll go waltzing Matilda with me
Now the dogs are barking and the taxi cabs parking
A lot they can do for me
I begged you to stab me, you tore my shirt open
And I’m down on my knees tonight
Old Bushmills I staggered, you buried the dagger
In your silhouette window light
To go waltzing Matilda, waltzing Matilda
You’ll go waltzing Matilda with me
Now I’ve lost my St. Christopher, now that I’ve kissed her
And the one-armed bandit knows
And the maverick Chinamen, and the cold-blooded signs
And the girls down by the strip-tease shows go
Waltzing Matilda, waltzing Matilda
You’ll go waltzing Matilda with me
No, I don’t want your sympathy, the fugitives say
That the streets aren’t for dreaming now
And manslaughter dragnets, and the ghosts that sell memories
They want a piece of the action anyhow
Go waltzing Matilda, waltzing Matilda
You’ll go waltzing Matilda with me
And you can ask any sailor, and the keys from the jailer
And the old men in wheelchairs know
That Matilda’s the defendant, she killed about a hundred
And she follows wherever you may go
Waltzing Matilda, waltzing Matilda
You’ll go waltzing Matilda with me
And it’s a battered old suitcase to a hotel someplace
And a wound that will never heal
No prima donna, the perfume is on
An old shirt that is stained with blood and whiskey
And goodnight to the street sweepers, the night watchmen, flame keepers
And goodnight, Matilda, too
Bon... une enfilade qui aurait put devenir des plus interessantes pour ceux aimant la musique.
Pour ceux qui aiment le chant :o:
ptitjoji
17/10/2006, 01h52
Pink Floyd
Hey You
(Roger Waters)
1979
___________________________________________
Hey you, out there in the cold
Getting lonely, getting old
Can you feel me?
Hey you, standing in the aisles
With itchy feet and fading smiles
Can you feel me?
Hey you, dont help them to bury the light
Dont give in without a fight.
Hey you, out there on your own
Sitting naked by the phone
Would you touch me?
Hey you, with you ear against the wall
Waiting for someone to call out
Would you touch me?
Hey you, would you help me to carry the stone?
Open your heart, Im coming home.
But it was only fantasy.
The wall was too high,
As you can see.
No matter how he tried,
He could not break free.
And the worms ate into his brain.
Hey you, standing in the road
Always doing what youre told,
Can you help me?
Hey you, out there beyond the wall,
Breaking bottles in the hall,
Can you help me?
Hey you, dont tell me theres no hope at all
Together we stand, divided we fall.
___________________________________________
Pourquoi celle là? Sais pas.
Otto Granpieds
20/02/2007, 16h37
Les passantes (poème de Antoine POL)
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
Un texte chanté par Brassens, mais dont l'auteur est Antoine POL, poète inconnu par ailleurs :
http://perso.orange.fr/mondalire/pol.htm
(Tiens, je me cite moi-même; on va m'accuser de dantonite :chicos: )
Je fais remonter ce topic, car j'ai l'impression que peu d'entre vous connaissent cette chanson.
Or, j'ai retrouvé un document sur dailymotion :
http://www.dailymotion.com/blog/video/1273809?key=f107qfr1vxttlnn6zouuxm7epu3jm426w1fv61 4z&play=1&referer=http%3A%2F%2Fivannoui.over-blog.com%2Farticle-4863436.html
curTis newTon
20/02/2007, 18h53
Bon... Moi je vais mettre une chanson qui a l'air très concon et très gnangnan, ça s'appelle :
L'été indien
(Joe Dassin)
Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là
Nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci
C'était l'automne, un automne où il faisait beau
Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique
Là-bas on l'appelle l'été indien
Mais c'était tout simplement le nôtre
Avec ta robe longue tu ressemblais
A une aquarelle de Marie Laurencin
Et je me souviens, je me souviens très bien
De ce que je t'ai dit ce matin-là
Il y a un an, y a un siècle, y a une éternité
On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien
Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne
Mais c'est comme si j'y étais. Je pense à toi.
Où es-tu? Que fais-tu? Est-ce que j'existe encore pour toi?
Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune
Tu vois, comme elle je reviens en arrière
Comme elle je me couche sur le sable
Et je me souviens, je me souviens des marées hautes
Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer
Il y a une éternité, un siècle, il y a un an
On ira où tu voudras, quand tu voudras
Et on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l'été indien
...c'est typiquement la chanson "que tout le monde connaît", et les paroles ne m'avaient jamais remué plus que ça, jusqu'au jour où, des semaines après une rupture, je l'ai entendue à la radio... et où j'ai senti les larmes monter à "Où es-tu ? que fais-tu ? est-ce que j'existe encore pour toi"... :ouin: (le second effet kiss cool :lol: )
Mais depuis que je me suis mis à Barzotti, ça va mieux :mrgreen:
GA_Thrawn
20/02/2007, 21h47
Personellement j'aime beaucoup les textes que chante georges brassens.
Sinon j'aime bien les textes de vincent delerm :mrgreen:
Le texte de Brassens est tellement vrai. Combien de fois croise t on le regard d'une belle inconnue qui passe et ne reviens jamais... :ouin:
Otto Granpieds
20/02/2007, 23h24
Le texte de Brassens est tellement vrai. Combien de fois croise t on le regard d'une belle inconnue qui passe et ne reviens jamais... :ouin:
Ton avatar laisse supposer que tu ne t'intéresses pas qu'aux yeux :chicos:
hoaxpunk
21/02/2007, 08h14
Bon c'est un forum francais, la langue francaise est trés belle, mais je vais donner un titre pas francais de mon groupe préféré, un titre qui a chaque fois que je l'entend, me rend tout foufouyou :honte: :
Anywhere By Evanescence
Dear my love, haven't you wanted to be with me
And dear my love, haven't you longed to be free
I can't keep pretending that I don't even know you
And at sweet night, you are my own
Take my hand
We're leaving here tonight
There's no need to tell anyone
They'd only hold us down
So by the morning's light
We'll be half way to anywhere
Where love is more than just your name
I have dreamt of a place for you and I
No one knows who we are there
All I want is to give my life only to you
I've dreamt so long I cannot dream anymore
Let's run away, I'll take you there
We're leaving here tonight
There's no need to tell anyone
They'd only hold us down
So by the morning's light
We'll be half way to anywhere
Where no one needs a reason
Forget this life
Come with me
Don't look back you're safe now
Unlock your heart
Drop your guard
No one's left to stop you
Forget this life
Come with me
Don't look back you're safe now
Unlock your heart
Drop your guard
No one's left to stop you now
We're leaving here tonight
There's no need to tell anyone
They'd only hold us down
So by the morning's light
We'll be half way to anywhere
Where love is more than just your name
Ton avatar laisse supposer que tu ne t'intéresses pas qu'aux yeux :chicos:
Tout est bon à prendre chez une femme. Dans l'ordre : cheveux, yeux, jambes et cuissots. Le reste passe après, du moins dans un premier temps.
Non plus serieusement, je ne connaissais pas cette chanson de Brassens mais je connaissais tout à fait le sentiment que l'on éprouve dans ces moments là...
latiatia
22/02/2007, 10h45
MON CHUM REMI par les Cowboys Fringants
Le gros donne-moi tes clés
Tu pètes la balloune
T'es ben trop paqueté
Pour chauffer ta minoune
Le last-call est passé
Y'a pu' un chat dans' place
Viens j'te paye un café
Au p'tit resto d'en face
Ça fait une couple de s'maines
Que tu parles de t'tirer
Pis qu'tu m'sors tes rengaines
De gars qui est déprimé
Mais "come on" fait pas l'con
Faut savoir s'accrocher
Tsé les mauvais cotons
Ça finit par passer
En plus j'aurais pu' personne
J'aurais pu' mon vieux chum
Qui viendrait m'bummer des "topes"
Quand ça va mal à' shop
Heille Rémi!
Fais pas d'conneries
J't'aime ben la face
Pis tu m'dois encore cinquante piass'
Les spots sont allumés
Le patron compte sa caisse
La waitress est tannée
Y' faudrait ben qu'on s'presse
Tsé Rémi moi aussi
J'en viens à me d'mander
À quoi ça sert la vie
Quand ça s'met à clocher
Et pis j'trouve que par bout'
C'est vraiment pas facile
Qu'on est ben seuls su'a route
Dans c't'univers débile
Mais rentre donc à' maison
T'as un flot qui t'adore
Ça c't'une vraie bonne raison
Pour pas passer d'l'aut' bord
Pis moi j'aurais pu' personne
J'aurais pu' mon vieux chum
Celui que "j'plume" à chaque année
Avec le pool de hockey...
Heille Rémi!
Fais pas d'conneries
J't'aime ben la face
Pis tu m'dois encore cinquante piass'
Au lieu d'tirer la plug
Sur ta christ de vie d'bum
Essaie d'lâcher la drogue
Pis d'faire de toi un homme
Parce que moi j'veux r'trouver
L'vieux chum que j'ai connu
Mais personne peut t'aider
Si toi tu t'bottes pas l'cul
Le bus-boy passe la moppe
Y' vont barrer les portes
On s'fume une dernière tope
Après faudrait qu'on sorte
Juste au moment d'se l'ver
Y'a fini par me dire
De pas trop m'inquiéter
Pis qu'y allait... essayer d'se r'saisir
Heille Rémi!
Fais pas d'conneries
J't'aime ben la face
Pis tu m'dois encore cinquante piass'
Voila, cette chanson est en quebequoiset c'est sur cette chanson que j'ai rencontrer ma chérie:jumpy: :jumpy: chez des amis commun lors d'une soirée d'anniversaire.(les amis en question ont vécu quelque temps au Canada et on ramener avec eux l'intégrale de ce groupe).
Bon, j'ai essayer de trouver la version live du centre Bell, mais je l'ai pas trouver, donc je mets le liens du clip.
http://www.youtube.com/watch?v=HDMHf96_W-M
Geek lâcheur
22/02/2007, 11h28
Chantée par les Parabellum. ;)
Excellent en concert :ok:
Voila, cette chanson est en quebequoiset c'est sur cette chanson que j'ai rencontrer ma chérie:jumpy: :jumpy: chez des amis commun lors d'une soirée d'anniversaire.(les amis en question ont vécu quelque temps au Canada et on ramener avec eux l'intégrale de ce groupe).
C'est .... Spécial :lol:. ça doit être marrant à entendre :)
Pour moi, ça serait :
"Le Futur" Sinsemilia
écoutez-la sur radioblogclub (http://www.radioblogclub.com/open/26429/sinsemilia_le_futur/sinsemilia%20-%20Le%20futur) :)
C’était il y a 30 ans, ils avaient notre age
Les jeunes prenaient la rue ,fini les enfants sages,
Ça chantait : "Sous les pavés la plage", belle image...
Mais 30 couches de bitume plus tard,
Vide est l'camping du Beau Rivage
Pleines sont les cités dortoirs
Ça scandait des "Flowers Powers"
Aujourd’hui c'est sous les serres que poussent les fleurs
La pollution comme tumeur, notre planète se meurt
[Refrain] :
Notre présent est leur futur
Ils le rêvaient meilleur c’est sûr
Putain pour nous que le réveil est dur
Notre présent est leur futur,
Ils le rêvaient meilleur ç’est sûr
L’espoir les a fait vivre, ç’est nous que la déception tue
Sur leurs banderoles : "Ni Dieu Ni Maître", libres et fiers
Aujourd’hui les mêmes rament dans la galère
Esclaves de la Monnaie Mère
L’insurrection est devenue soumission
Les revendications frustrations
Bel héritage pour notre génération
Que les ruines de leur révolution
[Refrain :]
Notre présent est leur futur
Ils le rêvaient meilleur c’est sûr
Putain pour nous que le réveil est dur
Notre présent est leur futur,
Ils le rêvaient meilleur ç’est sûr
L’espoir les a fait vivre, ç’est nous que la déception tue
Amers sont ces vers, sévères même ç’est clair
Mais à nos pères et mères je ne jette pas la pierre
Les barricades d’hier ont fait sauter des barrières
Il y a des victoires dans leur défaite
Pourrons nous en dire autant dans 30ans
Quand nos enfants f’ront le bilan de ç’qu’ont fait leurs parents
En leur temps
Quand nous avions 20 ans ?
latiatia
22/02/2007, 11h36
[QUOTE=zerfougnou]
C'est .... Spécial :lol:. ça doit être marrant à entendre :)
QUOTE]
En live c'est carrément génial.
C'est une chanson lente et langoureuse qui est vraiment génial.:coeurs:
:2love: (pour un peu j'en pleurerais).
Geek lâcheur
22/02/2007, 12h55
Un vieux truc que j'écoutais il y a une éternité.
Paroles envoutantes et la voix de Tom Waits est vraiment unique :
Tom Traubert's Blues (Tom Waits)
J'aime bien aussi :)
(bon, peut-être pas toute la journée, sous peine de deprime :lol: )
Arf ben moi aussi c'est une chanson des Cowboys Fringants (je les ai découverts grâce à un ami il y a bientôt deux ans, à commencer par leur dernier album Grand Messe)
L'anecdote veut que déjà, j'aie toujours beaucoup aimé cette chanson; j'ai rencontré mon copain cet été et il est parti à Montréal mi aout, je lui avais parlé des Cowboys, en particulier de cette chanson là, et un jour il m'a dit qu'il l'aimait beaucoup, surtout parce que quand il l'entendait il pensait à moi :honte:
Cet hiver je suis allée le voir a Montreal, et il m'a offert... une place pour le concert des cowboys le 30 décembre au centre Bell, un truc de fous, 20000 personnes, une super ambiance...
Et ils ont chanté celle ci tout en dernier, pour finir en beauté!!:2love:
LES ETOILES FILANTES
Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Dans un bar rue St-Denis
J'te raconterai les souvenirs
Bien gravés dans ma mémoire
De cette époque ou vieillir
Était encore bien illusoire
Quand j'agaçais les p'tites filles
Pas loin des balançoires
Et que mon sac de billes
Devenait un vrai trésor
Et ces hivers enneigés
À construire des igloos
Et rentrer les pieds g'lés
Juste à temps pour Passe-Partout
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De la p'tite école et d'la cour de récré?
Quand les avions en papier ne partent plus au vent
On se dit que l'bon temps passe finalement...
...comme une étoile filante
Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Je constate que bient souvent
On choisit pas mais on subit
Et que les rêves des ti-culs
s'evanouise ou se refoule
Dans cette réalité cure
Qui nous embarque dans le moule
Le trentaine, la bedaine
Les morveux, l'hypothèque
Les bonheurs et les peines
Les bons coups et les échecs
Travailler, faire d'son mieux
En arracher, s'en sortir
Et espérer être heureux
Un peu avant de mourir
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester
De notre p'tit passage dans se monde efrene
Apres avoir exister pour gagner du temps
on dira que lon n'est finalement
...Des etoiles filantes
Si je m'arrête un instant
Pour te parler de la vie
Juste comme ça tranquillement
Pas loin du Carré St-Louis
C'est qu'avec toi je suis bien
Et que j'ai pu' l'goût de m'en faire
Parce que tsé voir trop loin
C'pas mieux que r'garder en arrière
Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu'on perd dans' brume
Et les idéaux qui se cassent
La vie s'accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d'air frais
Qui apaise les coeurs en peine
Ça fait qu si à' soir t'as envie de rester
Avec moi, la nuit est douce on peur marcher
Et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps
J'aimerais ça que tu sois pour un moment...
...mon étoile filante
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...
Mais au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester...
...que des étoiles filantes
jagermeister
22/02/2007, 18h04
Jamais réussi à me la retirer de la tête cette chanson.
Du hard teuton comme j'aime. :mrgreen:
Accept "Midnight mover"
Hey you -- come on
I show you something
There is what it takes for you
Mmh, you better follow me
Go -- gonna ease your pain
Ooh, you will remember me
That’s it what they used to say
Seducing everybody for the money
Slow down -- back off
Tell him you don’t pay the price
He is a midnight mover
Coming in the night -- going with the light
He is a midnight mover
He can’t go on in the sunlight
You better use your brain
Ooh, you are forever free
That’s it, there’s no place to stay
For someone who is losing, it’s not funny
Slow down -- back off
Tell him you don’t pay the price
He is a midnight mover
Coming in the night -- going with the light
He is a midnight mover
Midnight mover -- midnight mover
He is a midnight mover
Coming in the night -- going with the light
He is a midnight mover
He can’t go on in the sunlight
He is a midnight mover
Coming in the night -- going with the light
He is a midnight mover
He can’t go on in the sunlight
:punk:
Celle-ci, car elle suscite toujours autant d'émotion chez moi depuis 25 ans.
"Ami entends-tu
Le vol noir des corbeaux
Sur nos plaines.
Ami entends-tu
Les cris sourds du pays
Qu'on enchaîne,
Ohé partisans
Ouvriers et paysans
C'est l'alarme!
Ce soir l'ennemi
Connaîtra le prix du sang
Et des larmes…
Montez de la mine,
Descendez des collines,
Camarades.
Sortez de la paille
Les fusils, la mitraille,
Les grenades.
Ohé! les tueurs
A la balle et au couteau
Tuez vite!
Ohé! saboteurs
Attention à ton fardeau…
Dynamite…
C'est nous qui brisons
Les barreaux des prisons
Pour nos frères.
La haine à nos trousses
Et la faim qui nous pousse,
La misère.
Il y a des pays
Où les gens au creux des lits
Font des rêves.
Ici, nous vois-tu
Nous on marche et nous on tue
Nous on crève…
Ici, chacun sait
Ce qu'il veut, ce qu'il fait
Quand il passe
Ami, si tu tombes,
Un ami sort de l'ombre
A ta place.
Demain du sang noir
Séchera au grand soleil
Sur les routes.
Chantez compagnons,
Dans la nuit, la liberté
Nous écoute…
Ami, entends-tu
Les cris sourds du pays qu'on
Enchaîne!…
Ami, entends-tu
Le vol noir des corbeaux sur nos Plaines !…"
Pour vous Pierre, Jean et Maurice.
Difficile d'en choisir une parmis tant de belles chansons.
Toutefois pour une raison que j'ignore totallement dès que je suis sous la douche je chante celle là (depuis quelques années déjà) :
Alabama Song (The Doors)
Well, show me the way
To the next whiskey bar
Oh, don't ask why
Oh, don't ask why
Show me the way
To the next whiskey bar
Oh, don't ask why
Oh, don't ask why
For if we don't find
The next whiskey bar
I tell you we must die
I tell you we must die
I tell you, I tell you
I tell you we must die
Oh, moon of Alabama
We now must say goodbye
We've lost our good old mama
And must have whiskey, oh, you now why
Oh, moon of Alabama
We now must say goodbye
We've lost our good old mama
And must have whiskey, oh, you now why
Well, show me the way
To the next little girl
Oh, don't ask why
Oh, don't ask why
Show me the way
To the next little girl
Oh, don't ask why
Oh, don't ask why
For if we don't find
The next little girl
I tell you we must die
I tell you we must die
I tell you, I tell you
I tell you we must die
Oh, moon of Alabama
We now must say goodbye
We've lost our good old mama
And must have whiskey, oh, you now why
PS : mes copines pensent que je suis dérangé :?:
PS : mes copines pensent que je suis dérangé :?:
Ca dépend, si tu chantes ça sous la douche avec elle en la regardant dans les yeux, elle doit flipper oui. :lol:
Non, mais dans ces moments là elles préfèrent ne pas s'approcher.
Je me sent si seul parfois :loose:
Sinon j'aime bien les paroles de Royksopp- So Easy :
http://www.radioblogclub.com/search/0/royksopp_so_easy
Blue on blue, heartache on heartache
Blue on blue now that we are through
(en boucle)
:jesors: (et j'arrête de boire le lundi soir, c'est déprimant)
Un chanteur que j'ai découvert récemment et donc les textes me touchent ou m'éclatent c'est selon :
Bénabar : La Berceuse :hello:
Voilà plus d'une heure que j'te tiens dans les bras, voilà quelques jours que je suis tout à toi. Il est très tard et tu dors pas, je t'ai fait une berceuse, la voilà.
Demain le jour sera là et les oiseaux chanteront leur joie, tes paupières d'or s'ouvriront sur le soleil et sur sa chanson, ferme les yeux, c'est merveilleux et dans tes rêves toutes les fées viendront te réveiller, fais dodo...Pourquoi tu dors pas ?
Demain il faut que je me lève tôt, j'ai un rendez-vous hyper important, si t'aimes ton père, si tu l'aimes vraiment, sois fatigué et dors maintenant. J'ai sauté sur l'occas', t'avalais ton biberon pour un micro-sommeil de dix secondes environ, c'était confort, j'ai bien récupéré, maintenant tu dors, t'arrêtes de nous faire... fais dodo.
Demain le jour sera là, les oiseaux chanteront leur joie, tes paupières d'or s'ouvriront sur le soleil et sur sa chanson, ferme les yeux, c'est merveilleux et dans tes rêves toutes les fées... Dors dors dors ! Bordel, Pourquoi tu dors pas ? Dors dors dors ! Laisse domir ton papa !
Ce que tu regardes en riant, que tu prends pour des parachutes, ce sont mes paupières mon enfant, c'est dur d'être un adulte. Allez on joue franc jeu, on met carte sur table, si tu t'endors je t'achète un portable, un troupeau de poneys, un bâton de dynamite, j'ajoute un kangourou si tu t'endors tout de suite.
Tes paupières sont lourdes, tu es en mon pouvoir une sensation de chaleur engourdit ton corps, tu es bien, tu n'entends plus que ma voix, je compte jusqu'à trois, et tu vas t'endormir...
Pourquoi tu veux pas dormir, pourquoi, tu dors pas ? Je te donnerais bien un somnifère, mais y'en a plus demande à ta mère, t'es insomniaque ou quoi ? Puisque tu ne me laisses pas le choix, voici le temps des menaces, si tu dors pas j'te place. Dors dors dors !
Mais on dirait que ça marche. Tu fermes les yeux, tu es si sage, c'est merveilleux, tu dors comme un ange, tu as de la chance moi aussi j'ai sommeil, mais c'est le matin, faut qu'je m'habille. Je me suis énervé mon amour, je le regrette, pour me faire pardonner j'vais te jouer un peu de trompette !
La première fois que j'ai entendu la fin, j'ai explosé de rire :lol: J'imagine trop la situation...
Geek lâcheur
28/02/2007, 18h12
j'aime bien aussi cette chanson de bénabar. (comme les autres aussi, dailleur :) )
Albionlemaudit
28/02/2007, 21h42
j'aime bien aussi cette chanson de bénabar. (comme les autres aussi, dailleur :) )
Avec un s, c'eut été parfait :chicos:
D'ailleurs, puisque je suis là, j'en profite pour poster les paroles d'une chanson que Zerf m'a fait découvrir récemment et que j'aime beaucoup. :)
J'aurai bien voulu, Interprété par Babylon Circus
J'aurai bien voulu pour passer le temps
Te serrer dans mes bras amicalement
Mais le temps qui passe n'est pas à tes yeux
Un argument apparement suffisant
Alors je reste a ma place et tu restes a ta place
Mais quittes moi cet air suffisant
Alors tu restes a ta place et je reste a ma place
En attendant vivement le printemps
J'aurais bien voulu t'enlever en voyage
Une croisiere de rêve au pays des mirages
J'ai cherché un paquebot, et c'était la galère
Les rames étaient trop courtes pour atteindre le niveau d'la mer
Alors je reste à ma place et tu restes à ta place
Je ne voudrais pas avoir l'air suppliant
Mais si je reste à ma place quand tu restes à ta place
A l'automne on attendra le printemps
J'aurai bien voulu réagir virilement
Me jeter sur toi, t'arracher tous tes vêtements
J'ai su rester digne ou alors un peu niais
J'en bouffe encore ma casquette et j'ai du mal a digérer
Que je suis assis face et pas à tes cotés
Qu'à tes cotés ya plus de place et qu'je ne peux pas rester
Même si c'est juste en face c'est juste pas assez
C'est pas juste tout court et j'me sens comme condamné
J'aurai bien voulu avoir une pêche d'enfer
Te sourire sincèrement
Te dire "Ouais, ça va super"
Mais j'ai du mal à mentir, surtout quand c'est pas vrai
J'ai l'égo dans les chaussettes et les godasses sur le point de craquer
Refrain :
J'aurai bien voulu être un de ces gars
Qui ne craint ni la pluie, ni la nuit, ni le froid
Au menton carré, qui ne pleure jamais
Qui s'en va, qui s'en va sans regrets (bis)
J'aurai tant voulu qu'on en reste là
Tourner les talons, merci, ciao, basta
Mais j'ai le coeur en mousse et la tête en bois
Même si j'ai la frousse, ça ne m'empêchera pas
De traverser la brousse, de braver l'effroi, de tendre le pouce pour partir avec toi
Même la mort aux trousses, ne m'arrêtera pas
Jusqu'à c'que tu m'ouvres la porte de tes bras
J'aurai bien voulu être un de ces gars
Qui ne craint ni la pluie, ni la nuit, ni le froid
Au menton carré, qui ne pleure jamais
Qui s'en va, qui s'en va sans regrets (bis)
Essayez de reconnaitre celle-là (c'est facile) :
"There must be some way out of here," said the joker to the thief,
"There's too much confusion, I can't get no relief.
Businessmen, they drink my wine, plowmen dig my earth,
None of them along the line know what any of it is worth."
"No reason to get excited," the thief, he kindly spoke,
"There are many here among us who feel that life is but a joke.
But you and I, we've been through that, and this is not our fate,
So let us not talk falsely now, the hour is getting late."
All along the watchtower, princes kept the view
While all the women came and went, barefoot servants, too.
Outside in the distance a wildcat did growl,
Two riders were approaching, the wind began to howl.
Je suis toujours pas bien certain d'en comprendre les paroles. :?:
jagermeister
09/04/2007, 20h12
Jimi Hendrix ?
Dylan, mais je crois qu'effectivement Hendrix l'a reprise.
/Tgx
Exact c'est Dylan à la base, reprise en mieux par Hendrix. J'ai aussi une version Clapton+Lenny Kravitz
Pour Chal!(un peu de nostalgie)
Un superbe poème avec une musique de fond absolument géniale....envoutant!
(dommage qu'il n'y soit pas sur youtube car je l'aurais bien mis en lien :( )
Claude Nougaro
PLUME D'ANGE
Paroles: Claude Nougaro, musique: J.C. Vannier, 1977
Vous voyez cette plume?
Eh bien, c'est une plume... d'ange
Mais rassurez-vous, je ne vous demande pas de me croire, je ne vous le demande plus.
Pourtant, écoutez encore une fois, une dernière fois, mon histoire.
Une nuit, je faisais un rêve désopilant quand je fus réveillé par un frisson de l'air.
J'ouvre les yeux, que vois-je?
Dans l'obscurité de la chambre, des myriades d'étincelles...
Elles s'en allaient rejoindre, par tourbillonnements magnétiques, un point situé devant mon lit.
Rapidement, de l'accumulation de ces flocons aimantés, phosphorescents, un corps se constituait.
Quand les derniers flocons eurent terminé leur course, un ange était là, devant moi, un ange réglementaire avec les grands ailes de lait.
Comme une flèche d'un carquois, de son épaule il tire une plume, il me la tend et il me dit:
"C'est une plume d'ange. Je te la donne. Montre-la autour de toi.
Qu'un seul humain te croie et ce monde malheureux s'ouvrira au monde de la joie.
Qu'un seul humain te croie avec ta plume d'ange.
Adieu et souviens-toi: la foi est plus belle que Dieu."
Et l'ange disparut laissant la plume entre mes doigts.
Dans le noir, je restai longtemps, illuminé, grelottant d'extase, lissant la plume, la respirant.
En ce temps-là, je vivais pour les seins somptueux d'une passion néfaste.
J'allume, je la réveille:
"Mon amour, mon amour, regarde cette plume... C'est une plume d'ange!
Oui! un ange était là... Il vient de me la donner...
Oh ma chérie, tu me sais incapable de mensonge, de plaisanterie scabreuse...
Mon amour, mon amour, il faut que tu me croies, et tu vas voir... le monde!"
La belle, le visage obscurci de cheveux, d'araignées de sommeil, me répondit:
"Fous-moi la paix... Je voudrais dormir... Et cesse de fumer ton satané Népal!"
Elle me tourne le dos et merde!
Au petit matin, parmi les nègres des poubelles et les premiers pigeons, je filai chez mon ami le plus sûr.
Je montrai ma plume à l'Afrique, aux poubelles, et bien sûr, aux pigeons qui me firent des roues, des roucoulements de considération admirative.
Je sonne.
Voici mon ami André.
Posément, avec précision, je vidais mon sac biblique, mon oreiller céleste:
"Tu m'entends bien, André, qu'on me prenne au sérieux et l'humanité tout entière s'arrache de son orbite de malédiction guerroyante et funeste.
A dégager! Finies la souffrance, la sottise. La joie, la lumière débarquent!"
André se massait pensivement la tempe, il me fit un sourire ému, m'entraîna dans la cuisine et devant un café, m'expliqua que moi, sensible, moi, enclin au mysticisme sauvage, moi devais reconsidérer cette apparition.
Le repos... L'air de la campagne... Avec les oiseaux précisément, les vrais!
Je me retrouve dans la rue grondante, tenaillant la plume dans ma poche.
Que dire? Que faire?
"Monsieur l'agent, regardez, c'est une plume d'ange."
Il me croit!
Aussitôt les tonitruants troupeaux de bagnoles déjà hargneuses s'aplatissent.
Des hommes radieux en sortent, auréolés de leurs volants et s'embrassent en sanglotant.
Soyons sérieux!
Je marchais, je marchais, dévorant les visages. Celui-ci? La petite dame?
Et soudain l'idée m'envahit, évidente, éclatante... Abandonnons les hommes!
Adressons-nous aux enfants! Eux seuls savent que la foi est plus belle que Dieu.
Les enfants... Oui, mais lequel?
Je marchais toujours, je marchais encore.
Je ne regardais plus la gueule des passants hagards, mais, en moi, des guirlandes de visages d'enfants, mes chéris, mes féeriques, mes crédules me souriaient.
Je marchais, je volais... Le vent de mes pas feuilletait Paris...
Pages de pierres, de bitume, de pavés maintenant.
Ceux de la rue Saint-Vincent... Les escaliers de Montmartre.
Je monte, je descends et me fige devant une école, rue du Mont-Cenis.
Quelques femmes attendaient la sortie des gosses.
Faussement paternel, j'attends, moi aussi.
Les voilà.
Ils débouchent de la maternelle par fraîches bouffées, par bouillonnements bariolés.
Mon regard papillonne de frimousses en minois, quêtant une révélation.
Sur le seuil de l'école, une petite fille s'est arrêtée.
Dans la vive lumière d'avril, elle cligne ses petits yeux de jais, un peu bridés, un peu chinois et se les frotte vigoureusement.
Puis elle prend son cartable orange, tout rebondi de mathématiques modernes.
Alors j'ai suivi la boule brune et bouclée, gravissant derrière elle les escaliers de la Butte.
A quelque cent mètres elle pénétra dans un immeuble.
Longtemps, je suis resté là, me caressant les dents avec le bec de ma plume.
Le lendemain je revins à la sortie de l'école et le surlendemain et les jours qui suivirent.
Elle s'appelait Fanny. Mais je ne me décidais pas à l'aborder.
Et si je lui faisais peur avec ma bouche sèche, ma sueur sacrée, ma pâleur mortelle, vitale?
Alors, qu'est-ce que je fais? Je me tue? Je l'avale, ma plume?
Je la plante dans le cul somptueux de ma passion néfaste?
Et puis un jeudi, je me suis dit: je lui dis.
Les poumons du printemps exhalaient leur première haleine de peste paradisiaque.
J'ai précipité mon pas, j'ai tendu ma main vers la tête frisée...
Au moment où j'allais l'atteindre, sur ma propre épaule, une pesante main s'est abattue.
Je me retourne, ils étaient deux, ils empestaient le barreau: "Suivez-nous."
Le commissariat.
Vous connaissez les commissariats?
Les flics qui tapent le carton dans de la gauloise, du sandwich...
Une couche de tabac, une couche de passage à tabac.
Le commissaire était bon enfant, il ne roulait pas les mécaniques, il roulait les r:
"Asseyez-vous. Il me semble déjà vous avoir vu quelque part, vous.
Alors comme ça, on suit les petites filles?
- Quitte à passer pour un détraqué, je vais vous expliquer, monsieur, la véritable raison qui m'a fait m'approcher de cette enfant.
Je sors ma plume et j'y vais de mon couplet nocturne et miraculeux.
- Fanny, j'en suis certain, m'aurait cru. Les assassins, les polices, notre séculaire tennis de coups durs, tout ça, c'était fini, envolé!
- Voyons l'objet, me dit le commissaire.
D'entre mes doigts tremblants il saisit la plume sainte et la fait techniquement rouler devant un sourcil bonhomme.
- C'est de l'oie, ça..., me dit-il, je m'y connais, je suis du Périgord.
- Monsieur, ce n'est pas de l'oie, c'est de l'ange, vous dis-je!
- Calmez-vous! Calmez-vous! Mais vous avouerez tout de même qu'une telle affirmation exige d'être appuyée par un minimum d'en quête, à défaut de preuve.
Vous allez patienter un instant. On va s'occuper de vous. Gentiment hein? gentiment."
On s'est occupé de moi, gentiment.
Entre deux électrochocs, je me balade dans le parc de la clinique psychiatrique où l'on m'héberge depuis un mois.
Parmi les divers siphonnés qui s'ébattent ou s'abattent sur les aimables gazons, il est un être qui me fascine.
C'est un vieil homme, très beau, il se tient toujours immobile dans une allée du parc devant un cèdre du Liban.
Parfois, il étend lentement les bras et semble psalmodier un texte secret, sacré.
J'ai fini par m'approcher de lui, par lui adresser la parole.
Aujourd'hui, nous sommes amis. C'est un type surprenant, un savant, un poète.
Vous dire qu'il sait tout, a tout appris, senti, perçu, percé, c'est peu dire.
De sa barbe massive, un peu verte, aux poils épais et tordus le verbe sort, calme et fruité, abreuvant un récit où toutes les mystiques, les métaphysiques, les philosophies s'unissent, se rassemblent pour se ressembler dans le puits étoilé de sa mémoire.
Dans ce puits de jouvence intellectuelle, sot, je descends, seau débordant de l'eau fraîche et limpide de l'intelligence alliée à l'amour, je remonte.
Parfois il me contemple en souriant. Des plis de sa robe de bure, ils sort des noix, de grosses noix qu'il brise d'un seul coup dans sa paume, crac! pour me les offrir.
Un jour où il me parle d'ornithologie comparée entre Olivier Messiaen et Charlie Parker, je ne l'écoute plus.
Un grand silence se fait en moi.
Mais cet homme dont l'ange t'a parlé, cet homme introuvable qui peut croire à ta plume, eh bien, oui, c'est lui, il est là, devant toi!
Sans hésiter, je sors la plume.
Les yeux mordorés lancent une étincelle.
Il examine la plume avec une acuité qui me fait frémir de la tête aux pieds.
"Quel magnifique spécimen de plume d'ange, vous avez là, mon ami.
- Alors vous me croyez? vous le savez!
- Bien sûr, je vous crois. Le tuyau légèrement cannelé, la nacrure des barbes, on ne peut s'y méprendre.
Je puis même ajouter qu'il s'agit d'une penne d'Angélus Maliciosus.
- Mais alors! Puisqu'il est dit qu'un homme me croyant, le monde est sauvé...
- Je vous arrête, ami. Je ne suis pas un homme.
- Vous n'êtes pas un homme?
- Nullement, je suis un noyer.
- Vous êtes noyé?
- Non. Je suis un noyer. L'arbre. Je suis un arbre."
Il y eut un frisson de l'air.
Se détachant de la cime du grand cèdre, un oiseau est venu se poser sur l'épaule du vieillard et je crus reconnaître, miniaturisé, l'ange malicieux qui m'avait visité.
Tous les trois, l'oiseau, le vieil homme et moi, nous avons ri, nous avons ri longtemps, longtemps...
Le fou rire, quoi!
:hello:
Allez, une petite Aznavour, autre que la superbe "Emmenez-moi", mais elle donne autant envie de se saouler au genièvre:
Je bois.
Je bois pour oublier mes années d'infortune
Et cette vie commune
Avec toi mais si seul
Je bois pour me donner l'illusion que j'existe
Puisque trop égoïste
Pour me péter la gueule
Et je lève mon verre à nos cœurs en faillite
Nos illusions détruites
A ma fuite en avant
Et je trinque à l'enfer qui dans mon foie s'impose
En bouquet de cirrhose
Que j'arrose en buvant
Je bois au jour le jour à tes fautes, à mes fautes
Au temps que côte à côte
Il nous faut vivre encore
Je bois à nos amours ambiguës, diaboliques
Souvent tragi-comiques
Nos silences de mort
A notre union ratées, mesquine et pitoyable
A ton corps insatiable
Roulant de lit en lit
A ce serment, prêté la main sur l'Evangile
A ton ventre stérile
Qui n'eut jamais de fruit
Je bois pour échapper à ma vie insipide
Je bois jusqu'au suicide
Le dégoût la torpeur
Je bois pour m'enivrer et vomir mes principes
Libérant de mes tripes
Ce que j'ai sur le cœur
Au bonheur avorté, à moi et mes complexes
A toi, tout feu, tout sexe
A tes nombreux amants
A ma peau boursouflée, striée de couperose
Et à la ménopause
Qui te guette au tournant
Je bois aux lois bénies de la vie conjugale
Qui de peur de scandale
Poussent à faire semblant
Je bois jusqu'à la lie aux étreintes sommaires
Aux putes exemplaires
Aux froids accouplements
Au meilleur de la vie qui par lambeaux nous quitte
A cette cellulite
Dont ton corps se rempare
Au devoir accompli comme deux automates
Aux ennuis de prostate
Que j'aurais tôt ou tard
Je bois à en crever et peu à peu j'en crève
Comme ont crevé mes rêves
Quand l'amour m'a trahi
Je bois à m'en damner le foie comme une éponge
Car le mal qui me ronge
Est le mal de l'oubli
Je m'enivre surtout pour mieux noyer ma peine
Et conjurer la haine
Dont nous sommes la proie
Et le bois comme un trou qu'est en tout point semblable
A celui que le diable
Te fait creuser pour moi
Je bois mon Dieu, je bois
Un peu par habitude
Beaucoup de solitude
Et pour t'oublier toi
Et pour t'emmerder toi
Je bois, je bois
Actuellement, j'ecoute Frankie Goes To Hollywood - Welcome to the Pleasuredome
Un vieux CD retouvé, et remis dans ma bibliothèque I-Tune
J'aodre la chanson Welcome to The Pleasuredome - 13 minutes...
"Welcome To The Plesuredome"
The world is my oyster........
Ha ha ha ha ha........
The animals are winding me up
The jungle call
The jungle call
Who-ha who-ha who-ha who-ha
In Xanadu did Kublai Khan
A pleasuredome erect
Moving on keep moving on-yeah
Moving at one million miles an hour
Using my power
I sent it by the hour
I have it so I'm mocking it
You really can afford it-yeah
Really can afford it
Shooting stars never stop
Even when they reach the top
Shooting stars never stop
Even when they reach the top
[Repeat]
There goes a supernova
What a pushover-yeah
There goes a supernova
What a pushover
[Repeat]
[1]-We're a long way from home
Welcome to the Pleasuredome
On our way home
Going home where lovers roam
Long way from home
Welcome to the Pleasuredome
Moving on
Keep moving on
I will give you diamonds by the shower
Love your body even when it's old
Do it just as only I can do it
And never ever doing what I'm told
Keep moving on
Got to reach the top
Don't stop
Pay love and life-oh my
Keep moving on
On again-yeah
Shooting stars never stop
Shooting stars never stop
Shooting stars never stop
Even when they reach the top
There goes a supernova
What a pushover
[Repeat]
[Repeat 1]
Who-ha who-ha
Welcome to the Pleasuredome
WELCOME........ha ha ha ha ha........
Long way from home
WELCOME TO THE PLEASUREDOME !!
Bien entendu, il y a toujours les double sens très 'sexuel', typique des chansons de FGTH, mais j'adore surtout le refrain - très à la mode dans ce contexte politique libéral actuel :
Shooting stars never stop
Even when they reach the top
There goes a supernova
What a pushover
Les Etoiles filantes ne s'arretent jamais
Meme quand elles atteignent le sommet
Elle deviennent des supernovas
C'est d'une facilité
Bref, ne jamais se satisfaire de la situation actuelle, et toujours visé plus haut...
Willy AIR
18/05/2007, 14h35
Jcrois parler au nom de moi-même, Guitt et Mthebest pr dire que ze very good chanson en soirée reste l'apologie de Matmatah !! :hippie: :fume2: :fume2:
Mais ma chanson reste Dreaming of you de The Coral
The Coral - Dreaming of You
What's up with my heart when it skips a beat
Can't feel no pavement right under my feet
Up in my lonely room
When I'm dreaming of you
Oh what can I do I still need you, but
I don't want you now
When I'm down and my hands are tied
I cannot reach a pen for me to draw the line
From this pain I just can't disguise
Its gonna hurt but I'll have to say goodbye
Up in my lonely room
When I'm dreaming of you
Oh what can I do I still need you, but
I don't want you now
Oh yeah
Ohhh Oh Ohhhh
Ohh Ohh Ohhhh Ohh Ohhhh
Up in my lonely room
When I'm dreaming of you
Oh what can I do
I still need you, but I don't want you now
Découverte dans un épisode de Scrubs ;)
Willy AIR
18/05/2007, 14h37
Zut je voulais mettre un lien vers Youtube !:loose:
Allez hop il est jms trop tard :
http://www.youtube.com/watch?v=KRy8N1P1EUI
Tzarkubis Troyp
18/05/2007, 17h55
Très bon The Coral :ok:
Je vous propose cette chanson du groupe d'Anathema. Elles sont toutes tellement magnifiques que le choix est difficile à faire...Etonnant pour un groupe qui a débuté par du doom death / doom métal et qui est maintenant dans le style rock atmosphérque/alternatif...
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Anyone, Anywhere
No one seems to care anymore
I wander through this night all alone
No one feels the pain I have inside
Looking at this world through my eyes
No one really cares where I go
Searching to feel warmth forever more
The wheels of life they turn without me
Now you are gone... eternally
No...
Don't leave me here
The dream carries on
Inside
I know...
Its not too late
Lost moments blown away
Tonight
Mankind, with your heresy
Can't you see that this is killing me
There's no one in this life
To be here with me at my side
------------------------------------------------
Et le lien de de la chanson. Malheureusement les vidéos qui y sont associées (il 'existe apparement pas de clip original..seulement des types qui se sont amusés à y coller des vidéos) sont totalement nulles, j'vous conseille d'écouter sans regarder l'image :yeux:...
http://www.youtube.com/watch?v=n_VIeQ7Sbf8
(des bouts d'vidéos du seigneur des anneaux...mais c'est trop nullllllllll :ouin: :enerve: )
latiatia
21/05/2007, 23h45
Une autre chanson des CF que j'adore:
http://www.youtube.com/watch?v=GoIZPzQ_k_M
palantix
28/05/2007, 22h38
Mon ami Léo (et pépé Ferré son singe)
Avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie le visage et l'on oublie la voix
le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
l'autre qu'on devinait au détour d'un regard
entre les mots, entre les lignes et sous le fard
d'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
avec le temps tout s'évanouit
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
à la gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
le samedi soir quand la tendresse s'en va tout' seule
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
l'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
avec le temps, va, tout va bien
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie les passions et l'on oublie les voix
qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
et l'on se sent floué par les années perdues- alors vraiment
avec le temps on n'aime plus
SeNTEnZa
29/05/2007, 17h09
Je suis pas un grand fan de Radiohead, mais j'aime bien creep :
When you were here before,
Couldn't look you in the eye
You're just like an angel,
Your skin makes me cry
You float like a feather
In a beautiful world
I wish I was special
You're so fuckin' special
But I'm a creep,
I'm a weirdo
What the hell am I doin' here?
I don't belong here
I don't care if it hurts,
I wanna have control
I want a perfect body
I want a perfect soul
I want you to notice
when I'm not around
You're so fuckin' special
I wish I was special
But I'm a creep
I'm a weirdo
What the hell am I doin' here?
I don't belong here, ohhhh, ohhhh
She's running out again
She's running out
She runs runs runs runs...
runs...
Whatever makes you happy
Whatever you want
You're so fuckin' special
I wish I was special
But I'm a creep,
I'm a weirdo
What the hell am I doin' here?
I don't belong here
I don't belong here...
traduction :
Quand tu étais là, avant
Je ne pouvais pas te regarder dans les yeux
Tu es comme un ange
Ta peau me fait pleurer
Tu flottes comme une plume
Dans un monde merveilleux
Je souhaiterais être spécial
Tu es si spéciale
Mais je ne suis rien, je suis un cinglé
Qu'est-ce que je fais ici
Je n'appartiens pas à ce monde
Peu importe si ça blesse
Je veux avoir de l'autorité
Je veux un corps parfait
Je veux une âme parfaite
Je veux que tu remarques
Les moments où je ne suis pas là
Tu es si spéciale
Je souhaiterais être spécial
Elle s'enfuit en courant
Elle s'enfuit en courant
Cours, cours ...
Peu importe ce qui te rend heureuse
Peu importe ce que tu veux
Tu es si spéciale
Je souhaiterais être spécial
Mais je ne suis rien, je suis un cinglé
Qu'est-ce que je fais ici
Je n'appartiens pas à ce monde
Je n'appartiens pas à ce monde
Et également, une chanson brésilienne :
(meme si la traduction détruit un peu la mélodie des paroles brésiliennes)
Chega de Saudade
Vai, minha tristeza
E diz a ela que sem ela não pode ser
Diz lhe numa prece que ela regresse
Porque eu não posso mais sofrer
Chega de saudade, a realidade
É que sem ela não há paz, não há beleza
É só tristeza, e a melancolia
Que não sai de mim, não sai de mim, não sai
Mas se ela voltar, se ela voltar
Que coisa linda, que coisa louca
Pois há menos peixinhos a nadar no mar
Do que os beijinhos que eu darei na sua boca
Dentro dos meus braços os abraços
Hão de ser milhões de abraços apertado assim
Colado assim, calado assim
Abraços e beijinhos e carinhos sem ter fim
Que é pra acabar com esse negócio
De viver longe de mim
Não quero mais esse negócio
De você viver assim
Vamos deixar desse negócio
De você viver sem mim
traduction :
Va-t-en, ma tristesse, et va lui dire
Que sans elle, moi je n'existe plus
Dis-lui dans une prière de me revenir
Car je n'en peux plus de souffrir
Au diable le chagrin!
C'est que, sans mon amour, pas de paix, pas de beauté,
Il ne me reste que tristesse et mélancolie,
Qui ne me lâchent plus, ne me lâchent plus, me lâchent plus.
Mais quand elle revient, quand elle revient,
Comme ça devient beau! Comme ça devient fou!
Y a bien moins de poissons qui nagent dans la mer
Que tous les baisers que je poserai sur sa bouche...
En t'enlaçant dans mes bras,
Il faudra qu'il y ait des millions d'étreintes
Fortes comme celle-là, serrées comme ça, tendres comme ça,
Des baisers, des caresses et des étreintes tout le temps.
Ça doit finir cette histoire-là où tu vis sans moi.
Je n'en veux plus de cette histoire où tu vis comme ça.
Je n'en veux plus de cette histoire où tu es loin de moi
et bien sur presque l'intégralité du repertoire de brassens, avec une préférence pour les moins connues!
Un roi d'Espagne, ou bien de France,
Avait un cor, un cor au pied;
C'etait au pied gauche, je pense;
Il boitait aù faire pitie.
Les courtisans, espace adroite,
S'appliquerent aù limiter,
Et qui de gauche, qui de droite,
Il apprirent tous aù boiter.
On vit bientot le bénéfice
Que cette mode rapportait;
Et de l'antichambre aù l'office,
Tout le monde boitait,boitait.
Un jour, un seigneur de province,
Oubliant son nouveau métier,
Vint aù passer devant le prince,
Ferme et droit comme un peuplier.
Tout le monde se mit aù rire,
Excepté le roi qui, tout bas,
Murmura:"Monsieur,qu'est-ce aù dire ?
Je crois que vous ne boitez pas."
"Sire, quelle erreur est la votre!
Je suis crible de cors; voyez:
Si je marche plus droit qu'un autre,
C'est que je boite des deux pieds."
.... Comment ca on avait dut une seule chanson ? :mrgreen:
Une qui me fait tripper en ce moment c'est celle ci...
Je n'ai jamais pris une claque comme ca depuis Nirvana en 91 !
Je le conseil a tout les amateurs de ROCK engage...
From Her Lips To God's Ears (The Energizer) Lyrics
Artist:Against Me!
Regime change under a Bush doctrine.
Democratic installations.
Constant war for constant soldiers. What are we gonna do now?
De-escalation through military force.
Increase the pressure.
Oh Condoleezza what should we do about the situation in Iran and North Korea? Condoleezza?
Democratic election under martial law.
An Iraqi president out of control of our choices.
After all this death and destruction do you really think your actions advocate freedom?
The President's giving a speech in Georgia to remember the voice of a slain civil rights leader.
Do you understand what the Martyr stood for?
Oh Condoleezza, do you get the fucking joke? [No!]
Condoleezza?
Condoleezza?
Condoleezza?
Condoleezza? What are we gonna do now?
Condoleezza?
Condoleezza?
Condoleezza?What are we gonna do now?
Sinon je em suis replonge dans ceci il y a tres peu de temps...
Djebel
Berurier Noir
Ils arrivent, ils arrivent
Verts comme des chenilles
Ils marchent, ils marchent en leopards
La fievre sur les levres
Ras dans le Djebel
Ce soir tout est calme
Djebel Djebel
Djebel en feu...
(2x)
Ils cherchent, ils cherchent partout, nulle part
L'alcool dans le regard
Peut-etre la-bas, petit lezard
Se cachent des fellaghas
En djellabah, ombres algeriennes
Le tombeau du soleil
Mais l'aube est rouge et dans le ciel
Comme un immense eclair
Ils courent, ils tirent il n'y a plus rien
Une tension pleine de guerre
Tu crois, tu crois qu'il t'appartient
Le territoire des fells
Mais sous le ciel de Bab-El-Oued
La mort violente te guette
Sommeil de Pierre sur le jardin Zen
Est-ce que demain sera le tien?
Serpents crickets
Sueur salee
Desert de fer
Rebelles d'Alger
Gazelle de pierre, rafale tiree
Cailloux brulants, chaleur plombee
Soleil de sang sur des enfants
Entends le chant de la vengeance
Une ombre une nuit, assassinat
Un autre fuit en djellabah
Couilles dans la bouche et mouches a merde
Gegene de brousse, torture de guerre
Torture de guerre
Le met a fond, m'en fout, mes voisins parlent pas francais de toute facon... La prochaine fois ca sera Creve Salope de Metal Urbain !:chicos:</a>:jumpy:</a>
</a>
Personne n'a encore cité l'une des chansons les plus reprises de l'histoire du rock. Dont la version légendaire du trés trés regretté Jimmy Hendrix.
Je veux parler du titre mythique: "Hey Joe".
Une chansons que certains diront banales si ils ne se basent que sur les paroles.
L'histoire étant celle d'un type (Joe) tuant se femme aprés l'avoir apperçue dans les bras d'un autre type, et fuyant au Mexique pour échapper à la Justice. Tragique, émouvant peut être, mais banal.
Si le premier artiste à déposer le texte est Billy Roberts (1962), plusieurs détails (fautes de conjugaison typiquement afro-américaines dans le texte de base par exemple) laissent à penser trés légitimement que la chanson est plus ancienne encore.
"Hey Joe" faisant donc partie des ces Hit anonymes qui hanteront longtemps (pour toujours sans doute) l'histoire du rock.
Hey Joe,
uh, where you goin' with that gun in your hand?
Hey Joe,
I said where you goin' with that gun in your hand? Alright
I'm goin' down to shot my old lady
you know, I caught her messin' around with another man, yeah
I'm goin' down to shot my old lady
you know I caught her messin' around with another man,
Huh, and that ain't too cool
Uh, Hey Joe
I heard you shot your woman down, you shot her down, now
H-hey Joe
I said I heard you shot your old lady down,
you shot her down to the ground,... yeah
Yes I did, I shot her
You know I caught her messin' round, messin' round town
Uh-yes I did, I shot her
You know, I caught my old lady messin' around town
And I gave her the gun,
I SHOT HER!
Woo
Ah...Hey Joe, alright
Shot her one more time again, baby
yeah Ah, dig it
Ah Ah, ... Ooo, alright
Hey Joe, said now
uh-where you gonna run to now?
Where you gonna run to? Hey Joe, I said
Hey JoeOu vas-tu avec ce flingue en main ?
Hey JoeOu vas-tu avec ce flingue en main ?
Je vais tuer ma copine
Tu sais
Je l'ai attraper en train de baiser avec un autre mec
Je vais tuer ma copine
Tu sais
Je l'ai attraper en train de se foutre de moi
Hey Joe
J'ai entendu que t'avais tué ta copine
Hey Joe
J'ai entendu que t'avais tué ta copine
Oui je l'ai fait, je l'ai tuée
Tu sais
Je l'ai attrapé en train de traîner en ville
Oui je l'ai fait, je l'ai tuée
Tu sais
Je l'ai attrapé en train de traîner en ville
J'ai pris mon arme
Et je l'ai tuée
Je l'ai tuée
Hey Joe
Où vas-tu maintenant ?
Hey Joe
Où vas-tu maintenant ?
Où est-ce que tu vas aller ?
Aucun bourreau,
Ne me passera la corde au cou
Aucun bourreau,
Ne me passera la corde au cou
Je vais aller sur la route du sud
Je vais descendre sur la route de Mexico
Je vais aller sur la route du sud
Je vais sur la route ou je peus etre libre
Essayez de reconnaitre celle-là (c'est facile) :
"There must be some way out of here," said the joker to the thief,
"There's too much confusion, I can't get no relief.
Businessmen, they drink my wine, plowmen dig my earth,
None of them along the line know what any of it is worth."
"No reason to get excited," the thief, he kindly spoke,
"There are many here among us who feel that life is but a joke.
But you and I, we've been through that, and this is not our fate,
So let us not talk falsely now, the hour is getting late."
All along the watchtower, princes kept the view
While all the women came and went, barefoot servants, too.
Outside in the distance a wildcat did growl,
Two riders were approaching, the wind began to howl.
Je suis toujours pas bien certain d'en comprendre les paroles. :?:
oh la la la.. oui oui, c'est All along the watchtower de dylan
hendrix et même U2(dans l'album "rattle and hum") l'ont reprise !
ben quoi, j'ai bien droit à mon quart d'heure de necroposting moi aussi..
du coup je vais essayer de trouver une chanson fétiche, puisque c'est le but de ce topic
bon prenons le postulat de départ qu'une chanson fétiche, c'est une chanson qu'on écoute un peu plus souvent que les autres, celle à laquelle on revient quand on ne sait pas quoi écouter, une valeur sûre quoi...
sans prétendre à ce qu'elle soit unique, disons qu'en ce moment j'ai tendance à revenir souvent à(restons dans le domaine dylan)
Mama, take this badge off of me
I can't use it anymore
It's gettin' dark, too dark for me to see
I feel like I'm knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Mama, put my guns in the ground
I can't shoot them anymore
That long black cloud is comin' down
I feel like I'm knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door
reprise(entre autres) par Eric Clapton et Guns'n'roses.
je pourrais citer d'autres chansons : quand je me permets un peu de mélancolie ou de nostalgie(c'est un sentiment de luxe de nos jours) "with or without you" (j'adore la bass dans ce morceau) ou quand j'ai pas trop le moral, un peu d'AC/DC, ça me regonfle (Back in Black, Hells Bells).
ET quand tout va bien : tiii-re li pinpon sur le ch.... ..hhmmm mais je m'égare...
A tout jamais, ma chanson rock fétiche qui est juste la plus grande chanson de la Terre du Monde de l'Univers de la Galaxie et je pèse mes mots :
London calling to the faraway towns
Now war is declared - and battle come down
London calling to the underworld
Come out of the cupboard,you boys and girls
London calling, now don't look to us
Phoney Beatlemania has bitten the dust
London calling, see we ain't got no swing
'Cept for the ring of that truncheon thing
The ice age is coming, the sun's zooming in
Meltdown expected, the wheat is growing thin
Engines stop running, but I have no fear
Cause London is drowning and I, live by the river
London calling to the imitation zone
Forget it, brother, you can go at it alone
London calling to the zombies of death
Quit holding out - and draw another breath
London calling - and I don't wanna shout
But while we were talking I saw you nodding out
London calling, see we ain't got no high
Except for that one with the yellowy eyes
The ice age is coming, the sun's zooming in
Engines stop running, the wheat is growing thin
A nuclear era, but I have no fear
Cause London is drowning and I, I live by the river
Now get this
London calling, yes, I was there, too
An' you know what they said? Well, some of it was true!
London calling at the top of the dial
And after all this, won't you give me a smile?
Et pour ce qui est de la chanson française :
Gloire à qui freine à mort, de peur d'ecrabouiller
Le hérisson perdu, le crapaud fourvoyé
Et gloire à don Juan, d'avoir un jour souri
A celle à qui les autres n'attachaient aucun prix
Cette fille est trop vilaine, il me la faut
Gloire au flic qui barrait le passage aux autos
Pour laisser traverser les chats de Léautaud
Et gloire à don Juan d'avoir pris rendez-vous
Avec la délaissée, que l'amour désavoue
Cette fille est trop vilaine, il me la faut
Gloire au premier venu qui passe et qui se tait
Quand la canaille crie haro sur le baudet
Et gloire à don Juan pour ses galants discours
A celle à qui les autres faisaient jamais la cour
Cette fille est trop vilaine, il me la faut
Et gloire à ce curé sauvant son ennemi
Lors du massacre de la Saint-Barthélémy
Et gloire à don Juan qui couvrit de baisers
La fille que les autres refusaient d'embrasser
Cette fille est trop vilaine, il me la faut
Et gloire à ce soldat qui jeta son fusil
Plutôt que d'achever l'otage à sa merci
Et gloire à don Juan d'avoir osé trousser
Celle dont le jupon restait toujours baissé
Cette fille est trop vilaine, il me la faut
Gloire à la bonne sœur qui, par temps pas très chaud
Dégela dans sa main le pénis du manchot
Et gloire à don Juan qui fit reluire un soir
Ce cul déshérité ne sachant que s'asseoir
Cette fille est trop vilaine, il me la faut
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins
Et gloire à don Juan qui rendit femme celle
Qui, sans lui, quelle horreur, serait morte pucelle
Cette fille est trop vilaine, il me la faut
Et bien sûr, "Tata Yoyo" d'Annie Cordy, mais là, c'est trop perso...
SeNTEnZa
11/07/2008, 14h49
ma chanson fetish : la danse des canards ...
http://secure.oxatis.com/Files/15264/fetish-ducky_d.jpg
random179
11/07/2008, 15h18
ce n'est pas ma chanson fétiche mais disons que je l'ai souvent dans la tête
I'm taking a ride
With my best friend
I hope he never lets me down again
He knows where he's taking me
Taking me where I want to be
I'm taking a ride
With my best friend
We're flying high
We're watching the world pass us by
Never want to come down
Never want to put my feet back down
On the ground
I'm taking a ride
With my best friend
I hope he never lets me down again
Promises me I'm as safe as houses
As long as I remember who's wearing the trousers
I hope he never lets me down again
We're flying high
We're watching the world pass us by
Never want to come down
Never want to put my feet back down
On the ground
Never let me down, never let me down
Never let me down, never let me down
See the stars they're shining bright
Everything's alright tonight
essentiellement parce que la musique me file une pêche d'enfer mais que la phrase qui reste en tête c'est "never let me down again" :?:
Edit : évidemment c'est Depeche Mode :)
Une de mes préférées (autant pour le morceau qui prend de l'ampleur tout du long de ses 8mn et quelques, que pour son superbe solo de guitare) : Led Zeppelin, Stairway to Heaven
There's a Lady who's sure all that glitters is gold.
And she's buying a stairway to heaven.
And when she gets there she knows if the stores are all closed,
With a word she can get what she came for.
There's a sign on the wall, but she wants to be sure.
'Cause you know sometimes words have two meanings.
In a tree, by the brook, there's a songbird who sings.
Sometimes all of our thoughts are misgiven.
There's a feeling I get when I look to the west
And my spirit is crying for leaving.
In my thoughts I have seen rings of smoke through the trees,
And the voices of those who stand looking.
And it's whispered that soon if we all call the tune,
Then the piper will lead us to reason.
And a new day will dawn for those who stand long.
And the forests will echo with laughter.
It makes me wonder...
If there's a bustle in your hedgerow, don't be alarmed now,
It's just a spring clean for the May-Queen.
Yes there are two paths you can go by, but in the long run,
There's still time to change the road you're on.
Your head is humming and it won't go, in case you don't know.
The piper's calling you to join him.
Dear lady, can you hear the wind blow, and did you know,
Your stairway lies on the whispering wind.
And as we wind on down the road,
Our shadows taller than our soul,
There walks a lady we all know,
Who shines white light and wants to show
How everything still turns to gold.
And if you listen very hard,
The tune will come to you at last,
When all are one and one is all,
To be a rock and not to roll.
And she's buying a stairway to heaven.
Ce qui traduit donnerait plus ou moins ça (comme quoi chaque chanson devrait rester dans sa langue d'origine :yeux: ) :
Voilà une dame, certaine que tout ce qui brille est d'or.
Et elle s'achète un escalier vers le Paradis.
Et lorsqu'elle y est, elle sait que même si les magasins sont tous fermés,
D'un simple mot elle peut obtenir ce qu'elle est venue trouver.
Il y a un signe sur le mur, mais elle voudrait être sûre.
Car vous savez, les mots ont parfois un double sens.
Dans un arbre, près du ruisseau, il y a un oiseau qui chante.
Parfois toutes nos pensées sont remplies de doute.
Je ressens quelque-chose lorsque je regarde vers l'ouest
Et mon esprit pleure de s'échapper.
Dans mes pensées j'ai vu des ronds de fumée à travers les arbres,
Et les voix de ceux qui se contentent de regarder.
Et on murmure que bientôt, si nous entonons tous le même air,
Alors le cornemuseur nous guidera vers la raison.
Et un nouveau jour se lèvera pour ceux qui seront là.
Et des éclats de rire résonneront dans les forêts.
Celà me pousse à m'interroger...
S'il y a du chahut dans ta haie ne sois pas inquiète,
Ce n'est que le ménage de printemps pour la Reine de Mai
Oui il y a deux chemins que l'on peut emprunter, mais au final,
Il est encore temps, pour toi, de changer de route.
Ta tête vrombit et ça ne s'arrêtera pas, au cas ou tu ne le saches pas,
Le cornemuseur t'appelle à le rejoindre.
Chère dame, peux-tu entendre le vent souffler, et savais-tu
Que ton escalier s'appuie sur le vent mumrurant.
Et, alors que nous serpentons sur la route,
Nos ombres plus grandes que notre âme,
Voici, marchant,une dame que nous connaissons tous,
Qui brille d'une lumière blanche et qui veut montrer
Comment tout se transforme encore en or.
Et si tu écoutes très attentivement,
L'air finira par t'atteindre,
Quand tous ne feront qu'un et qu'un sera tous,
Pour être un roc et ne pas rouler.
Et elle s'achète un escalier pour aller au Paradis.
mano solo - Paris boulevards
Et Paris étale ses boulevards
Devant mes yeux qui broient toujours la même histoire
D'attendre qu'il se mette à pleuvoir
Pour lever la tête et pour pouvoir pleurer
Paris étale ses boulevards
Pour tous ses fils bâtards, qui sont nés quelque part
Entre le désir, la mort et l'ennui
Paris étale ses boulevards
Et ses tours de Babel en carton qui renferment
Leurs milliers de solitudes glacées.
Paris je t'aime, mais souvent je te hais
Nous vivons dans ton squelette
Et tu meurs un peu plus chaque jour dans nos têtes
Paris mon père, Paris ma mère
Paris mon frère, Paris tous mes enfants
Je suis le fils de notre tristesse
De cette grande famille en famine assoiffée de tendresse
Emmurée dans sa migraine au point d'en oublier
Son cœur et ses deux mains
Paris, je te fuis, Paris je reviens
Mais des fois je me dis que c'est toi
Qu'es vraiment loin, loin de toi-même comme on l'est tous
A plus vouloir savoir le goût que t'as dans la bouche
Paris tu marches avec moi
Paris étale ses boulevards
Comme des coulées d'espoir coagulé
Paris le monde entier t'appartient
Pourtant tu le tiens au creux de ma main, hey Paris.
latiatia
17/07/2008, 19h22
Trois accords SASKATCHEWAN
Un beau matin
Je suis parti au loin
Aller mener mon troupeau
En Ontario
J'ai laissé ma femme
En Saskatchewan
Je lui ai dit bientôt
Tu vas voir un chapeau
Ça va être le mien
J'vais êt' au bout du chemin
Et tu vas dire v'là mon mari
Qui arrive d'la prairie
Mais à mon retour
Mon bel amour
M'avait sacré là
Pour un gars d'Régina
J'ai pris mon chapeau
Puis mon lasso
Et je noye ma peine
Dans les bars de la plaine
Saskatchewan
Tu m'as pris ma femme
Elle m'a crissé là
Pour un gars d'Régina
Saskatchewan
Tu m'as pris ma femme
Depuis qu'elle est partie
Moi j'suis un gars fini
Saskatchewan
Tu m'as pris ma femme
Mon cheval me parle plus
Mes vaches me disent « tu »
Saskatchewan
Tu m'as pris ma femme
Je vais prendre mon lasso
Et j'vas t'crisser dans l'eau
Saskatchewan
Tu m'as pris ma femme
http://fr.youtube.com/watch?v=Do-Zo3_VKQs
ps: si vous avez le bonheur de l'écouter dans un bar à chansonnier à Quebec ou Montréal, vous comprendrez pourquoi elle est si belle.....
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